ÉTAT-CIVIL D'YPRES, dans laqelle M. le commissaire de police Moenaert fut blessé au front; l'auteur de ces blessures devint le point de mire des gardiens de l'ordre, mais les défenseurs de la patrie, en assez grand nombre, réussi rent le retirer trois fois de leurs mains; finalement les premiers réussirent s'em parer du soldat en question et le conduisi rent en lieu sûr. Les autres ne furent point arrêtés. Les départs des volontaires allant s'engager dans l'armée pontificale, un in stant ralentis par l'épidémie, reprennant dans une proportion toujours croissante. Le mois de novembre seul a vu paVlir plus de 100 volontaires. Dans ce nombre, composé en parties presque égales de Belges et des Hollandais, se trouvaient plusieurs jeunes gens retour nant pour la deuxième et même pour la troisième fois mettre leur dévouement au service du Saint-Père. M. Herman Franquinet, sous officier au régiment des zouaves pontificaux, a quitté Arlon hier matin, pour retourner Rome. Appréciant les dangers qui entou rent le Saint-Père, ce généreux jeune hom me, dont le congé expirait le 20 de ce mois, se hâte d'aller reprendre leposted'honneur qu'il occupe. (Voix du Luxembourg.) Un épouvantable malheur, dit le Propagateur du Nord, vient d'arriver au hameau du Brun Pain, Tourcoing. Vers minuit, le feu se déclara dans une maison d'ouvrier de fabrique, habitée par une femme et ses quatre enfants âgés de quinze mois neuf ans. Le père de famille était absent. La mère éveillée par les flammes qui envahissaient la chambre commune, s'élance sans perdre son sang-froid pour éteindre l'incendie; mais n'y pouvant pas parvenir, elle donna l'alarme en suppliant de sauver ses enfants. surhumains f our pénétrer dans la maison. L'un deux fut même si gravement brûlé que sa vie, dit on, serait en danger. Tout fut inutile. La maison fut détruite, et on retrouva sous les décombres les cadavres entièrement carbonisés des quatres pauvres petites filles. Cet événement a produit la plus pénible émotion dans la ville. On lit dans le Times La vendange qui vient de se terminer Madère a été plus abondante qu'on ne l'avait espéré. Le produit est évalué 2,200 pipes, 800 envi ron provenant du nord, et 1,400 du sud de File. La culture de la canne sucre conti nue, et empêchera de planter, quant présent, de nouvelles vignes. Les bons vins vieux dans l'île, âgés de vingt trente ans, deviennent de plus en plus rares chaque jour. Ils valent de 120 150 liv. st. la pipe sur les lieux. On raconte au sujet du séjour de Victor- Emmanuel Venise unecurieuse anecdote: En sortant de la galerie de Saint-Marc, son attention fut attirée par une grande dalle rouge qui interrompt brusquement la mo saïque du pavé. 11 demanda quel souvenir rappelait celle dalle; le conservateur ré pondit: C'est sur cette pierrequele puissant empereur Barberousse rendit hommage au pape Alexandre III. Le patriarche de Venise, qui se trouvait côté de Victor- Emmanuel, reprit la parole pour raconter les violences et les usurpations de l'empe reur d'Allemagne contre le Souverain Pon tife, puis les revers et les châtiments qui vinrent le frapper, et enfin l'éclatante hu miliation de Barberousse devant le pape Alexandre III; l'empereur fut forcé, pen dant quatorze ans, d'errer en Italie, en France et en Allemagne, a C'est donc ici, Majesté, sur cette pierre, que fut brisée toute l'habileté déployée contre le Pape par le plus puissant empereur de ce temps. C'est ici que l'homme devant lequel le monde tremblait, et qui avait réduit Milan en poussière, dut enfin plier le genou de vant le Vicaire de J.