dernièrement. Elle contenait 6 têtes de bé
tail; l'arrivée des vétérinaires une seule
bête était atteinte du fléau et a été abattue
immédiatement.
On écrit de Scheveningue (Hollande)
le 19 novembre Un douloureux specta
cle s'est déroulé aujourdbui sous les yeux
de notice population. Un navire mqnté par
iô marins a naufragé devant notre plage,
sans qu'il ait été possible de porter secours
aux malheureux en détresse, qui, pendant
deux longues heures, ont rômpll l'air de
leurs cris d'angoisse.
Là trichine, dont on croyait, être dé
barrassé, reparaît en Allemagne. L'Europe
parle de nombreux cas de mort par le tri
chine, qui se sont produits dans te Palati-
naL
L'Observer donne l'explication sui
vante du bruit qtji a couru de la mort du
prince de Galles, a la chassé
Il paraît qu'un mot du télégramme avait
été mal compris. La dépêche disait The
Prince's skùt in riding during the hunt tuas
admired. (L'habileté du prince durant la
chasse a été admirée.) On a lu The
Prince's is killed (le prince est tué...) in
riding during the hunt (en montant cheval
pendant la chasse.)
FRAHÇE.
M* l'évêque de Versailles vientd'adresser
au clergé et aux fidèles de son diocèse une
lettre pastorale sur l'impiété de notre épo-
ue et sur leà dangers qui menacent le
aiht-Siége. La même lettre prescrit des
prières extraordinaires.
Il est mort en France pendant l'année
4865,155 centenaires.
Les journaux de Vienne rapportent
que quelques industriels viennois ont l'in
tention d'établir Paris, pendant l'exposi
tion universelle et dans le palais du Cbamp
de Mars, une sorte de buvette monumen
tale où les différents vins de Hongrie et
d'Autriche, ainsi que la célèbre bière de
Vienne, seront vendus au verre.
Dernièrement, M. X..., droguistre
Paris, après avoir fermé son établissement,
s'endormit sur son comptoir. Il ne se ré
veilla que fort avant dans la nuit et voulut
aller se coucher. En cherchant se procu
rer de la lumière, il renversa Une tablette
sur laquelle étaient rangés plusieurs bo
caux. Un de ces bocaux, qui contenait des
sangsues, se brisa en tombant ses pieds;
un autre bocal se renversa sur sa tête et
le blessa assez grièvement. M. X... perdit
connaissance et s'affaissa sur le parquet.
Le matin, les voisins ne voyant pas la bou
tique s'ouvrir s'inquiétèrent. Ils firent ap
peler un ser rurier, et, en sentrant, trouvè
rent le malheureux droguistre paignant
dans une mare de sang. On crut tout d'a
bord a un assassinat, mais on ne tarda pas
s'apercevoir que les sangsues échappées
du bocal s'étaient attachées M. X... et
avaient sucé son sang pendant qu'il était
évanoui. M. X... est dans un état qui inspi
re les craintes les pluesérieuses
MEXIQUE.
Mexico, io octobre.
11 me tarde de vous donner des détails
sur le combat dIxmiquilpan.
Dans la nuit du 14 septembre, le colonel
Vandersmissen, qui l'on avait assuré que
l'ennemi n'avait que 800 hommes, partit
de Tula avec 350 hommes de sa légion. Un
officier et plusieurs soldats mexicains de la
localité lui servaient de guides.
Le lendemain, sept heures du matin,
le colonel arrivait Ixmiquilpan II fit mar
cher ses hommes sur les retranchements
élevés devant l'église, dont ils parvinrent
occuper le parvis la baïonnette, après
avoir enlevé une pièce d'artillerie.
Mais le bande de Martinez était de 4,500
hommes. Elle se barricada dans la tour et
dans les maisons voisines, faisant de là un
feu nourri, presque a bout portant, sur les
Belges, qui perdirent autour du colonel
quatre officiers. Dans une telle situation,
le colonel n'avait qu'à battre en retraite,
car il était convaincu de l'impossibilité de
s'emparer de la tour et des casernes, dont
ses hommes avaient tenté de forcer les
portes.
La colonne belge se retira alors en fai
sant le coup de feu, mais en restant en bon
ordre. Arrivée Mixquiala, ils trouvèrent
la route et les ponts barrés, et un gros de
cavalerie ennemie qui leur coupait la re
traité. Ils s'ouvrirent néanmoins un passage
en faisant des prodiges de valeur, et purent
enfin gagner Tula sans abandonner un seul
chariot.
Mes correspondances ajoutent qu'Ar-
teaga est un de chefs dissidents qui se
trouvent du côté de Mixquiahula et qu'il a
pris part l'action. On dit aussi que Esposo
s'était joint Martinez, qui commandait
Ixmiquilpan et que c'est devant ce grand
nombre d'ennemis que les Belges ont dû se
retirer, mais en prouvant une fois de plus
qu'ils savent se défendre et combattre avec
un sang-froid admirable.
J'ajouterai que le colonel Vandersmissen
est brave, courageux, qu'il sait parfaitement
commander et mener ses hommes au com
bat, mais que son courage va souvent jus
qu'à la témérité, et qu'en cette occasion on
peut lui reprocher de ne pas avoir pris
avec lui toutes les forces dont il pouvait
disposer.
La perte des belges a été de quatre offi
ciers tués sur le champ de bataille, les
lieutenants Adam et Camille Stassin, ce
deruier est mort des suites de ses blessures
le 30 septembre, et les sous-lieutenants
Brabant, Debeunie et Debecque.
