D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 5Qme Année. Mercredi 26 Décembre 1866. 5,137. La Cbambredes représentai) tss'est ajour née,samedi, jusqu'au 15 janvier, après avoir voté le projet de loi fixant le contingent de l'armée pour l'exercice 1867, les demandes de crédits provisoires pour les départe ments de là guerre, des travaux publics et dès finances, et le traité avec le Japon. Dans le cours de laséance, M. le ministre de l'intérieur a déposé sur le bureau un projet de loi relatif aux expropriations par zones. Avant de prendre ses vacances, la Cham bre a tiré au sort-les noms des membres de la dépulation chargée de présenter au Roi les filicitaiions de cette assemblée, la réception du jour de l'an. La dépulation de la Chambre des repré sentants chargée de se rendre au palais, le 1" janvier, avec le bureau de la Chambre, l'effet de féliciter le Roi, la Reine, et la famille royale, l'occasion renouvellement dq l'année; est composée de MM» Jouet, V^n- humbeeck, de Woelmont, Bruneau, Vle- minckx, Kervyn de Lettenbove, Van Wqra- beke, O'Hane Steenhuyse* De Mo or, Saba- lier et Noielteirs. On a prétendu1 que le renchérissement du prix de la viande, qui s'est produit dans ces dernier» temps, est la>conséquence des mesures provoquées par l'épizootie, et que, pour y remédier, il y a lieu de mobilier ces mesures, en tant qu'elles peuvent avoir pour effet d'agir sur le mouvement du commerce extérieur. Le Moniteur publie, sa partie non offi cielle, un article d'où:il résulte que ce ne sont pas les modifications produites dans le>mouvementcommercial par les mesures prises l'occasion de l'épizootie qui ont provoqué le renchérissement du prix de la viande cerenchérissement, dit le journal officiel, est dû d'autres causes et avant tout, au. déficit des récoltes et la hausse des mercuriales, qui en a été la conséquence forcée ce sont les céréales et les farineux qui jouent le rôle prépondérant dans l'ali mentation publique, et doot le prix, par cela même, règlelecours desautresdenrées. Sauf en ce. qui concerne les porcs, l'égard desquels aucune mesure douanière n'a été prise en 1865, les différences con statées entre les résultats définitifs du mou vement commercial des quatre derniers mois de 186âet ceux des quatre mois cor respondants des années 1864 et 1865, sont fort peu importants, puisque en 1865, comparé 1865, par exemple, il n'y a qu'un excédant d'exportation de 511 tètes pour les bêtes bovines et un déficit de 582 têtes dans l'importation des moutons, Des arrêtés royaux du 17 décembre ac cordent aux. administrations communales ci après désignées les subsides suivants pour l'exécution de travaux.de voierie et d'assainissement S'*Croix, 1,565 fr.Westcappelle, 1,944. Mariakerke, R558».Avecappelle, 508. Bôvekerke, 186. Keyem, 240. Leysele,550. Wercken, 500. Messines, 700. Dickebusch, 194. Reninghelst, 1,500. Becelaere, 155. Mouscron 2,015. - Ifi., 582, - Wervicq, 2,200. LE PBOPACATEUR FOI CATHOLIQUE. - C03iSTJTUTWf( BEIGE. REVUE POLITIQUE. )i i'.OjU<>) 1ÎHU 11 fil |i \i tfp MïlOf! On se rappelle que daos son Allocution codsîs- tofiale du 39 octobre, le Souverain Pontife, en condamnant Iles actes -du gouvernement russe b l'égard du clergé catholique de l'empire, annonça la publication prochaine d'une série de documents destinés b mettre en lumière les efforts qu'il n'a cessé de faire depois le commencement de son pontificat pour remédier aux maux de l'Eglise catholique en Russie et en Palogoe. Gette impor tante publication vient de paraître.. Elle, commence par le récit de l'entretien de l'empereur. Nicolas avec Grégoire XVI et finit par celui de cette fameuse audience où l'ambassadeur du czarle baron deMeyendorffpoussa l'incon venance jusqu'à insulter le Sainte Père jusque dans son cabinet, eo disant que le catholicisme n'était antre chose que la Révolution. On sait que Pie IX, justement indigné d'un pareil outrage, coogédia le baron de Mejendorff, qui ne tarda pas b quitter Rome pour retourner en Russie. Depuis lors, non-seulement le gouvernement du czar q'a pas fait auprès du Souverain-Pontife la moindre démarche teodant b désapprouver l'in qualifiable conduite de son chargé d'affaires; mais il semble, au contraire, avoir mis un rmuteau zèle b opprimer l'Eglise catholique et b sévir contre ses mioistres. Eo face d'une lelle attitude, Pie IX oe pouvait mieux faire que de mettre sous les yeux dés cours étrangères les pièces les plus récentes de ce grand procès entre la Papauté et le