président du Corps législatif est également signé. H n'est d'ailleurs plus question en ce moment, pour cette précidence, ni de M. Baroche, ni de M. Bonjean, qui, ne fai sant pas partie de la chambre, devraient «l'abord commencer par se faire élire dé putés. Si M. Schneider n'est donc pas nom mé président, le fauteuil de la présidence restera vacant pendant la session. La Commission impériale vient de faire assurer, par la Société internationale d'assurances mutuelles contre l'incendie, le palaisdel'Exposilion,au Champde Mars, pour la somme de 7,500,000 francs. Le gigantesque vélum de mérinos vert semé d'abeilles d'or qui couvre l'entrée de l'Exposition, a été hiersicrnelleraentécrasé par la pluie, que ce matin il est tout percé, ayant fléchi sous la charge des eaux. Il ressemble, ainsi mouillé et défraîchi un vaste drap mortuaire. Un épouvantable sinistre a mis en émoi, dans la nuit de dimanche lundi, le quartier de la Plaine, au Havre. Tout un bloc de constructions, circonscrit par les rues Napoléon au nord du Prince Jérôme l'est, et Franklin l'ouest, a été la proie des flammes. On se fera une idée du dé sastre en apprenant que les bâtiments in cendiés couvraient une superficie de 1,600 mètres carrés. Les perles sont évaluées approximativement de 800,000 francs un million. Le feu a pris naissance vers une heure et demie du malin, et il s'est étendu avec une si foudroyante rapidité qu'on ignore sa cause. Il a commencé dans une scierie dont le toit s'était déjà effondré avant que les premiers secours fussent arrivés. On dit que les bâtiments étaient assurés, mais que beaucoup d'ouvriers employés dans plusieurs fabriques ont perdu leur avoir. Un des incidents les plus curieux de la visite impériale l'Exposition, a été la présentation d'un manderin de Siam de 2e classe, Leurs Majestés. Ce personnage, qu'accompagne M. Grehan, consul général de Siam et commissaire de l'Exposition, s'est prosterné, la façon de son pays, aux pieds de Leurs Majestés, et, en se relevant, il leur a adressé un compliment que son interprète a immédiatement traduit. L'Empereur a remercié le représentant du Roi de Siam et l'a chargé de transmettre son souverain ses félicitations les plus corJiales. Aussitôt une musique s'est fait entendre. C'était une dizaine de Japonais armés de leurs instruments nationaux, qui ont joué un air de leur pays Cette musique a paru aussi étrange que pourra l'être celle de avenir. Les grèves continuent. Nous avons en ce moment celle des ouvriers tailleurs. Ils réclament une augmentation de 18 20 o/o sur le prix des salaires. Ils se sont mis en rapport avec les ouvriers tailleurs de Londres, qui ont eux mêmes une société permanenteorganisée, une administration, une caisse, et qui ont promis de soutenir leurs confrères de Paris. On lit dans une correspondance de Ro me publiée par la Gazelle du Midi: Je vous ai envoyé, dans ma dernière lettre, une exacte relation du différend qui avait éclaté entre le cabinet de Berlin et le Saint Siège. Je ne puis que vous confirmer, de la manière la plus positive et la plus péremptoire, les détails que jevousai trans rais. 11 reste désormais acquis l'histoire 1 que le comte de Bismark a ordonné au ministre de Prusse près le S'Siège d'abais ser les armes de la Légation et de quitter son poste s'il ne luiétail pas immédiatement accordé d'entrer avec un cheval dans la cour du palais des Papes. Il reste non moins acquis que l'ambassadeur de France s'est fait l'interprète de son collègue de Prusse eta porté au cardinal Antonelli l'ultimatum de M. de Bismark. Lë secrétaire d'Etat a répondu M. de Sarliges, qui faisait valoir le silence que ses prescriptions communi quées par écrit au corps diplomatique gar daient au sujet des véhicules un cheval, que la cour de Rome ne pouvait prévoir que les représentants des grandes puissan ces, qu'on suppose assez bien payés par leurs gouvernements pour arriver chez Sa Sainteté, quatre et six chevaux, vou draient un jour se rendre l'audience avec un cheval, et menaceraient de demander leurs passeports si le Pape ne faisait droit une pareille prétention. La lettre que le cardinal a adressée M. d'Arnim est plus accablante encore. Elle le charge de faire savoir M. de Bismark que Sa Sainteté, prenant en pitié les angoises de la diplo matie, permettrait dorénavant aux repré sentants des grandes puissances d'arriver au Vatican avec un quadrupède quelconque. Le mol y est, et je vous le garantis de la manière la plus positive. M. d'Arnim en a été tellement confus qu'il a refusé de mon trer la lettre de Son Eminence ses collè gues; il ne l'a communiquée qu'au vainqueur de Sadowa. L'L'nità callolica a écrit un spirituel ar ticle intitulé: la Liberté des Quatrupèdes, que Sa Sainteté, dit-elle, vient d'accorder au comte de Sartiges et au baron d'Arnin. L'agitation de la diplomatie devait être grande, puisque