AVIS.
YPRES.
Un sermon de charité sera prêché par
le 11. Père Symphorien, supérieur des Ré-
collets Argenleuil, le 30 novembre, âf'5
heures du soir, l'église S* Martin.
Le Moniteur belge rappelle au public qu'en
vertu d'un arrêté du gouvernement fran
çais en date du 27 prairial an 'ix, encore en
vigueur, il est formellement interdit, sous
des peines très-sévères, d'introduire dans
les colis destination de la France des let
trés cachetées ou non cachetées, ainsi que
tous journaux, ouvrages périodiques, pros
pectas, circulaires, avis divers, imprimes,
lithographiés ou autograpbiés.
MM. Visart de Bocarmé, Timmerhans
et Fritz de Lannoy vienbent, dit-on, d'a
dresser au ministère de la guerre des de
mandes de prolongation de congé, afin de
ne pas abandonner la légion mexico-belge,
dans un moment aussi critique que le mo
ment actuel. saoïlsn eenolob ca
On lit dans un journal de Charlerojr:
Un fait de profanation de sépulture vient
d'être découvert Lodelinsart. Le fossoy
eur de cette commune, qui exerce en même
temps la profession de menuisier, s'intro
duisait la nuit dans le cimetière et en ex
humait les cercueils nouvellement déposés,
qu'il avait soin de recouvrir de terre très-
légèrement. Après en avoir retiré le corps,
il emportait le bois, qui lui servait con
fectionner des meubles.
C'est, dit-on, la suite d'une querelle
dé ménagé que cette action monstrueuse
est parvenue aux oreilles de la justice. La
femme de se misérable, pour se venger des 1
mauvais traitements que son mari lui fai
sait subir et qui l'avaient forcée de quitter
le domicile conjugal, l'a dénoncé.
A la suite d'une visite domiciliaire, un
cercueil d'enfant, enterré de la veillé; a été
saisi, ainsi qu'une quantité de boules, de
poignées, de christ et d'objets divers en
cuivre qui garnisent d'ordinaire les cer
cueils.
La justice instruit en ce moment cette
affaire.
Il y a quelques jours, on trouvait sans
vie, dans une cave de la place Sébastopol.
une femme qu'on crut être la femme Rous
seau.' Son mari l'avait reconnue, il s'était
empresséde commander des lettres de faire
part qu'on.distribuait hier dans la section
NVazemmes, des voitures en assez grand
nombreetc.
Le convoi, retardé par suite des for
malités judiciaires; devait avoir lieu la
Madeleine. Tout était parfaitement orga
nisé, quand hier, vers le soir, la vraie
femme Rousseau ^apparaissait devant son
mari... Celui-ci serait bien tombé la ren
verse; mais il parait que ses démonstration
de joie ne tinrent pas de l'enthousiasme.
Ce retour se répandait comme l'éclair
dans tout le quartier, et, en moins d'un
quart d'heure, il se forma dans h rue de
Wagram un rassemblement déplus de mille
personnes. Qu'on juge des commentaires
auxquels se livra cette foule.
Quant Rousseau, dès qu'il fut sûr que
sa femme était bien vivante, il songea
contre-manderconvoi, voitures, etc. Ilcom-
mença par chercher un secrétaire pour an
noncer que sa femme n'était pas morte.
Voici le texte de cet avis
Rousseau a l'honneur d'informer ses
amis et conna;ssances que, par suite
d'une erreur déplorable, sa femme n'est
pas morte. Il les remercie vivement de
leurs bonnes intentions. "Mk
Cet avis, comme les billets, fut lancr
dans la section. Il partit ensuite réclameé
20 fr. d'arrhes qu'il avait payés au loueur
de voitures, puis 125 fr. au médecin Pau,
qui avait assisté l'autopsie pratiquée par
M. Houzé de l'Aulnoit.
Mais il paraît que l'Esculape tient
conserver ses honoraires. L'état civil a
aussi dressé l'acte de décès, auquel la fem
me Rousseau a dû, dès ce matin, faire op
position. Elle veut absolument vivre et
qu'on le sache.
