3* En attendant la suppression des doua
nes, réciprocité complète dans les traités
des douanes et affranchissement de droits
ponr toutes les matières premières.
4* Établissement Ypres d'un entrepôt
pour les douanes.
S* Exécution prompte du chemin de fer
d'Armentières Ostende.
Avant-hier midi, a eu lieu, au Temple
des Augustins, Bruxelles, en présence
d'une afflnenceconsidérable, la distribution
des prix aux vainqueurs au Tir internatio
nal.
Cette intéressante cérémonie était pré
sidée par S. A. R. ce comte de Flandre,
qui son entrée dans la salle, a été salué
par les acclamations enthousiastes de l'as
sistance.
La distribution des prix a été précédées
de l'exécution d'un morceau de musique
l'excellente fanfare des Chasseurs-éclair
urs.
La cérémonie était terminés 2 heures.
Les officiers belges de la légion mexi
caine sont débarqués cette semaine
Ostende.
Le bruit courtdit YEscautque de
nouveaux cas de peste bovine ont été con
statés Hoboken, dans une étabie avoisi-
nant celles qui ont été dernièrement
éprouvées par le fléau.
La statistique constate qu'en 4865,
malgré la sollicitude la plus active, 146
personnes ont été victimes d'événements
plus ou moins graves survenus l'occasion
du service des chemins de fer de l'État ou
dans les abords railway. Parmi ces person-
sonnes, 69 ont été tués et 77 blessées.
Les 69 personnes tuées comprennent 5
enfants, 6 femmes et 13 hommes étrangers
l'administration, outre 45 agents frappés
durant l'accomplissement le leurs devoirs.
D'un autre côté, 21 personnes étrangè
res l'administration ontélé blessées.
Voici maintenant quel a été le tribut
payé aux accident par les agents de l'ad
ministration 45 morts et 56 cas de blessu
res, total 101 victimes.
En 1864, il n'y avait eu que 29 morts et
56 cas de blessures, soit ensemble 85 vic
times.
Une douzaine de faux électeurs de
Deynze que la députation permanente du
conseil provincial de Gand n'avait pas ad
mis sur la liste pour l'élection du conseil
communal de Deynze s'étaient pourvus en
cassation. La cour de cassation, statuant
séparément sur chacun de ces pourvois,
vient les rejeter tous.
Nous trouvons les lignes suivantes
dans la Correspondance HavasM. le doc
teur Beskow, de Sœderhaum, a fait insérer
dans le journal de cette ville un article où
il signale comme insalubres les abat-jour
en papier vert, attendu que la couleur vertè
provientd'unematièrearsénicale qui,s'éva-
porant la chaleur verte provient d'une
de la flamme, attaque les yeux et les or
ganes respiratoires des personnes qui se
trouvent près de la lampe revêtue d'un,
abat-jour de cettecouleur.
Ajoutons que les papiers tapisser de
couleur verte présentent les mêmes incon
vénient. On cite un enfant qui, pour avoir
respiré pendant la nuit les émanations qui
s'en exalaient, tomba gravement malade.
On lit dans la Presse de Vienne: Le
système de désinfection employé dans les
égouts de Vienne, au moyen du vitriol de
fer, a eu pour résultat de détruire tous les
rats de cette ville. Le professeur Hyrtl se
plaignait dernièrement qu'il lui était pres
que impossible de trouver haut prix le
moindre rat pour ces expériences anato-
miques.
A la dernière réunion de la Société
entomologique de Londres, M. Jenner NVeir
appela l'attention sur quelques larves d'in
sectes appartenant probablement, d'après
l'auteur, l'espèce Tenebrioet que l'on
avait trouvées dans les bouchons de bou
teilles de vin d'Oporto. Ces larves avaient
causé bien du mal, ayant perforé les bou
chons si complètement que le vin s'est
échappe des bouteilles.
Heureusement que la cause de ces acci
dents est connue l'auteur avait employé
dans sa cave, du son au lieu de sciure de
bois pour séparer les bouteilles. A cette
occasion, M. Saundersrelate le failsuivant:
Il y a quelques temps, l'on versait l'en
trepôt de Londres une cargaison de peaux
infectée par des larves du dermestre lada-
rius; ces larves se sont portées en grand
nombre sur un tas de bouchons neufs
qu'elles ont dévoré de façon en rendre la
vente impossible.
Un nouvel exemple du danger de
mettre des épingles dans la bouche vient
de se produire Penzance. Une dame
Rawling, occupée étendre du linge dans
son jardin, avait mis entre ses lèvres une
certaine quantité d'épingles. Surprise par
un appel subit, elle se retourna dix sept
environ glissèrent dans la gorge. La plu
part y restèrent fixées.
La pauvre femme a enduré des souf
frances atroces; enfin, après des efforts
inouïs, on a pu retirer quatorze épingles;
trois ont coulé dans l'estomac. M™ Rawling
a échappé la mort, mais a souffert un vé
ritable martyre.
D'après l'estimation en gros qu'on
vient de faire des propriétés immobilières
du marquis de Westminster, l'un des plus
riches seigneurs de l'Angleterre, il résulte
que ces propriétés, converties en espèces,
donneraient un total de quarante six mil
lions de livres sterling, soit, en monnaie
française, un milliard cent cinquante mil
lions de francs.
