OHMS ET BOIS-BLANCS AVIS. FERME ET UNE CRÉANCE, TOM B'ÎMlâ Immeubles Patrimoniaux. UNE BELLE PETITE A VENDRE reux d'une tension intellectuelle exagérée. M. Manier, précepteur du prince, est un savant digne en tout point des hautes fonc tions qu'il occupe. Il instruit surtout son auguste élève durant les promenades qu'il fait avec lui. Il grave les dates historiques dans son cerveau en les écrivant sur le sable des allées du jardin et lui explique, au bois, comment les poumons se sentent mieux l'aise dans un milieu riche en oxygène. Le prince lève-1-il les yeux en l'air au moment où la nuit tombe? l'entre» tien roule sur les étoiles, et voilà un feuil let de tourné dans le traité d'astronomie. L'excellence de ce système devient mani feste lorsqu'on songe, qu'à peine âgée de dix ans, il n'est point de science humaine sur laquelle le prince n'ait unenolion sé rieuse. A ces preuves d'une étonnante précocité le prince joint un goût prononcé pour les arts. Il peint et dessine sans maître, comme il modèle la glaise, sans avoir pris aucune leçon. Trois huissiers et trois femmes sontchar- gés de son service intime. Miss Shaw, sa bonne, l'habille, préside sa toilette et re pose, la nuit, derrière l'un des rideaux qui llottent de chaque côté du lit de Son Al tesse. Voulez vous maintenant que nous entri ons dans la chambre coucher du prince? Elle est toute capitonnée en satin bleu clair, l'exception du plafond, peint l'huile. En face des fenêtres, on a placé une lon gue couchette, curieux travail de marque terie moderne, rehaussé d'ornements en bronze doré. Contre le mur de I alcôve, au dessus de ce chef d'œuvregraud comme un berceau, le visiteur s'arrête attendri devant un tableau d'Hugues Merle, représentant la Religion protégeant l'enfanceet donné au prince par le feu duc de Morny. Le bas de cadre soutient un gros bouquet de puis péni, tranchant par son vert jaune sur Jes reflets soyeux des tentures. Une main reli gieuse a fixé au moyen d'une épingle, dans le capitonnage qui garnit la tête de ce ra- p'tonnage qui garnit la tête de ce ravissant dodo, une faveur bleue qui sert d'anneau un amas de saintes images. C'est d'abord une petite croix en aTgent, une autre en plomb, puis nn gros cœur en vieux plaqué remis pour Son Altesse sa gouvernante, Mm€ de Brancion par uue amie inconnue, et enfin une grosse médaille d'or frappée l'effigie de la Vierge Marie. Sur la commode en bois de rose s'élève une petite chapelle de style byzantin, avec peintures sacrées sur fond d'or et d'émail, et, tout côté, lesauveur étend les bras sur un crucifix d'ébène. De tout l'appartement de Son Altesse, la chambre la plus curieuse est, sans con tredit, celle des joujoux. Là se trouvent entassées toutes les merveilles que les Gi- roux français et allemands ont inveutées pour le plaisir de l'enfance chevaux bascule et mécanique, tambours, trom pettes, théâtres fusils aiguille et canons rayés, des armées entières que le jeune prince fait manœuvrer avec une ardeur toute martiale. Les joujoux préférés sont un camp et tleux petits canons ravissants rapportés de la dernière expédition de Chine. Le prince adore le soldat et se plaît beau coup aux revues, ou il caracole avec une grâce cxquisse sur son charmant poney Routon d'Or. Dernièrement, il arrive.au poste Car rière, qui se trouve dans ce parc réservé de St Cloud, s'approche de table des sol dats en iraiu de dîner, demande une ga- 1 melle de soupe et attaque bravement ce potage du troupier. La soupe lui paraît un peu grasse et un peu chaude. Pour la délayer et l'attiédir, dit-il sa gouvernante, qui l'accompagnait, il con viendrait de l'arroser avec un peu de vin du château. Un instant après, le vin était dans les verres et les soldats portaient un toast l'Empereur et son fils, qui ne dédai gna pas de trinquer avec eux. Quand le prince fut parti, le vultigueur qui lui avait prêté sa cuiller serra vivement l'instru ment culinaire dans sa giberne, en s'écri- ant Cette cuiller ne me quittera jamais; je la porterai dans ma giberne jusqu'à ce que lebàton de maréchal viennel'y reui- placer. Pilules llullowayLiai nerveux ei manque d'énergie. Dès que l'uu seul les net fa détendus et que l'apathie succédé l'énei gie, c'est le moment propice de prendre qnelqu'altéraotcomme les Pilules Holloway, pour empêcher les désordres de dégénérer en maladie. Ces excellentes Pilules cor rigent toutes les iirégularités et les faiblesses. Elles agissent avec lant de douceur et a la fois tant d'énergie sur les fonctions de la diges'ion et de l'assuuiiaiiou que le corps entier est ra«ivé, le sang devient plus pur ei plus riche, les muscles deviennent plus fermes et plus forts, les