Ce-qui a donné lieu cette erreur dé
plorable, comme dit Rousseau, c'est que sa
femme a une ressemblance frappante avec
la personne trouvée place Sébastopol. Elle
a le même âge, la même physionomie et
elle est bossue comme elle. Du reste, il faut
que cette ressemblance soit bien grande
pour que Rousseau lui-même, son mari,
ait pu s'y méprendre.
Le retour de la femme Rousseau était
ce matin lesujetde toutes les conversations.
Toute la ville en est pleine en ce moment.
M. H. Sainte-Claire Deville, membre
de la commission nommée par M. le préfet
de la Seine pour l'étude du choléra, fait
part d'une obsérvation qu'il qualifie avec
raison de très importante, sur un cas de
guérison presque immédiate d'un choléri-
quearrivé la dernière heure. Voici ce que
nous lisons dans une feuille parisienne:
Mes collègues de l'Académie, dit M.
Deville, MM. Pelouse, Pasteur, Bernard,
ont pu juger de la rapidité de la cure. Le
choléra n'existe plus Paris, mais quelques
cas isolés apparaissent encore en Europe.
Il est bon d'indiquer le moyen prophylacti
que employé par M. le docteur Lorain, pro
fesseur agrégé de la faculté de médecine,
pour qu'on en vérifie au plus vite la vérita
ble efficacité.
Le cholérique traité était l'hôpital
Saint-Antoine. C'était le 27 septembre.
Tous les remèdes ordinaires avaient été
employés vainement. La rigidité cadavé
rique commençait se manifester. Puis-
je tenter un essai? demanda M. Lorain aux
médecins qui l'entouraient.
Sur leur réponse affirmative, l'opération
commença. Une incision fut faite la veine
du bras et l'aide d'un ingénieux appareil
oui put injecter dans le corps 400 gram
mes d'eau chaude 40 degrés, sans laisser
entrer le moindre globule d'air. Dix minu-
tesaprès l'opération le malade se soulevait,
parlait, demandait boire; le lendemain il
1 étajfrguéfti i no'i oop anoTom ions*!
Un journal spécial, l'Ingénieur, donnajt
il y a quelques jours des détails très-éten-
dus sur l'état de la flotte est devenue inu
tile, comme le disait sir John Packington,
parce qu'elle n'est plus en rapport avec
les nouveaux systèmes d'attaque et de dé
pensant moitié moins de ce que coûterait la
construction dé nouveaux vaisseaux cui
rassés et armés d'après les derniers perfec
tionnements.
Ces vaisseaux sont au nombre de qua
rante-sept; sept vaisseaux trois ponts et
quarante deux ponts. On proposerait de
supprimer le pont supérieur et de le rem
placer par des tourelles (de petites tours
telles qu'en portait le Monïtor américain).
Les dépenses pour un vaisSeau disposé
s'élèveraient 100,000 livres srerling (2
millions 500 mille francs) tandis que la
construction d'un vaisseau nouveau sur le
même modèle coûterait 250,000 livres
(5,750.000 fr.). Les frëgatés et corvettes
qui ne sont pas comprises dans ce calcul
serviraient, en cas de guerre, de coureurs,
d'estafettes, etc.
Le Times recommande aujourd'hui Pad-
option de ces plans qui permettraient la
marine anglaise de reprendre la supréma
tie qu'elle a perdue dans ces derniers
temps. En tout cas, dît if, l'Angleterre
seraitsur le même pied que les Etats Unis.
VILLE JLÏPRES.
