YPRES.
sime du timbre était de 1866. Un soup
çon très-grave s'éleva alors contre l'accu
sation du plaignant et en s'en emparant
avec habileté le défenseur de la dame Wau-
liez parvint impressionner tellement le
jury qu'une condamnation qui paraissait
inévitable se changea en un acquittement.
L'affaire du docteur en sciences Koe-
ne, poursuivi correctionnellement du chef
d'annonce et de débit de remède secret et
composé, non autorisé et ne figurant pas
dans la pharmacopée belgea été appelée
avant-hier devant le tribunal de Bruxelles;
elle a été remise au samedi 8 décembre
prochain.
necrologie. <-.
M. Ferdinand De Mahieu, né Anvers,
âgé de 46 ans, capitaine d'infanterie, en
non-activité pour motifs de santé, vient de
mourir la maison de santé de Lierre.
DÉPÉCnES TÉLÉGRAPHIQUES.
L'empereur Maximilien a quitté la ville
de Mexico, le 21 passé, pour se rendre
Vera-Cruz par la voie d'Orizaba, afin d'évi
ter de rencontrer le général Castelnau.
Avant de partir, S. M. a verbalement nom
mé M. le maréchal Bazaine régent pendant
son absence.
Le ministère mexicain a ensuite donné
sa démission.
Le général Castelnau est arrivé le 23
octobre et a assumé l'administration du
gouvernement.
—-5
A l'occasion de la fête patronale du Roi,
un Te Deum,auquel assistaient les autorités
civiles, judiciaires, ecclésiastiques et mili
taires, a été chanté avant-hier, 11 h. du
matin, en l'église de Saint-Martin.
A l'issue de cette solennité, il y a eu
revue-parade pour les troupes de la
garnison.
Avant-hier, vers les 10 1/2 h. du matin,
le nommé Frédéric Boudrynghen âgé de
74 ans, est tombé la renverse au marché
au Poisson quelques instants après, il
avait cessé de vivre. Le cadavre a été
transporté l'hôpital civil.
Le même jour, 1 heure de relevée, les
officiers supérieurs et les capitaines du
10e, ont assisté un banquet, l'Hôtel de
la Tête d'or, l'occasion de la fête du Roi.
Le phénomène météorologique des étoi
les filantesannoncé par un astronome
anglais et d'autres, a pu être parfaitement
observé Ypres depuis le 12 jusqu'au 15
novembre courant.
Hier soir, la musique du 10e a donné en
la salle de Spectacle un Concert auquel
avaient été invités MM. les membres de la l
Société delà Concorde (in trà et extra muros)
ainsi que leurs familles. Pendant les inter
valles les sous-officiers du 10e, se sont
livrés des exercices d'escrime au bâton,
a l'épée, au sabre, au poignard, la
baïonnetteetc.
En attendant que les trottoirs de la
Grand'Place soient radicalement renouve-
lés, on est occupé les redresser.
Ce ne sont pas seulement les petites
voitures d'enfants qui circulent sur les
nouveaux trottoirs, on y voit aitfssi passer
des brouettes. L'on sait qué^ès pierres
dont sont pavées ces trottoirs se composent
d'une matière qui n'a pas pour qualité dis-
tincti ve une dureté excessive. Pour peu que
l'on y tolère la circulation des véhicules <-
susdits, les trottoirs deviendront plus dé
labrés qu'auparavant.
Demain matin, 11 heures, si le temps
le permetrevue générale de la Garde
civique.
Le soir du même jour, qu'il fasse beau
ou mauvais, peu importe, banquet pour
MM. les membres de la Société de Tir de
la milice citoyenne de cette ville.
nouvelles diverses.
Monsieur Rysman, curé de S'-Jean,
Poperinghe, vient de renvoyer sa croix de
chevalier de l'ordre de Léopold S. M. le
roi.
Lundi dernier, vers 3 heures de rele
vée, un incendie a éclaté Wevelghem,
dans une meule de lin appartenant au sieur
Debrabander, cultivateur Mouscron. Des
prompts secours ayant été apportés par
les habitants on est parvenu circonscrire
le sinistre dans son foyer, qui aurait pu
prendre de grandes proportions, la meule
étaut placée un mètre de la grange.
Le perte est évaluée fr. 2,500, couverte
par l'assurance.
Les causes sont encore inconnues, mais
ne sont pas attribuées la malveillance.
Un terrible accident vient d'arriver
dans la commune d'Herzeele. Il y aquelques
jours, le sacristain de la commune, le
nommé Gustave Depril, et l'acolyte, Gus
tave DeRyek, versaient del'huilede pétrole
dans les lampes de l'église, lorsque tout
coup l'huile prit feu et se répandit sur les
vêlements des malheureux. Tous les deux
sont horriblement brûlés et l'on crait que
l'acolyte ne survive pas ses blessures.
Nousempruntonsà la correspondance
belge d'un journal de Paris les détails bio
graphique qui suivent, sur le lauréat du
premier concours de musique religieuse
institué par le Congrès de Malines
M. Edouard Silas, compositeur Lon
dres, est né Amsterdam, d'une famille
juive heureusement convertie la religion
catholique depuis de longues années. M. Si-
las a fait ses études musicales, en partie
Mannheim, sur le Rhin, et en partie au
Conservatoire de Paris, où il a obtenu plu
sieurs prix en 1849. De Paris, il alla s'éta
blir Londres, où il se convertit notre
foi, en même temps que sa famille, et où
il devintorganiste de la chapelle catholique
de Kingston. Londres, il est professeur
de composition et a fait exécuter avec suc
cès une grande symphonie qui a contribué
augmenter sa réputation. L'œuvre qu'il
a écrite pour le concours du Congrès de
Malines se distingueparlachaleur de l'inspi
ration et par une science toute magistrale.
