Reninghe. Bourgmestre, C. Tahon. Echevins,L.Wullepit-ButayeeiP.Wullepii- Billiet. Zarren. Bourgmestre, C. Wullepit. Par arrêté ministériel, en date du 16 février dernier, prisenexécution de l'arrêté royal du 25 septembre 1865, l'émission des timbres-poste de 2 centimes a été fixée au i" mars. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr. l'Evêque de Bruges vient de nom mer curé de S"-Croix lez BrugesM. Ver- straete, curé Blankenberghe, en rempla cement de M. Van Haverbeke, qui a donné sa démission. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Mercredi ont été terminés la cour d'assises de la Flandre Occidentale, les débats dans l'affaire du nommé Louis Voormezeele, accusé d'avoir commis treize vols l'aide de circonstances aggravantes. Le jury a rendu un verdict de culpabilité, et la cour, vu l'état du récidive du coupa blel'a condamné aux travaux forcés perpétuité et l'exposition. En entendant son arrêt, Vormezeele est tombé évanoui de son banc, et en le reconduisant, les gendarmes ont dû le soutenir. NÉCROLOGIE. M. Dambre, vicaire Doltignies y est décédé le 5 mars, l'âge de 29 ans. On annonce la mort de Mehmet-Pacha, ministre de la police Constantinople, dé cédé subitement l'âge de 105 ans. Aux dernières fêtes du Baïram,Mehmet-Pacha a paru danslecortége impérial pour Ia71e fois. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Rome, 6 mars. Le Journal de Rome dément le bruit que le Pape, dans l'au dience donnée M. Langrand Dumonceau, ait approuvé ou désapprouvé le projet sur les biens ecclésiastiques. Il n'y a aucune incertitude cet égard. Le Pape a désap prouvé immédiatement le projet. NOUVELLES DIVERSES. DaDS la noit dn a au 3 cooraot, le feu a éclaté dans ud tas de bois déposé daos la coor do boulan ger De Moys, Westaleteren. Heureusement l'éveil a été doooé par trois habitants de Clerckeo, qui se trouvaient Westvletereo et oo a pu préserver les bâtiments voisins. Le dommage ne monte qu'à en viron 5o fr. Oo attribue cet incendie la malveil lance. Le a de cemois,dans l'après-midi, Ferdinaud De LeersDyder, âgé de aâ ans, domestique Swe- vegem est tombé dans un puits on il puisait de l'eau. Oa n'a pu retirer qu'un cadavre. La semaine dernière on a trouvé sur la grande route Luingoe, le cadavre du sieur Hyp. Ruelle, âgé de 67 ans, brigadier de douanes pensionné, demeurant Mouscron. Il avait succombé la rupture d'un aoévrisme. On atteod pour aujourd'hui, Anvers, la légion belge-mexicaine. On écrit de Kruioingen au Nieuwe Rotter- damsche Courant Les travaux du barrage de l'Escaut oriental près de Bath se poursuivent avec vigueur, malgré l'opposition du gouvernement belge. On amène tous les jours une grande quan tité de matériaux. A marée basse, on aperçoit déjà les fondations. Une réunion d'obligataires de la Compagnie des Matériels de chemins de fer a eu lieo Gand, samedi soir; mais malgré l'éteodoe des deux grandes salles de VHôtel de Courlrai, il y avait one telle foule de porteors d'obligations, que l'emplacement pouvait peine contenir la moitié des intéressés, et l'on a été obligé de remettre, la demande de ces derniers, la séance vendredi prochain, au local du Spiegelhove. Il paraît que la place de Gand se trouve intéressée dans cette débâcle pour au moins f deux millions et demi toutes les classes de la so ciété étaient représentées la réunion de samedi dernier. Ce désastre ressemble une calamité pu blique pour Gand. La peste bovine a définitivement disparu des étables de la ville de Hasselt. Les fameux diamants et les joyanx du prince Esterbazy sont eu ce moment exposés chez uu bi joutier de Londres, où la foule des visiteurs se suc cède du malio au soir pour les