ÉTAT-CIVIL D'YPRES, de l'Angleterre qu'un exposé de l'étendue de son système de chemins de fer et du nombre de ses stations. D'après l'itinéraire de Bradshaw, il y a dans le royaume uni de la Grande-Bretague bien près de 4,000 stations de chemins de fer, tandis que dans Londres seul le nom» bre des stations déjà construites ou décré tées dépasse 300, et, si l'on tient compte de ce que différentes lignes se servent des mê mes stations, le nombre serait de beaucoup au-dessus de 1,000. Trente environ de ces stations sont dans l'enceinte de la cité de Londres proprement dite. On écrit de Courtrai, que dans la nuit de dimanche lundi, vers minuit et demi, deux voleurs se sont introduits, en escala dant une haie, dans la fabrique de lin et d'étoupes de M. Alb. Goethals et C", au faubourg de Gand, en cette ville. Les vo leurs sont entrés dans le magasin au lin, au moyen d'une clef qui était perdue l'établissement depuis plusieursmois; mais en entrant dans le magasin, l'un d'eux re çut un coup de fourgon dans le dosporté par Clément Poulin, veilleur de nuit l'éta blissement, qui le renversa. Le second malfaiteur étant arrivé au secours de son camaradelesdeux voleurs ont pu s'enfuir sans avoir été reconnus. Il est espérer qu'avec les indications recueillies depuis la perte de la ciel, on pourra bientôt mettre la main sur ces voleurs. Dans l'après-midi du 23 décembre, on a arrêté Namur, en plein d élit d'émis sion de fausse monnaie, dans un cabaret de la rue de la Marcelle, un individu do micilié Heuvy. Une visite ayant eu lieu immédiatement, on a saisie l'outillage nécessaire la fabrication de la fausse monnaie, ainsi que les matières employer. Il s'y trouve des modèles de pièces depuis 50 centimes jusque 5 francs; ces dernières l'effigie de Napoléon 111. On dit leur exé cution très-réussie. D'après M. Liebig, la torréfaction du café doit être faite avec le plus grand soin, et elle doit être portée jusqu'au point où les grains perdent leur apparence carnée et se laissent broyer aisément. On rélient la caféine dans le grain en opérant lente ment la torréfaction et en l'arrêtant au au brun clair. Si les grains devenaient brun foncé, ou noirs, ils auraient par cela même perdu tous leurs principes constitutifs et ne seraient plus du café. Quant la manière de préparer le café, M. Liebig trouve que la filtration donne souvent, mais pas toujours, de bon café. L'infusion qui se prépare en projetant le café en poudre dans de l'eau bouillante en retirant immédiatement le vase du feu et en laissant reposer, conserve le parfum du café, mais donne une liqueur très faible La coclion qui consiste mettre la poudre de café dans l'eau froide et porter le mélange l'ébulilion donne un café exquis. Plus on fait bouiilir et plus le parfum s'évapore. M. Liebig propose, comme le meilleur, le mode suivant de préparation qui parti cipe la fois de l'infusion et de la coction. On prend les proportions d'eau et de café qu'on a coutume d'employer, proportions variant avec les goûts du consommateur. Un vase pouvant contenir quinze grammes de café brut, rempli de café torréfié, donne deux tasses de café de force moyenne. Il ne faut moudre les grains qu'au moment de les employer; de la poudre grossière est préférable de la poudre trop fine. On ajoute l'eau aux trois quarts du café que l'on veut employer, on porte le mélange lebullition, puis on laisse cuire pendant dix minutes; après ce temps, on ajoute le dernier quart de café, et l'on retire immé diatement le mélange du feu on couvre et laisse reposer pendant cinq six minutes. Le café, ainsi préparé, doit posséder une coloration brune (jamais noire), il est tou jours trouble, comme du chocolat étendu d'eau. Le trouble du café préparé par celte méthode ne provient pas de poudre de café qui resterait en suspension, mais d'une matière assez grasse, analogue au beurre, dont le café en grains contient environ 12 p. c. de son poids, et qui est en partie dé truite par une trop forte torréfaction. Dans la préparation du café par la méthode or dinaire, le marc relient plus de la moitié des principes solubles des grains. Le Groninger Courant fait mention d'un moyen nouveau employé,avec succès, contre i'épizootie, par un agriculteur de la Frise orientale, et qui consiste pratiquer une saignée au palais des bêtes malades. Le fermier frison qui a recouru ce moyen a vu revenir la santé toutes les bêtes de son étable, l'exception d'une seule. frange. On lit dans la Liberté: Des lettres particulières de Miramar nous apportent une bonne nouvelle. L'état de l'Impératrice Charlotte s'améliore visi blement depuis quelques jours. Elle recom mence manger toute seule. C'est surtout l'entrevue que l'Impératrice a eue ces jours derniers avec une personne des plus haut placées, et dont l'amitié pour la jeune souveraine est de longue date, que les médecins attribuent l'amélioration notable qui vient de se produire. Ou prépare des appartements Mira mar. L'archiduchesse Sophie et l'archiduc Louis Victor sont attendus au château» La France annonce que la prochaine session législative s'ouvrir a le 28 janvier ou