FRANCE.
On lit dans la Gazette du Midi, sous la
date du 16 novembre
Hier se sont embarqués Marselle,
pour Civita-VecchiaM. le baron de Cha-
rette, commandantdeszouaves pontificaux;
M. Ferdinand de Charette et M. Alain de
Charette, officier au même corps; M. le
comte de bourbon-Chalus, ancien com
mandant des guides de La Moricière
Castelfidardo,accompagné de son fils. Vont
aussi s'engager, précédent bon nombre de
jeunes gens, M. Emmanuel Le Demours
d Ivory et M. de Monteynard. Le Quirinal
avait encore son bord une quarantaine
de volontaires belges et fiançais.
Les cadres des zouaves pontificaux ne
sont, il est vrai, pas encore entièrement
remplis; mais on annonce, de la Belgique,
un grand nombre de départs et la France,
de son côté, qui a fourni déjà beaucoup de
ses fils, voudra compléter les rangs des
légions pontificales.
On écrit de Roubaix, qu'un incendie
a éclaté samedi matin, dans la vaste fila
ture de M. Motte-Bossu. Les métiers
retordre comportant plus de 17,000
brochss, ont été brûlés et les bâtiments
détruits.
On lit dans la Gazette des Campagnes,
journal suisse Le Rhin est actuellement
si bas sur la frontière austro-suisse, que les
pauvres gens du Voralherg viennent, dans
je canton de Saint Gall, s'approvisionner
de divers articles, qu'ils emportent chez
eux pendant la nuit, en traversant le
fleuve gué, le plus loin possible des bu
reaux de la douane.
L'hippophagie a décidément gagné
son procès devant le public parisien. Il y a
aujourd'hui Paris 7 boucheries spéciales,
qui vendent environ 20,000 kilogrammes
de viande de cheval par semaine. On peut
déjà évaluer un million de kilogrammes
la consommation annuelle. C'est dis fois
plus de viande que n'en délivrent les vingt
bureaux de bienfaisance aux indigents as
sistés.
Jusqu'à présent, la viande de cheval a
été exempte de droit d'octroi. Elle se vend
de 25 c. i fr. le kil., suivant les morceaax
Il faut remarquer, en outre, que cette
viande se vend sans os, sans graisse, sans
réjouissance. La viande de cheval est plus
nourrissante que celle du bœuf. Les bou
cheries ayantl'habitudededonner au moins
un quart d'os ou de graisse qu'ils pèsent
avec la viande, on peut dire hardiment que
3 kil. de viande de cheval valent au moins
4 kilog. de bœuf.
Six charcuteries spéciales débitent du
saucisson fabriqué avec de la viande de
cheval, laquelleon ajoute moitié de viande
de porc.
Trois restaurants débitent d'excellent
bouillon de cheval 20 c. le litre et offrent
des repas confortables moins de I fr.
L'administration supérieure chargé un
vétérinaire très-habile de visiter les che
vaux avant et après l'abatage.
Les boucheries sont tenues avec une
grande propreté et révèrement visitées. Il
est défendu de vendre, non seulement la
viande des animaux malades, mais celle
des animaux qui auraient trop souffert ou
qui seraient exténués de fatigue.
La Normandie commence envoyer
Paris des chevaux qui sont vieux, mais.en
très-bon état. Us se reposent pendant quel
ques semaines, et on les abat ensuite. Les
morceaux 20 et 25 centimes la livre font
uu aussi bon bouillon que les morceaux
de bœuf de premier choix.
On dit: o Vieux bœuf, mauvaise viande.»
Il faut dvre le contraire du cheval. Les
vieux chevaux donneut de très-bonne
viande, et on peut en dire ce que l'on a dit
souvent propos du pain bis Viande de
2e qualité, moins agréable peut être, mais
plus saine et plus nourrissante que celle
de 1" qualité, qui sera toujours la viande
de bœuf.
On écrit de Niort la Gazette des Tri
bunaux Une affaire d'empoisonnement
excessivement grave sera portée la ses
sion de la cour d'assises du département
des Deux-Sèvres qui ouvria Niort le 3 dé
cembre prochain. Un habitant de la com
mune de Pressigny, arrondissement de
Parthenay le nommé Martin Reau mar
chand de bière, est accusé d'avoir empoi
sonné, avec du sublimé corrosif (teuto-
chlorure de mercure) 1° Marie-Jeanne
Reau, sa première femme, décédée le 17
décembre 1865; 2° Julie Bontemps, sa se
conde femme, décédée le 15 juillet 1865,
3° Abel Reau, son fils, issu de son second
mariage, décédée l'âge de dix huit mois,
le 27 janvier 1866. L'accusation reproche
en outre a Martin Reau un autre crime
couvert par la prescription l'empoison
nement, parle sublimé corrosif, de Pierre
Reau, frère de sa première femme, décédé
le 2 février 1853.
Ces crimes auraient été commis, suivant
l'accusationpar l'accusé Martin Reau,
NOUVELLES DIVERSES.
Paris. rS novembre.