contempler. Il faut cependant, pour avoir le droit de jouir de la vue de ces précieux bijoux, faire uue demaode au joaillier qui l'accorde immédiatement,surtout si le pétition naire porte uu grand nom. La moitié de l'aristo cratie anglaise et des sommités financières de Londres a déjà défilé devant ces merveilles du luxe. Ce qui a surtout excité l'admiration, c'est le célèbre uniforme de hussard que portait un comte d'Ester- hazy au sacre d'un Empereur d'Autriche il est littéralement parsemé de perles de la plus grande valeur et son prix n'est pas estimé moios de qnioze milIions. L'heureux possesseur de ce richissime uniforme l'a porté quelquefois depuis, mais il dut y renoncer dans la suite, attendu la grande dépeose que cela occasionnait. Il était dérobé ou perdu chaque fois une quantité de perles répondant une somme de trois cent mille francs. On lit dans le Courrier des Alpes, qu'une épouvantable catastrophe vient de porter la déso lation et la stupeur dans la couimuue d'Apremout. Le bameao du Cbarbonoier, composé de quatre corps de bâtiment, recélant dix ménages, a été entièrement déduit la uutt par uu iuceudie, et cinq personnes ont péri daDS les flammes. Leurs cadavres calcinés ont été retrouvés daus les décom bres; ce sont Grégoire Cbarbonuier et sa femme, Joseph Michel, sa femme et leor petite fille. Ces malheureux, surpris au milieu de leur sommeil, o'ont pas eu le temps de fuir. La nommée Fran çoise Blanc a été grièvement brûlée. Uue domes tique nommée Charlotte Jérôme, a disparu, ou ue sait si elle a aussi péri daus le feu ou si elle est retournée chez ses parents sans prévenir personne. Inutile de dire que le mobilier et les bestiaox ap partenant aux victimes, ont été cousumés avec le bâtiment. Ou écrit vendredi soir d'Accrington (comté de Laricastre) au Times, au sujet du malheur dont nous avons parlé: a Une effroyable catastrophe vient de jeter la désolation daus untre ville. Vers onze heures, ce matin, l'école de Miss Burscougb, Kingstreet, a pris feu et neuf enfants ont péri. Dans les salles basses de la niaisou, était établie uue fabrique de paillassons de jonc appartenant M. Duckwortb, el,àgauche de l'escalier conduisant la salie d'étude des eofaots, existait une chambre où l'ou faisait secber les joncs. A peine l'incendie se fut il déclaré, que l'école se remplit de fumée. Plus de cent enfants s'y trouvaient en ce mo ment. Lepoliceman Bastoo, qui habile le voisinage, fut prévenu aussitôt et s'élança courageusement daus la maison, au milieu de la fumée. Des échelles fureot apportées et les enfants eovelésâ la bâte; mais plusieurs d'entre eux étaient déjà morts suf foqués. Le bruit a couru que le nombre des victi mes était de onze; mais les derniers renseignements disent qu'il y en a neuf seulement âgées de quatre six ans. On s'étonne que tous les eufauts présents l'école au moment de l'incendie, n'aient pas péri. Le prince Humbert arrivera, dit-on,Paris vers le t5 avril, et, après un court séjour, se ren dra Vienne, où seront célébrées ses fiançailles avec une archiduchesse. Les alliaoces matrimouiales entre la maison d'Autriche et la maison de Savoie ont été de tout temps fréquentes; mais celle-ci ne sera pas une des particularités les moins étonnaotes de ce sièclesi féconds en événements imprévus. Qui aurait pu supposer, il n'y a pas un ao encore, que l'Empereur François-Joseph accorderait la main d'une arcbidochesse ao fils de Victor- Emma nuel, doDt la politique révolutionnaire italienne a infligé l'Autriche tant d'abaissements et tant de désastres? Il faut qu'il ait le cœur bien débonnaire et la mémoire bien courte pour avoir donné son consentement ce mariage. Du