Il O .11 K i\ MAISON DE MAÎTRE, BEUKEN BOSNIEN, VENDITIE A LOUER, VENDITIE ypres, 9 février 1867. m L'amour de la princesse pour le Roi avait été remarqué depuis longtemps déjà daos la famille ducale et dans l'entourage de la jeune fille. Mais on l'avait regardé comme un rêve de jeunesse, car on savait que la politique préparait au Roi une autre alliance. Au dernier bal des officiers, on ne s'était même pas en conséquence arrêté de petits faits bien propres cependant révéler les intentions de Louis 11. Sa Majesté ne quitta le bal qu'au lever du jour, et, au lieu de rentrer au château, s'en alla faire une longue course en voi ture. A son retour, le Roi écrivit pendant longtemps, puis donna l'ordre de porter la lettre au palais du duc Maximilien, et recommanda de la remettre la princesse Charlotte son réveil. A une heure, le Roi vint lui-même au palais ducal, et, tout ému la vue de la princesse, il lui dit de la manière la plus sérieuse Charlotte, voulez vous être Reine de Bavière? 11 a fallu vraiment un amour bien vif pour inspirer cette question directe au Roi; car on s'étonnait toujours de la timidité, je dirai plus, du malaise que Louis 11 sem blait éprouver en présence d'une femme. Et cependant le beau sexe lui est favorable! Mais c'était sa cousine, c'était aussi un amour d'ancienne date ce qui change beau coup la question. On dit que Louis 11 con naissait la princesse depuis l'enfance, et il n'y a pas lieu d'être surpris que la beauté suave et douce de la jeune fille ait, une heure donnée, produit une vive impression sur le Roi. Pendant l'été dernier, il allait souvent la voir, il aimait demeurer au château de Possenhofen et il y avait déjà plus d'une fois entretenu la jeune Charlotte de ses tendres espérances. Le doux regard de la princesse, et l'âme qu'elle met, au piano, dans son jeu faisaient toujours vi brer au cœur du jeune Roi les libres les plus intimes. Le caractère de Louis II aurait causé de longs atlermoiements encore, dit-on, mais la duchesse douairière Louise, sœur du Roi Louis I", sut trouver le moyen d'amener une déclaration de l'amoureux. On annonça qu'on allait envoyer la princesse Dresde, afin de l'y marier, et l'on écrivit au Roi pour lui demander si son intentionétail sérieuse et s'il prétendait la main de Charlotte. Après une courte délibération, la réponse suivante arriva chez le duc de Bavière Le Roi considère sa jeune cousine comme sa fiancée, et Louis 11 se regarde désormais comme le beau frère de l'Empe- reur d'Autriche. FRANCE. Paris, 5 féviier. Le Moniteur s'occupe, dans son bulletin politique, del'ensemble des mesures récem ment adoptées par le gouvernement ponti fical pour la répression du brigandage. L'organisation militaire des Etats romains comprend aujourd'hui des garnisons de troupes re'gulières protégeant les grands rentres, des corps auxiliaires pour les localités de moindre importance et squa- drille ou escouades composées de gardes communaux pour parcourir le pays, faire des reconnaissances et protéger les fron tières. Le Moniteur rend hommage l'activité et au dévouement du ministre des armes de Sa Sainteté pour la série des mesures énergiques et intelligentes qu'il a provo quées et qui sont de nature assurer le maintien du bon ordre dans toutes les par ties du territoire pontificale» On lit dans la Patrie Des corres pondances particulières de Rome nous apprennent que le Pape a eu, dans ces der niers temps, des entrevues avec la plupart des membres du corps diplomatique étran ger. Dans ces entrevues, le Pape aurait manifesté toute sa confiance dans le main tien de l'ordre, grâce l'attitude des popu lations résolue ne céder aucune sug gestion venant du dehors, et grâce aussi la fidélité de son armée. Ces déclarations du Pape sont venues la suite des renier- cimentsque leChef de la catholiciléaadres- sée aux ministres étrangers, pour l'envoi qui a été fait dans le port de Civila-Vecchia de navires destinés se mettre la dispo sition du Saint Père. Le Pape n'a pas songé un seul instant quitter Rome, mais il a été vivement touché des témoignages de respectueux dévouement que lui ont don nés la plupart des souverains du conti nent» Onguent cl Pilules Holloway. Rhumatisme et Goutte. Ces purifiants et salutaires