le baron de llubner s'es quiva en Sicile pour ne pas être enveloppé malgré lui dans la question des Quadru pèdes soulevée par le cabinet de Berlin, et ne revint qu'au lendemain de la solution du différend. La Chambredescommunes d'Angleterre, dans sa séance du 28, s'est occupée du bill de mutinerie militaire, et 225 voix contre 151 ont sanctionné la clause qui rend pas sibles du fouet les soldats de deuxième classe, coupables d'insubordination de vio lences personnelles, ou en cas de Conduite indélicate ou inconvenante. La seule vic toire qu'aient pu remporter les adversaires de cette pénalité barbare, c'est l'abaisse ment du nombre de coups de fouet au maximum de cinquante coups. On écrit de Berlin la Neue Freie Presse qu'on n'a que peu d'espoir Berlin de ré soudre la question luxembourgeoise d'une manière compalibleavec l'honneur national de l'Allemagne. Le monde des affaires est aussi dans des dispositions belliqueuses. Il a toujourscon- sidéré une guerre avec la France comme inévitable, même sans la question du Lux embourgDans les cercles militaires, on se croit plutôt maintenant supérieur la France que dans quelques mois, où les réformes militaires y seront plus avancées. L'évacution de Luxembourg blesserait sen siblement la susceptibilité de l'armée. Cet avis estsurtout celui du princeFréderic- Charles. Le comte de Bismark ne cache pas son opinion qu'une guerre avec la I rance, même abstraction faite du Luxem bourg, n'est qu'une question de temps. D un autre côté, il avoue que tout son prestige s'évanouirait tout-à coup, si la cession d'un pays allemand étaitfinaleraent le résultat de sa politique. Le même journal annonce que le 12' corps d'armée (Saxe) est prêt entrer en campagne (Schlogfertig.) ÉTAT-CIVll. IVÏlMtLS, MARCHÉS. ITALIE. ANGLETERRE. PRESSE. Pilules Holioway. Excellents Restaurateurs. Les ressources de la médecine et de la chimie furent longtemps et vaineœeot essayées, avant de pouvoir produire une remède capable de triompher de tous les dérangements de l'estomac et des nerfs, jusqu'à ce que le Professeur Holioway eût décou vert ses purifiantes et toniques Pilules. Elles sont les plus surs et les plus sains correctifs des indiges tions, des cardialgies, des flatulences, de la torpeur du foie, des tiraillements, des attaques de oerfs, des abattements et étourdissemeots d'esprit, et des pertes de la force. Les Pilules Holioway triomphent de toutes les actions désordonnées du corps, forti fient et maintiennent le système, au point que la maladie part et laisse le malade peine ou point du tout ébranlé. C'est lè le grand point de mire de l'art médical régulariser les fonctions dérangées sans endommager la constitution par les remèdes, et ce résultat est admirablement atteint par les Pilules Holioway. Dt 19 MAHS AU 1 AVRIL IVCLIS. Naissances 6. Sexe masc. 3, sexe fém. 5. DÉCÈS. Janssen, Jacques, 21 ans, soldat au 10" de ligue, célibataire, rue des Bouchers. Jacobs, Isabelle, 77 ans, journalière, épouse de Charles Liosschelle, rue longue de Thourout. Abeele, Marie, 89 ans, dentellière, célibataire, rue de la Boole. Douche, Françoise, 54 ans, fileose, épouse de Barthélemi Vandenbriele, S' Jacques lez âpres. Castryck, Liévin,47 ans, journalier, célibataire, S' Jean lez Ypres. Vieren, Marie, 76 ans, dentellière, veuve de Pierre Vandeukerck- ho»e, rue de la Boule. Mefso, Virginie, 37 ans, sans professioo épouse de Polydore Dejaegher, rue de Dixrnude. Lagace, Fidèle, 49 ans, ca- baretier, époux de Cathérine Descamps, S' Nicolas lez âpres. Lannoy, Fidélie, 37 ans, couturière, épouse d'Edmond Lebbe, rue des Plats. Four- maux Pierre, 76 aos, journalier, veuf de Félicie Casier, rue de Dixmude. Enfants au-dessous de 7 ans 4. Sexe masc. 5, idem fém. 1. ÉTAT-CIVIL I)E POI'ERINGIIE Un IO Marti au avril Inclus* Naissances 5. Sexe masc. 5, sexe fém. o. Décès. DomonCharles-Louis, 58 ans, tailleur, époux de Louise-Pauline Deroo, rue des PiètresDegryse, Char les - Louis, 78 ans, ouvrier, veuf de Marie PetilIon, Wipperhoek. Enfants au-dessous de 7 ans 6. Sexe masc. 3, idem fém. 3. FOPEKINGHE, 5 AVRIL 1867. Froment, prix moyeu par hecloiitrc: fr. *26-67. Seigleni. 14 00. Avoiueiil. Pommes de terre les ïoo kilogrammes, iu-5o. Beurre le kilogiarurae12 90. Houliiou les 5o kilogrammes, 120 a i3<» fr. YPRES, 6 AVRIL 1867. fÀTIT indiquant les quantités et le prix moyen des Grains, Fourrages et autres produits agri coles vendus au marché de cette ville: NATURE QUANTITÉS prix 2 VENDUES. n 0 v t: O "c I S? Z par 100 S. a Grains et Uenrées- Kilogrimmes. kilogramme*. 1 4 j Froment 22,600 34-12 80 i Seigle 4,200 22-25 73 Avoine 700 23-00 44 Pois i,4oo 22- 5o 80 Féveroles. 1,800 24-00 80 Pommes de terre. 4,ooo 11-00 Beurre 255 00 Pain de farine de froment brute 3o cs le kilo. Idem pour les Fondations de 3o c", 1,000 gtam.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3