Le sergent Fourdain, le caporal Mar
chand et les soldats Lienard, Van Aerde,
Vaunieuwenbérg et Vancaueghemsont éga
lement tués.
Le caporal Affenaert et les soldats Nu-
net, Gilles et Corbry sont prisonniers. On
ne sait pas le sort de sous-lieutenant Du-
tranois.
Les blessés sont nombreux, mais la plu
part sont on voie de guérison.
Officiers blessés Le capitaine Barré,
la nuque; le lieutenant Husson, au bras; et
les sous-lieutenants Marx, Wolters, Scho-
pens, de coups de feu aux jambes.
Sous-officiers et soldats Les sergents-
majors Buys, cinq balies l'ont atteint; Van-
benboudt a une balle dans le côté, et Du-
jardin une forte fracture au bras. On craint
d'être obligé de lui faire l'amputation. Le
sergent-fourrier Debuck, une balle dans le
bras, sans lésions; le sergent Dardenne, un
coup de feu la hanche; le caporel Noir-
sain, une balle dans la cuisse; le caporal
Pirotte, la tête; les soldats T'Saspierre,
Rombaux, Wellekens, Dehaeseleer, Corne-
lissen, Vanvorlelle, Deblant, Ad. Coopens
et Van Darame, atteint de deux balles dans
le ventre.
Tous sont parfaitement traités l'hôpital
militaire français,où ilsonlété transportés,
et ils se louent des soins des infirmiers et
de la sympathie que leur montrent les sol
dats français.
On cite parmi les officiers et soldats qui
se sont les plus distingués le lieutenant
Camille Stassin, qui avait enlevé un dra
peau et pris une pièce d'artillerie. Il avait
reçu quatre coups de feu presque au même
instant et avait pu être transporté Tula,
mais malheureusement il n'a pu sprvjvre
ses blessures; le capitaine Barré, et le
sergent Cçocityç un luxembourgois
qui a tué cinq lanciers.
On attend le reste de la colonne, qui est
Tula en ce moment. De cette manière
tout le contingent belge va de nouveau se
trouver Mexico et y attendra la décision
qui va être prise son égard par le gou
vernement mexicain, car les cadres sont
bien réduits et ces braves jeunes gens ne
sont plus assez nombreux pour aller en
colonne sans d'autres forces et sans artil
lerie, ce qui leur a surtout manqué jus
qu'aujourd'hui.
L'Empereor, après avoir fait une visite
assez longue aux blessés belges l'hôpital
San Geronimo, leur a remis lui-même les
insignes des décorations suivantes, qui leur
sont accordées par un décret impérial du
9 octobre
Chevaliers de Cordre de la Guadalupe
MM. les sergents-majors Girardin et Buys.
Médaille en or du mérite militaire MM.
le garde Debaeseler, le sergent fourrier
Debuck, le sergent Dardenne et le caporal
Noirsain.
Médaille en argent du mérite militaire r
MM. le sergent-major Vandenhoudt, le ser
gent Pirotte, les gardes Rombaux, S'Tas-
pierre, Deblant, Wellekens, Van Damme,
Ad. Copens, Vanvortelle et le sergent Cro-
cius. Le fourrier Hoomans, me dit-on, a
également la croix en argent; MM. le capi
taine Barré, le lieutenant Husson et les
sous lieutenants Marx, Wolters et Scopens,
la médaille militaire en bronze.
Les nouvelles reçues de l'intérieur prou
vent une fois de plus que les dissidents^
maîtres d'une grande partie du territoire,,
avancent grands pas vers la capitale, que-
la situation est tout fait perdue si S. M.
l'Impératrice n'apporte pas avec elle de
bonnes nouvelles et surtout de l'argent.
C'est le To be or nol to be de l'empire.
Cure du Pape Rome, 21 juillet 1866: La
santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis
que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses
repas de la Revalenta Arabica du Barry,
qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa
Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle
ressent de cette excellente farine dont elle prend
une assiettée b chaque repas. Correspondant de la
Gazette du Midi.
Paris, ao novembre.
2
Onguent et Pilules Uolloway. Les Meil
leurs amis. Quand une mauvaise santé s'empare
de l'hommeque De donnerait-il pas pour I»
changer? Holloway pour peu d'argent, offre h tous
les valéludioaires les moyens de recouvrer lenr
santé et de renouveler leors forces. Ses remèdes
produisent invariablement les plus satisfaisants ré
sultats, quand la digestion, la circulation et les
nerfs sout en défaut. Les Pilules purifient le sang,
balancent sa circnlation, fortifient l'estomac, amè
nent le foie, h une saine action et chassent toutes
les douloureuses affections des intestins sur lesquels
ils opèrent doucemeot, mais efficacement comme
apéritifs. Les maladies do caractère le plus alarmant
qui ont triomphé de tout autre traitement, ont cédé
graduellement au traitement par les Remèdes Hol
loway qoi se sont toujours montrés les meuillenrs
amis du malade.
Voici encore un petit extrait des 65,ooo gnéri-
sons sans médecine par la délicieuse Revalenta
Arabica Du Barry,qui, b quelques sous par jonr,
économise cinquante fois son prix en d'autres
remèdes. N* 62,812, Liège, le i4 novembre
i865. Atteint de dartres au bas des jambes depuis
x851 et trouvant que le mal ne faisait que s'em-