D'UN AQUEDUC
Voici sur la composition du nouveau
ministère des renseignements que nous
avons tout lieu de croire exacts
Somme toute, c'est un cabinet qui aurait
pu faire bien ou mal dans d'auttes temps;
mais il surgit une heure où la conviction
se généralise qu'il n'y a plus de gouverne
ment possible en Italie, et ce ne sont pas
les hommes qui le composent qui démen
tiront celte croyance générale.
La condamnation de l'amiral Persano
ramène la pensée vers d'autres temps. On
se rappelle de quelle manière cet officier
supérieur abandonna et trahit la cause du
souverain auquel il avait juré fidélité, l'in
fortuné Roi de Naples; et l'on se demande
ce qu'il a gagné a violer les lois de la
fidélité, militaire. Rien plus, l'amiral Per
sano, frappé d'une condamnation officielle,
n'échappe pas uon plus la vindicte publi
que. Voici ce que nous lisons dans \eJour-
nat des Débats
a II nous semble que l'amiral Persano
n'est pas le seul coupable, et qu'une part
assez grave de responsabilité revient juste
ment a ceux qui confièrent la direction de
la flotte italienne un officier qui devait
se montrer désobéissant, négligent et inca
pable. Sans doute il n'est pas toujours
facile de prévoir comment un homme s'ac
quittera des hautes fonctions qui lui son
confiées; nous croyons cependant nous
rappeler que la nomination l'amiral Per
sano fut assez mal accueillie dés le premier
jour, et il est permis de dire que les gou
vernements feraient moins de fautes s'il
tenaient plus volontiers compte de l'opi
nion publique dont les jugements sont sou
vent plus impartiaux et moins téméraires
que les hommes d'Etal n'afTeclent généra
lement de le croire.
Eloquent retour des choses révolution
naires d'ici bas!
état-civil de poperinghe,
ETAT-CIVIL D'APRES,
marchés.
VILLE (TYPRES.
DES TRAVAUX
POUR LA. CONSTRUCTION
a la porte de dixmede.
Le SAMEDI 27 AVRIL 1807, 11 heu
res du matin, le Collège des bourgmestre
et Échevins ou son délégué, procédera
dans l'une des Salles de l'Hôtel-de-Ville et
sous l'approbation ultérieure du Conseil
I Adjudication
De tous les Travaux faire
pour la Construction d'un
Lgout et d'un Aqueduc desti
nés conduire les eaux sales
de la rue de Dixinude ainsi
que celles provenant des fos
sés d'alimentation, vers le
Canal.
Le Cahier des charges, le devis et le
plan seront déposés l'inspection des
amateurs au Secrétariat, dater du 18
courant.
Fait en séance, le 15 Avril 1867.
P. BEKE.
J. DE CODT.
ITALIE.
Le ministère nouveau ne représente aacnn parti.
Le nocu de M. Rattazziest le seul connu. M. Ferrara
est ou Sicilien émigré de t848 et qni a longtemps
séjourné eo Piémont. C'est uDe belle intelligence,
qui tient on rang éle«é parmi les économistes
italiens. M. Tecchio est un Véoitien qoi a fait ses
débots dans le parti républicain, mais qui s'est
depuis quelques années réconcilié atec la mouar-
cbie. Il est président de la cour d'appel Veoise.
MM. Giovanola, Coppioo et les généraux Revel
et Pescelto sont des Piéoiontais qui n'ont pas beau
coup fait parler d'eux jusqu'à ce jour. M. de Blasiis
est un Napolitain qui s'est beaucoup plus occupé
d'administratioo que de politique.
Le sénateur Campello auquel est destiné le
ministre des affaires étrangères, a occupé le même
poste Rome eo 184gsous la dictature de Maz-
eini; c'est un Romain, gendre du prince de Canino,
l'on de ceux qu'on appelle Florence, les iïapo-
teonides.
Nous avons des nouvelles de Rome en date
do 13 avril.
Notre correspondant oous entretient de la fêle
du 12. Elle a dépassé toute attente. Un temps
d'une douceur extraordinaire l'a favorisée.