L'Administration communale a l'honneur
de prévenir les intéressés que la commission
mentionnée Carticle 7 de la loi du 8 Mars
1810, pour recevoir les demandes et les
plaintes des propriétaires qui soutiendraient
que les emprises faire sur le territoire de
cette ville pour ta construction du chemin de
fer direct (CYpres vers Roulers, n'entraîne pas
la cession de leurs propriétés se réunira le
Mardi 11 Décembre 1866, midi, en la Salle
Bleue de C Hôtel de Ville.
Fait Ypres, le 28 Novembre A8GÙ.
snnôb ïoo a iluoona .ix e
•0108 en»?ibifiô P* BEKE*
nouvelles diverses.
Résurrection d'une morte. Nous
lisons dans le Propagateur de Lille
ANGLETERRE.
Pilules Holloway. Con»iciiou Conscien
cieuse. Aucune mise de fonds ne peut être plus
profitable que celle qui assure uoe bonne santé. Il
est au-dessus de toute contestation que les Pilules
Holloway qui De coûtent qu'uae bagatelle, triom
pheront de toute maladie. Dans toutes les nom
breuses espèces de dyspepsie ou d'iodigestioD ces
purifiantes et apérili.es Pilules, secondées par une
nourriture simple et modérée, réussiront complè
tement. Une longue indisposition, résultant d'un
mauvaise appétit ou d'une assimilation imparfaite,
disparaîtra, grâce ce traitement, et les Dansées,
ainsi que les goûts désagréables a la bouche, les
migraines et les ennuyeuses conséquences du flegme
qui le matin, frappent les personnes atteintes de
dyspepsie, seront détruites par ces balsamiques et
fortifiantes Pilules.
Cure pu Pape Rome, ai juillet 1866 La
sauté du Saiot-Père est excellente, surtout depuis
que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses
repas de la Revalenta Arabica du Barry,
qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa
Saioteté ne peut assez louer les avantages qu'elle
ressent de cette excellente farine dont elle prend'
une assiettée chaque repas. Correspondant de la
Gazelle du Midi. -, i -)S»o-saV> nk
La Revalenta Arabica Du Barry, délicieux
aliment réparateur, a opéré 65,ooo guérisons sans
médecine et saos purger. Elle économise mille fois
son prix et d'autres remèdes, rendant la parfaite
santé des organes de digestioD, des nerfs, ponmons,
foie et membrane muqueuse, aux plus épuisés
même, dans les mauvaises on laborieuses digestions
(dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations
habituelles, hémorrhoïdes, glaires, vents, palpita
tions, diarrhée, gonflement, étourdissement, bour-
doDuement aux oreilles, acidité, pituite, nausées
et vomissements même en grossesse, douleurs,
aigreurs, crampes et spasmes d'estomac, insomnies,
toux, oppression, astbme, bronchite, pbthisie (con
somption), dartres, éruptions, mélancolie, dépéris
sement, rhumatisme, goutte, fièvre, catarrhes,
hystérie, névralgie, vice du sang, bydropisie, man
que de fraîcheur et d'énergie ner»ense.
DU hahry, 12, rue de l'emeereur, bruxelles. Èit
boites de i|4 kit., 2 fr. 25; t|2 kil., 4 fr. 1 Kil., y fr.; 2 i|a
kfl„ 16 fr., 6 kil., 32 fr. 12 kil., franco, 60 fr. Contre bon
de poste. La liera Ion ta chocolatée dii Barry. Atinieijt'Vxrjuis
pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et
fortifiant les nerfs et les cha rs, sans causer de maux de tète,
ni échaulfemeut, ni les autres inconvénients des chocolats or-
dioairrment en usage. Eu boîtes de 12 tasses, fr. 2-25; 24
tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. y; 288 tasses, fr. 32: 5y6 tasses, 60
fr. Se vend Yprès .chez M Mfrïsou, pharm.; becuwë,
ph. G. EYS, ph.; MAHIEU, confiseur, et dai^s toutes
les villes, obez les premiers pharmaciens, épioiers et confiseurs.
les bourgmestre et écheviks,
PAR ORDONNANCE
Le Secrétaire,
J. DECODT.