On estime que le capital numéraire
du globe est de 31 milliards et demi, dont
22 d'argent et 9 1/2 d'or. Selon l'Annuaire
du bureau des longitudesde 1866, la France
a frappé pour 10.995,406.835 fr. 95 c. de
numéraire or et argent depuis la première
république, où le système décimal fut ap
pliqué, jusqu'au 31 décembre 1864.
Le dernier récensement opéré Lon
dres a révélé le fait curieux suivant
A Londres, il y a plus d'Ecossais qu'à
Edimbourg, plus d'Irlandais qu.à Dublin,
plus de catholiques qu'à Rome et plus de
juifs que dans toute la Palestine.
FRANCE.
La réconciliation de l'Empereur et du
prince Napoléon est complète, et le prince
en donne un témoignage public en se ren
dent Compiègne. Vous vous souvenez
que l'année dernière il s'était abstenu de
paraître dans cette résidence et avait pris
avec affectation le chemin de la Suisse au
moment même où s'ouvrait pour la cour
la villégiature d'automne. Celte fois, il part
dès le 1er jour pour Compiègne, en compa
gnie de M. Rouher, qui paraît s'être très-
rapproché de lui. Tous ces indices accré
ditent de plus en plus la supposition que
le prince ne tardera pas reprendre la pré
sidence de la commission de l'exposition
universelle.
Les attaques nocturnes se reproduisent
Paris avec une fréquence véritablement
sans précédents. Dans la nuit de jeudi, vers
deux heures du matin, place d'Ivry, un
sieur K... a été assailli par cinq individus
qui l'ont frappé, terrassé, et ils venaient
de lui enlever son porte-monnaie lorsque
sont accourus des agents qui ont arrêté les
malfaiteurs.
Afin de mettre un terme ces actes vrai
ment tropaudacieux, le parquet de la Seine
vient de décider que la loi serait appliquée
dans toute sa sévérité et que les auteurs de
ces méfaits, qui jusqu'alors étaient traduits
en police correctionnelle, comparaîtraient
désormais devant la cour d'assises.
Toulon, 14 novembre. La levée des
matelots dans tous les quartiers d'inscrip
tion maritime a été ordonnée. Cette levée,
comprenant les hommes en congé renou-
venable est destinée remplacer les marins
congédiés et former les équipages des
transports destinés ramener les troupes
du Mexique.
Carlsruhe, 15 novembre. La Carlsrtthe
Zeitung annonce que dom Miguel, duc de
Bragance, est mort subitement, la nuit
passée, Brembacb, près de Wertheim,
la suite d'une attaque d'apoplexie.
Londres, 16 novembre. Le bruit court
que le prince de Galles aurait été jeté
bas de son cheval et se serait tué.
New-York, 6 novembre. Les journaux
disent
Paris, 14 novembre-
- - -■- ii ji.
Onguent et Pilules Holloway. Ces remèdes
agissent directement sor le corps humait!comme
de doux et sains dépuratifs qui, pe.u h peu, mais
graduellemant et avec sécurité, améliorent tout le
système. L'Oguent possède le plus miraculeux pou
voir pour nettoyer et guérir les plaies et ulcères
qui, depuis longtemps, avaient défié la science
chirurgicale; mais il faut quelque persévérance
pour obtenir ce résultat, car il ne serait pas raison
nable de s'attendre ce qu'on ulcère ou quelque
maladie cutanée, depuis longtemps enracinée dans
le corps, pût être guérie en quelques jours. Ce n'est
pas trop que de demander un essai de ces nobles
remèdes pour toute ulcération chronique, ou tout
autre mauvaise blessure; en peu de temps, ils
prouveront leurs vertus.
Les misères, dangers et désappointements que,
jusqu'ici,les malades ont éprouvés dans les drogues
nauséabondes, se trouvent présent remplacés par
la certitude d'une radicale et prompte guérison
moyennant la délicieuse Revalenta Arabica Du
Barry de Londres, qui rend la parfaite santé aux
organes de digestion, aux nerfs, poumons, foie et
membrane mùqueuseaux plus épuisés même,
guérissant les mauvaises digestions (dyspepsies),
gastrites, gastralgies, constipations habituelles,
bémorrhoïdes, glaires, vents, palpitations, diarrhée,
gonflement, élourdissement, bourdonnement dans
les oreilles,acidité, pituite, nausées et vomissements;
douleurs, aigrenrs, crampes et spasmes d'estomac;
insomnies, tonx, oppression, asthme, bronchite,
pbthisie (consomption), dartres, éruptions, mélan
colie, dépérissement, rhumatisme, goutte, fièvre,
catarrhes, hystérie; névralgie, vice du sang, hydro-
pisie, manque de fraîcheur et d'énergie nerveose.
Extraits de 65,000 guérisons. Cure du
Pape: Rome, 21 juillet 1866: La santé du