-C. Après ce récit, Victor-Emmanuel, visi blement impatienté se tourna vers le baron Ricasoli et lui dit: Tempi passati! n'est ce pas, cher baron? Tempi passati! Passés pour Barberousse, mais venir, peut être, pour Victor-Emmanuel. UNE ÉTOILE DANS LE CIEL DE L'INDE. I nn .t J vu v/XYv* ITALIE. Cure du Pape: Rome, 21 juillet 1866: La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'absteoant de tout aotre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Correspondant de la Gazelle du Midi. Les gastrites, gastralgies, toux, consomption, dépérissement poor lesquels la médecine n offre aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par la délicieuse Revalenta Arabica Du Barry, de Londres. Cure N* 62,476, Dieu soit béni! la Revalenla Du Barry a mis fin mes 18 ans de souffrances horribles de l'estomac et de mauvaise digestion. J. Compare!curé. S" Romaine-des- Isles. Cure N° 65,311. Dieu soit béni! votre délicieuse Revalenta m'a sauvé la vie et rendu la santé. A. Brunellière, curé. Vervant. Cure N" 55,86o. M11" Gallard,'rue du Grand-S'-Michel, 17, Paris, d'une phihisie pulmonaire. Cure N' 47,421. M11' E. Jacobs, de souffrances horri bles des nerfs indigestions éruptions hystérie mélancolie. 7 l)u BARRY, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. -- En boiles de 1kiL» 2 fr. a5; i|2 ki 14 fr. i ktl., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.6 kil., 32 fr. t2 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La iievalenta chocolatée du Barry. A liment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et r .m—. ts.a uv.lV, ico Uia-iS. Se»*..» uauset ue ruaUX de lête^ ni echauffement, 'es autres inconvénients de> chocolatsor- dinairriueut en usage. E11 boîtes de 12 tasses, fr. 2-25; 2^ tasses, fr. 4; 48 tasseS, fr. 7; 28S tasses, fr. 32; 5y(5 tasses, 60 fr. Se vend Ypres .c/iozMM. FRYSOU, pharm.; BECUWE4 ph. G. VEYS, ph.; MAH1EU, confiseur, et dans toutes les villes, chez les premiers pharmaciens, épiciers et coufiseut s. Pilules HollowayAvis confidentiel. A toutes les personnes qui souffrent des migraines provenant de la bile, de dérangements d'estomac et de toutes autres affections bilieuses, ou de flatu lence, ces Pilotes sont chaudement recommandées, comme le plus sain, le plus prompt et, eofin, le meilleur moyen d'obleoir un soulagement, sans affaiblir ni irriter le système nerveux. Les Pilules Holloway sont spécialement serviables poor chasser les excès de bile qui ordinairement causent la fièvre, moins qu'un traitement ne soit adopté sans délai. Dans les cas d'asthme, de bronchite et de congestion des poumons, ou peut être certain qo elles chasseront tont danger. En purifiaut et régularisant la circulation, elles préviennent radi calement les rechûtes. En excitant le foie h nne bonne sécrétion de bile et en la chassant prorap- letneol du système, ces Pilules préserveront des abattements d'espritdes apathies et de ces désa gréables seosations souvent appelées «nerveuses.» CE QUE LE GOUVERNEMENT BRITANNIQUE A FAIT POUR L'INDE ANGLAISE. Lorsque la foudre descend, elle apparaît tous, c'est clair pour chacun et même, après qu'elle s'est dissipée, nous voyons, ou nous pensons voir, daos les cienx, une traînée lumineuse. Sons la calotte terrestre, il y a des découvertes qui nous apparais sent aussi brillautes et aussi soudaines mais elles se dissipent ou deviennent des astres fixes poor les âges futurs, suivant la vérité qu'elles portent avec elles. Lorsqu'Holloway annonça qu'avec deux spéci fiques—une boîte de Pilules et un pot d'On guentil avait découvert les