le 1" février au plus lard. Le baron Salomon de Kothsch Id a obtenu un décret du Sénat par lequel lui ses trois fils et sa fille, cessent d'être citoy ens de Franciort et par conséquent prus siens. Le Moniteur publie un décret, en date du 9, déclaraul d'utilité publique l'établis sement d'un chemin de 1er d'ilazebrouck la frontière,belge. K ALLEMAGNE. Le gouvernement prussien continue prendre des mesures contre l'émigration de miliciens. La Gazette provinciale assure qu'il y a quelques jours tous les voyageurs qui arrivaient par un convoi du chemin de 1er de Geestemunde ont été cernés par la force militaire; 90 jeunes gens qui se pro posaient de s'embarquer pour l'Amérique afin de se soustraire au service militaire, ont été arrêtés. Une razzin analogue a eu lieu Osnabruck. A Meppen, sur 500 mili ciens 489 avaient pris la fuite. Ou mande de Hanovre que la vente des chevaux, des voilures, etc., du Roi Georges, a rapporté près de 100 mille lha- lers. Le souverain s'est réservé de disposer de 80 chevaux qui n'ont pas été mis en vente. tli îi AU JS DÉCEMBRE I.XCLl'S. Naissances 12. Sexe masc. 6, sexe fém. MARCHÉ D'YPRES. i NATURE QUANTITÉS iJKIX 73 Vabis 26 décembre. Onguent et Pilules Uolloway. Ne négligez jamais un Rhume. - 11 est lameutable d'apprendre combien de fatales maladies ont commencé par les symptômes d'un rhume ordinaire. L'Ongnent Holioway, frictionné sur le dos et sur la poiirine, prévient toutes désastreuses conséquences; il. calme les paroies enflammées de la gorge et de la poitrine. Après des frictions avec cet Onguent, pendant quelques jours, l'irritation pectorale et les difficul tés de respirer diminuentla tous devient plus facile et mains fréquente et le flegme est expec toré avec moins de difficulté, jusqu'à ce que les poumons deviennent libres et la respiration natu relle. Tous ceux qui soot sujets attraper des rhumes la moindre exposition anx différentes températures, trouveront dans les Pilules et l'On guent Holioway une sauve-garde certaine contre la pleurésie, la bronchite, l'ashtme et la consomption. Cure du Pape Rome, 21 juillet 1886 La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barrv, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de celte excellente farine dont elle prend nue assiettée chaque repas. Correspondant de la Gazette du Midi. Les gastrites, gastralgies, toux, consomption, dépérissementpour lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par la délicieuse Revalenta Arabica Do Barry de Londres. Core N* 62,8i5, Thuillies (Belgique], 3o septembre 1863. Depuis 20 ans, j'ai souffert d'une dyspepsie avec tons les maux qui en résul tent. Votre Revalenta Arabica a fait disparaître la stupeur, la chaleur de l'estomac et les conges tions cérébrales. j.-j. Noël. 5 DU BARRY, 12y rue de l'EmpereurBruxelles. En boîtes de i(4 kil., 2 fr. 25} i|2 kil., 4 fr-j 1 k>l., 7 fr.; 1 ija kil., 16 fr.6 kil., 3a fr. 12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La Revalenta chocolatée du Barry. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et foi lifiaut les nerfs et {es chairs, sans causer de maux de tète, ni échauffement, ni les antres inconvénients des chocolats or dinairement en usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25; tasses, fr. 4; 4$ L^ses, fr. 7; 288 tasses, fr. 32; 576 tasses, 60 fr. Se vend Ypres .chez MM. FRYSOU, pbarm.; BECUWE'* ph. G. VEYS, ph.; MAHIEU, confiseur, et dans téutes les villes, chez les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs. DÉCÈS. Dumont, Marie, 70 ans, pensionnaire de l'Etal, veuve de Boniface Aman rue de Lille. Oreel, Sophie, 28 ans, dentellière, épouse de Léonard Hoet, me de Menin. DecaropSophie, 23 ans, bobineuse, célibataire, rue de Menin. Castryck, Françoise,64 ans, saus profession, épouse de Frédéric Gerste, Nouveau chemiu S1 Martin. Caodaele, Hortense, 37 aos, couturière, épouse de Pierre Pauwels, rue Longue du Marais. De- rudder, Pierre, 78 aus, militaire pensionné, éponx de Marie Saotelol, rue S* Jacques. Leboucq Marie, 75 aos, dentellière, célibataire, rue des Riches Claires. Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe masc. 1, idem fém. 1. état-civil de poper1nghe, Du 31 au t§ Décembre inclus. Naissances 7. Sexe masc. 3sexe fém. 4. décès. Devos, Frédéric, 33 ans, cordonnier époux de Barbe SiraoeD, hôpital. Caeyzeele, Catbérioe, 74 ans, particulière, venve de Pierre Beddeleero, rue S' Michel. Papegaey, Marie- Thérèse, 70 aos, cultivatrice, épouse de Pierre Lazoore, Edewaerthoek. Enfants au-dessous de 7 ans 7. Sexe masc. 4, idem fém. 3. ÉTAT Indiquant les quantités et le prix moyen des Grains9 Fourrages et autres produits agri coles vendus le 29 DÉCEIIBRE1§€6 au marché de cette ville: DES Grains et Denrées. VENDCES. Kilogrammes. MOYEN par 100 kilogrammes. POIDS MOYEN (le l'hectolitre. Froment 53,ooo 35-5o 80 io,4oo 22-12 1,000 22—5o 44 Pois i,5oo to >4^ 1 O O 80 Féveroles. 6oo 26-00 80 Pommes de terre. 6,000 8-5o Beurre 280-00 Pain de farine de froment brute 31 c® le kilo. Idem pour les Fondations de 3o c®, 960 gram.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2