gouvernement orthodoxe, ou pour mieux dire, entre la vérité s'appuyant sur le droit et la justice, et l'erreur, forcée comme toujours de recourir b la violence pour soutenir sa cause. On dit que la mission de M. Tonello est pure ment religjeose on en conclut qu'il y a beaucoup de chances pour qu'elle réussisse. Mais les questions religieuses ne peuvent jamais être complètement séparées des questions, politiques. Les. unes et les autres se touchent toujours par quelque pointet cela est surtout vrai aujourd'hui en Italie. Aucun incident, depuis le départ des Français, n'est venu troubler le, calme, dont jouit en ce mo ment la capitale du monde chrétien. La tranquil lité est parfaite b Rome, et l'on y reçoit les meil leures nouvelles des provinces. L'armée pootificale a pris ses quartiers, et jusqu'ici le parti révolution naire n'a révélé sa présence que par les rivalités qu'il cherche b provoquer entre lès zouaves et la le'gion française d'Aotibes. Mais l'excellent esprit qui aoime ces deux corps et surtout le dévoue ment exemplaire des volontaires franco-belges b la cause da Saint-Père rend ces tentatives stériles. Il est* également question d'organiser une garde citoyenne qui aurait spécialement pour mission de maintenir Rordre et qui aurait ses quartiers au Vatican. Ce projet dû b l'initiative de plusieurs patriciens, aurait l'avantage de faire concourir ac tivement l'élément romain b la défense d'une autonomie plus menacée que jamais par les convoi tises du dehors. Une grande incertitude règne encore au sojet des résolutions de l'Empereur Maximilien. D'après la Nouvelle Presse libre de Vienne, il aurait ré solu de remettre le gouvernement entre les mains d'une commission qui serai: chargée de convoquer le peuple mexicain, pour qu'il ait h choisir entre la République et l'Empire. Un projet d'assemblée constituante b réunir b Vieone dans le second mois de l'anuée prochaine, pour les pays situés eu deçb de la Leitha, s'accré dite en Autriche. Lb nous redoutons une crise. L'Irlande se rassure; elle ne craint plus de voir un beau matin, b son réveil, les autorités anglaises renversées et un gouvernement feojao gouvernant eo lenr place. Et pour dire toute la vénié,l'Irlande, la véritable Irlande n'a pas eu cette crainte un seul moment; mais c'est un seotiqieul qu'à Londres, dans les colonnes du Times et dans celles du Morning Herald, 00 se faisait un devoir de loi iospire;. Ou voudrait faire açcroirg aux Anglais que si elfe perdait la domination ou.les lois de l'Aogleierre,l'Irlande se regarderait comme perdue. Au fond, le danger n'a jamais existé que daos l'imagioatioo des Anglais. Ces. derniers n'aiment pas être pris au dépourvu par les événements; aussi leur arri«e-t-il de prendre des précautions inotiles. Les arrestations ont cessé dans toute l'Irlande; on sait que Stepheos, le redoutable chef fenian, n'a pas quitté les Etats-Unis; et l'on se flatte qu'il oe peut plus partir sans qu'à l'instant même le câble atlanliqne en transmette la nouvelle. L'insurrection de la Crète, avec ses combats chaque jour renoovelés, oe parait pas déconcerter le Moniteur universel. Voilà déjà un mois que ce grave journal a très-formellement aouoncé la.dé faite et la soumission. Ce qui reste n'est plus qu'un amas d'étrangers. C'est encore ce qu'il nous dit en substance dans sou dernier numéro. Ou rapporte que le Sultan a l'esprit moins pla cide et qu'il veoteovoyer un de ses aides de camp, 'qui irait observer la situation pour lui en rendre compte. Un certain pyroscapbe est signalé comme ayant déjà forcé sept fois la croisière turque et porté aux insurgés des armes et des munitions. Le Panhellenion est le nom de ce navire qoi remplit en ce moment la Méditerranée du bruit de ses exploits. Le Mémorial diplomatique dément formelle ment le bruit répaudu-par lea-journaux suisses, que l'impératrice Charlotte devait quitter prochaine ment sa résidence de Miramar pour aller habiter le canton de Neuchâtel. te Mémorial croit pouvoir affirmer que les crises intermittentes deviennent de plus en plus rares et courtessigne manifeste que la guerison progresse et d'autant plus sûre ment qu'elle s'opère graduellement. La dooceor du temps qui règne Miramar a fait ajourner le départ de l'impératrice pour l'île de Lacbroma, où, d'après?l'avis.des médecins, elle devrait passer L'hiver s'il'devient: plus rigoureux:. ACTES OFFICIELS. Des.ariêtés royaux da 16 décembre auioriseDt

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 1