reste, le prioce Humbert n'obtient qu'ou demi-succès. Il avait ambitionné 00 l'on avait ambitionné pour loi la maio de la jeune archiduchesse, nièce du duc de Modène et laquelle ce prioce léguera son im mense fortune. Notre prince royaldisaient naguère les journaux officieux de Florence,épousera la plus riche de toutes les princesses de l'Europe. Après avoir dépouillé le doc de Modène de ses Etatsle Roi d'Italie n'aurait pas été lâché, évi demment de compléter son œuvreeo s'appro- priant par un mariage la fortune de la maison d'Esté. Mais le consentement du doc de Modène était nécessaire, et l'on a compris que le doc de Modène le refuserait hautement. Le prince Hum bert sera donc obligé de se contenter de la jeune archiduchesse, fille de l'archiduc Albert, qui a si bravement battu l'armée italienne a Custozza. ALLEMAGNE. Dans le ballotage qui a eu lieu pour l'é lection d'un député au Parlement du Nord, M. Tbissen, curé catholique Francfort surle-Mein, a eu 8,579 voix, contre M. Ludolphe Camphausen, candidat des vieux libéraux prussiens, qui n'a obtenu que 6,106 voix. M. le curé Thissen a donc été élu député de la ville de Cologne au Parle ment du Nord. On mande de Berlin la France qu'une des premières propositions dont sera saisi le Parlement du Nord, aura.pour objet la restitution du Scbleswig septentrional question qui doit être soumise au vote des populations de cette partie du duché. On pense que le Parlement ne se montrera pas hostile au principe de la proposition. ITALIE. On écrit de Naples, 24 février Notre ville vient d'être arrachée un moment aux préoccupations et aux pré paratifs de la lutte électorale qui s'appro che, par une épouvantable catastrophe. Sur l'un des points de la riante et si célèbre colline de Pausilippe, au point même où, faisant saillie dans la mer, sont situésdes magasins de poudre et munitions de guerre. Un officier préposé l'adminis tration de ce dépôt et plus particulière ment la direction de la confection des cartouches, gargousses et autres engins, avait attiré, depuis dix ans, par sa conduite dissipée, des soupçons sur son intégrité. Ne possédant d'autre revenu que sa solde, il menait cependant la vie grandes guides. L'administration s'arma d'une plus grande vigilance et vint découvrir la lois la preuve de ses détournements, la cachette qu'il avait choisie et le corps même du délit, consistant en un certain nombre de barils de poudre les uns disent trente, d'autres soixante qui n avaient pas encore été vendus. Appelé devant le questeur, le lieutenant d'Accunto avoua son crime. Il fut ramené Pausilippe sous bonne escorte, accompagné de M. Vespa, inspecteur de la sûreté publique qui devait lui faire signer le procès verbal de la perquisition. Arrivé sur les lieux une petite maison de campagne voisine de la poudrière et séparée par la largeur d'un petit chemin du mur d'enceinte de la belle villa appartenant M. Delahante. le lieutenant d'Accunto mit le feu aux pou dres accusatrices et sauta avec toute son escorte. Comment? Une version très accré- dilée et qui viendrait d'un des blessés qui a échappé cet affreux désastre, prétend que c'est par un coup de révolver. Les effets ont été terribles. La maison et les édifices environnants dans un certain rayon ne sont plus que poussière; ce qui restait debout après l'explosion qui a eu lieu a onze heures et demie du matin, brûlait encore six heures du soir et l'on était dans des trances mortelles que le vent ne s'élevât et ne portât des flammèches la poudrière voisine. Heureusement, il n'en a rien été et le déblaiement de ces affreux décombres a pu commencer immédiate-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2