nerfs et le système absorbant sont fortifiés. Ces Pilules, con viennent tous les âges et toutes les classes. Elles produisent les plus merveilleux effets sur les per sonnes qui soul dans uue coodinoo désespérée; elles rectifient bientôt toute irrégularité, restaurent au corps la lorce, et la confiance l'esprit. Cure du Pape Rome, 31 juillet 1866 La sanie du Saint-Père est excellente, sut tout depuis que, s'ahstenaut de tout autre remède, il fait ses tepaa de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend uue assiettée chaque repas. Correspondant de la Gazelle du Midi. Les gastrites, gastralgies, touxconsomption, déperl&semeul pour lesquels la rnédeciue u'offre aucun teiuede efficace, som parfaitement guéris par la délicieuse Revalenta Arabica Du B*rry, de Londres. - Cure N* 62,476. Dieu soit béoi! la Revalenta Du Barry a mis fin mes 18 ans de soufhauces horribles ne l'estomac et de mauvaise digesttou. J. Compare! curé. St0 Romaine-des- 1 aies. Cure N* 65,511. Dieu soit béni! votre délicieuse Revalenla m'a sauvé la vie et rendu la sauté. A. Brunei ice, curé. Vervant. Cure N* 53,86o. M11" Gallard, rue du Graod S'-Michel, N* 47,421. M11* E. Jacobs, de souffrances horri bles des nerfs indigestions éruptionshystérie mélancolie. - DU BAltRy, ia, bob oe l'Empereur, Bruxelles. Eu l>ottc!r 114 Ail., a fr. a5; qa kil., 4 fr-; Ail., 7 fr.; 1 qa kih, jGfi.6 kil., ia fr. ia kil., franco. 60 fr. Contre bon (le jMtete. I.a lieraient» chocolatée du Barry. Aliiueut exquis pour di-jeuuer et souper, éuiiuernrueiit nutritif. asMinilaul et forlifiaut les nerfs et les chaos, s» us causer de maux de tète, ni échaulfemeut, ui les autres iucouvéuieuts de- chocolatsor- diuainoieut eu usage. Eh boites de ta tasses, fr. a-a5; tasses, fr. 4} 4^ lasses, fr. 7; a88 tasses, fr. 3a; 5*6 tasses, (io fr. Serenda Tpre* .chezMM. PRYSOU, pbattn.; BECUWE' pli. G. A E\3, pli.; M A H1 EU confiseur, et d.ius toutes les villes, chez les premiers pharmaciens, épiciers et coufiseuis. COMMUNE DE NEUVE-ÉGLISE. Sur une pâture, propriété de M Henri Del- baere Armenlières et occupée par Pierre Soenen Messines, située Neuve-Église, un kilomètre Est de C Eglise et près du cabaret la Trompe, tenant de C ouest le chemin Zyde Lynde straet, lequel aboutit au pavé d'Ypres avec embranchement vers Messines VENTE DE TRÈS BEAUX DIFISÉS EN 5o MARCHÉS. Ces Arbres de belle et bonne essence, sont tous propres la construction et au tres usages. Le Jeudi 17 Janvier 1867, midi et demi il sera procédé sur les lieux la vente pu blique des dits Arbres. Crédit moyennant caution. La réunion sur la pâture et au cabaret la Trompe. Mm* la veuve du Notaire VICTOOR Messinesest chargée des conditions de cette vente et de la recette. g L'Administration locale prévient les ha bitants que le rôle supplémentaire pour le recouvrement de la taxe sur les chiens, est provisoirement arrêté et déposé au secré tariat l'inspection des contribuables. Ceux qui se croiraient lésés sont admis faire valoir leurs réclamations devant le Conseil communal. Fait f Hôtel-de- Ville,leW décembre 1866 les bourgmestre et écï1evins, P. BEKE. par ordonnance J. DE CODT. COMMUNE DE PLOEGSTEERT, section de la rabecque, CONTENANCE DE 3 HECTARES 7 ARES 80 CENTIARES, LE TOUT TENU EN USUFRUIT, 2luec prime île iHise pri* et b'Cneljères. ns iît-. i" au g" Lots. Des Bâtiments b usage de Ferme avec Foods, Pàlures en dépendant, Terres La bon rables, de la contenance de 3 hectares 7 ares 80 centiares, silués a Ploeg'teertaboutissant aux terres de Cathérioe Leleu, de M. Desreumanx, de M. Cardinael, aux ayant-droits de Pierre Rous - sean, de M. J.-Bl# Werquin, de MM. Hennion, de M. Dillies Delacroix an sienr Duriez, de Mnia Godtschalck Volbrecbt, au sieur Vandamrne, de M. Desimpel, de M. Vanmerris et aux chemins du Crombion et de la Blanche. Le tout occupé et tenu en usufruit par le sieur Pierre-Antoine-Joseph duriez, dyè de 52 ans veuf de Marie - Victoire Joseph Werquin. Le 10e Lot. Une Créance de 3,1 53 francs 4 1 centimes due par ledit sieur Duriez et par lui aussi tenue en usufruit. Cette vente aura lieu Ploegsleert, en deux séances, savoir La MISE A PRIX le Mardi 8 Janvier 1867, chez le sieur Auguste Werquin. Et l'A DJUDI CATION le Mardi -2 du me me mois, l'auberge tenue par la veuve I/o?/. ret, chaque fois deux heures de relevée. Le Notaire Neuve Eglise est chargé de cette vente. A VENDRE A LA MAIN POUR DEMOLIR Une GRANGE et une ÉTABLE d'une longueur de »4 mètres sur une largeur de 5 raèties. S'adresser audit Notaire. Pour plus amples détails voir aux a/lches. 17, Pans, d'une phthisie pulmonaire. Cure Le Secrétaire, DE LA

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3