remède9 pour tontes- espèces de maladies internes, et externes, le public reçut cette sérieuse déclaration par des rires, et le prit pour on de ces médecins éphémères qui, de temps en temps, apparaissent l'borison, seulement pour être engloutis dans les ténèbres, au-dessus desquelles leur folie les pousse s'élever. Mais les anuées s'écoulèrent, et toujours l'étoile d'Hollo— way a maintenu sa place, la seule lumière fixe parmi les ténères amoncelées de l'ignorance et de la contradiction de la Faculté. Elle a enlargi sa sphère! elle s'est élevé au plus baut point du zénith, et maintenant, après plus d'un quart de siècle, son rang, comme la planète de la régénéra tion médicale, est reconnu par les cinq-huitièmes delà race humaine; et même ceux qui n'approu vent pas ouvertement sa méthode, ont la secrète conviction qu'elle est la seule qui triomphe sûre ment de la maladie. Dans l'Iode Anglaise, les remèdes Holloway ne furent reçus tout d'abord, qu'avec peu de faveur. Les indigènes avaient le préjugé de croire que c'était un moyen de les vaincre. Cependant, de consciencieux essais de ces remèdes leur attirèrent, là, comme partout ailleurs, uoe vogue légitime et durable. Mettant de côfé les mesquines formules de l'étiquette, qui Dagoèrent eussent empêché plusieurs têtes cooronnées de l'Europe de recom mander publiquement ces remèdes, bieo qu'ils reconnuseot daus leur for intérieur dépendre d'eux seuls, poor la guérisoo de la plupart de leurs mala dies, ou de celles de leurs familles, les Rajahs et les Princes indigènes de l'Inde Anglaise ont donoé un bel exemple leurs sujets, en adoptant publi quement ces simples, mais irrésistibles restauratifs. MM. Little et C", de Singapour (agents d'Holloway pour la vente de ses médecines), déclarent qu'ils ont beaucoup de commandes royales, et que, parmi les plus récentes, se trouve celle-du Roi, de Siam, qui a demandé un grand assortiment de Pilules et d'Onguent pour son usage et celui de sa maison. Ces déclarations soot trop sincères, et trop faci les contredire si elles n'étaieot pas vraies, pour admettre le moindre doate. Au contraire, nous savons qu'elles ne sont rien moins que la pure vé rité: si l'on nous demandait, d'indiquer le plus grand bienfait rendu l'Iode Anglaise par le Gouvernement Anglais, nous songerions infalli- blementà la condition physique de la population indigène améliorée, puisque ces précieux remèdes ont préservé des milliers d'existences qui jadis succombaient sons les maladies, faute d'un traite ment convenable. Free Thinker. DU 30 NOVEMBRE AD 7 DÉCEMBRE INCLUS. Naissances 9. Sexe masc. 1, sexe fém. 8. Mariages. Seys, Romain, corroyeur, et Herremao, Virginie, dentellière. Décès. Verviscb, Cécile, 63 ans, sans pro fession, veuve de David Derycke, rue longue de Thourout. Verhaegbe, Barbe, 63ans,religieuse, rue de Lille. Reynoudt, Pélagie, 87 aos, den tellière, épouse deFraDçoisCherchié, rue deMeniD. Enfants au-dessous de 7 ans 5. Sexe masc. 2, idem fém. 3. ÉTAT-CIVIL DE POPER1NGHE Du 30 Novembre au 9 Décembre Inclus. Naissances 7. Sexe masc. 4, sexe fém. 3. Mariages. Penio, Louis, 4o ans, maçon, et BussonEugénie, 26 ans, célibataire, ouvrière. DÉCÈS. Malbrançke, Charles, 20 aDs, céli bataire, particulier. Bortier, Rosalie, 65 ans, couturière, veuve de Louis Verhaegbe, roe Saint Michel. Cootteoier, Barbe, 80 ans, tricotteose, célibataire, roe S' Michel. Wyckaert, François, 75 ans, pipier, veuf de Jeanne GuysonSchoude- montboek. Enfants au- dessous de 7 ans 2. Sexe masc. 1, idem fém. 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2