remèdes commandent la plus graude attention toutes les personnes sujettes aux rhumatismes, la goutte, la scialique, ou autres affections des muscles, des nerfs et des articulations. L'OoguecI de.ra être frotte', après que les parties affectées auront été soigneusement fomentées avec de l'eau tiède et cette friction devra se faire activement sur la peau adjaceote, a moins qu'elle ne cause trop de souf france. Les Pilules Holloway seront prises en même temps pour réduire l'inflammation et purifier le sang. Ce traitement réduit la violence et diminue la fréquence de la Goutte, des Rhumatismes et de toutes entres maladies spasmodiques, provenant de prédispositions héréditaires ou de quelque faiblesse accidentelle de la constitution. L'Onguent guérit les maladies locales et les Pilraies restaurent la force vitale. Cure nu Pape Rome, 2t juillet 1866 La santé du Saiut Père est excellente, surtout depuis que, s'ahsteuant de tou't autre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des efTets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée i» chaque repas. Correspondant de la Ginette du Midi. Les gastrites, gastralgies, touxconsomption, dépérissement pour lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par la délicieuse llevalenta Arabica Du Barry, de Londres. - Cure N* 62,476. Dien soit béni! la Revalenta Du Barry a mis fin mes 18 aus de souffiances horribles de I estomac et de mauvaise digestion. J. Compare! curé. S" Romatue-des- Isles. DU BAHRY, il, rue de l'Empereur, Bruxelles. En boîtes de 114 kil., 2 fr. 25 j ija kil., 4 fr-; i kil., 7«fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.6 kil., il fr. 12 kil., franco, 60 fr. Contre hou de post«. La llevalenta chocolatée du Barry. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et foitifiaut les nerfs et les clia is, San s causer de maux de tête, ni échauileraeiit, ni les autres iticnvéïiieuls des chocolatsor- diuairrtueut eu usage. 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Enfants au-dessous de 7 ans 3. Sexe masc. 1, idem fém. 2. MARCHÉS. POPERINGHE, 3 FÉVRIER 1867. Froment, prix moyeu par hectolitre fr. 26-5a. Seigleîd. iq-o-j. Avoine. id. 8-75. Pommes de terre les ;oo kilogrammes, 9~r-o. Bv-urre le kilogramme, '2-90. Houblon les 5o kilogrammes, 175-00. ÉTAT Indiquant le. quantité, et le prix moyen de. Grain., Fourrage* et autre, produit, agri cole. vendu, nu marche de cette ville: NATURE DES Grains et Denrées. QUANTITÉS VENDUES, kilogrammes. PHIX M«TCX par 100 kilogrammes. l i O "s m 3 Bm *7 Froment 46,700 35-5o 8o io,5oo 2 i-5o 75 O o 22-00 44 1 i,4oo 24-00 8o Féveroies. i,5oo 25-00 8o Pommes de terre. 6,ooo 10-25 Beurre o o N es Pain de farine de froment brute 52 c5 le olo. Idem pour les Fondations de 3o c*. g3o gram. van ghoote IIkl\, lEPElï, ESSC1IEN, BEL KEN, ABEELEN en POPULIEREN OP PASSCI1 END AELE, by den keirselaek, zuid en noohd a en den steenweg. Op MAENDAG 18" FEBRUARY 18G7, te beginnen met den middag, zal den Nolaris CHRIST1AENby openbare Ven- ditie verkoopen, ten behoeve van den heer Verelst, op de gronden en in de bosschen zyner hofstede, gebruikl door de weduwe en kinderen van Ignatius Pype, by den keirselaer, op Passchendaele aen den sleenweg, SOkoopen BOOM EN, waeronder zware Eiken lepen Esschen en Beukeri alsmede groote Abeelen en Populieren, voorts eenige koopen Plantsoenen, al dien- stig tôt veel slach van werken. Op gevvoone voorwaerden en tyd van betaling, mits voldoende borg te stellen. De vergadering ter hofplaets van de gezeide hofstede by koop 1. BLE DL EOJIBABD. A YPRES, Avec beau Jardin, Écurie 2 chevaux, Bureau et Porte cochère. Occupée par M. le général Abry. Pour les conditions s'adresser au Quai, n° 4. TE RENINGHE. Op DONDERDAG 21° FEBRUARY 1867, ten 1 uren naer middag, zal den Notaris AN EECIiE, te Ypre residerende, open- baerlyk Nerkoopen, met tyd van betaling, mits goede medekoopers le stellen in de dreven des bosch genaemd de Ilonderd Cemeten by d'hofstede'tReninghof, gebruikt door de gebroeders Bailleul, langst den steenweg leedende van Woesten naer Oostvleteren, 79 BEUKEN BOOMEN dien- stig voor Timmerhout, Bylen en Brandhout. t'elks gerief in koopen verdeeld. El h zeg het voorts.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3