A cinq heures, le Pape s'est transporté eu Ireno
di trotta a, équipage de campagne, Saint- Agnès
hors-les-Murs. Une foule énorme s'y était rendue
et l'attendait en admirant les horizons seȏres de
Vagro romano. Pie IX est descendu a la basilique,
construite au niveau de la célèbre catacombe du
même nom, et y a assisté au chant du Te Deum.
Puis il a admis plusieurs personnes, la plupart
étrangères, au baisement du pied dans la salle
même où est arrivé l'accident du 12 avril i855,
que rappelle une fresque peinte sur la paroi.
En sortant, le Saint Père a été acclamé avec
enthousiasme. Une longue file de voilures staiion-
nait sur la Voie Nomentane, qui cooduit k la Porte
Pie. et les piétons encombraieot les trottoirs.
Pendant ce temps-là, le général ministre des
armes passait en revue la garnison de Rome au
camp des Prétoriens, que Mgr. de Mérode a acheté
pour eu faire don <1 l'État et où I 00 achève nue
rnagnifiqne caserne. Au moment du défilé le Pape
est arrivé. Il est impossible de dire avec quel en
thousiasme il a été accueilli. Toute la garnison de
Rome était là en grande tenue, et une foule com
pacte eotourait l'esplaoade des manœuvres.
Cependant la nnit approchait. Le cortège pon
tifical a quitté le camp au pas, est descendu des
baoteors du Quirinal sur la place d'Espagne, et a
parcouru, toujours au pas, les principaux quar
tiers de la vilie. L'illumination était déjà dans tout
son éclat. Plus de trente places 00 monuments
publics étaient pavoisés aux couleurs pontificales
et jonchés de verdure et de fleurs. A une extrémité
do Corso, on apercevait l'obélisque de la place do
Peuple,étincelant de feux rouges et bleus; I autre,
in sommet dnCapitole.une graude croix renversée.
Les petits bateaux vapeur de l'État amarrés sur
le Tibre tiraient des salves. La façade du Cercle
militaire était convertie en un monument gothique
splendidement illuminé, et les musiques de la gar-
i sio jouaient au pied de la coloune Antoniue.
On peut dire sans exagération que cinquante ou
soixante mille personnes se promenaient dans le
Corso, dans les rues Ripetta, Babuino, Papale, del
Borgo, Giulra. Le Pape n'est rentré au Vatican
qu'à 9 heures, après avoir suivi le Corso, traversé
la place de Venise et l'immense quartier qoi s'étend
«■ntre l'église du saim nom de Jésus et le château
S1 Auge. Partout on s'agenouillait sur son passage,
partout on implorait la bénédiction apostolique.
Chose peine croyable et pourtant vraie, jamais
journée, jamais soirée, n'a été plus calme. Oa n'a
eu regretter aucun accident, téprimer aucun
désordre.
I.esagentsdece soi disant centred'insurrection,
qui excitait i1 y a quelques jours la population
rumaiue la tévolie, ont dû éprouver, s'ils ont été
témoins de cette belle fête, de bien amers mé
comptes Que cela leur serve du moins de leçon!
I.es opérations contre les brigands ont été re
prises avec succès. VOsservalore romano a an
noncé, le 12, qu'on avait arrêté deux brigands
Val-Cerasa, et qu'on avait livré une bande un
combat dans lequel elle avait perdu un homme.
La frontière est toujours menacée, do côté de
Florence, par les volontaires que le parti d'action
a enrôlés et cachés de son mieux dans les villages.
Seulement, il paraît que le gouvernement italien
ne se croit pas encore assez fort pour leur lâcher la
bride snr le con il fait mine de bien monter la
garde autour de la provioce de Vilerbe, quitte
fermer les yeux le jour où il croira la France et
l'Europe trop distraites ou trop embarrassées pour
prendre garde ses 'ails et gestes et pour y mettre
ordre. Le Monde.)
Pilules Holloway. Triomphe sur toutes les
maladies. 11 y a une teodaoce continuelle dans
le corps bumaio passer de la vigueur la faiblesse,
moios que quelques moyens ne soient adoptés
pour conjurer la détérioration et autres influences
pernicieuses. Les pilules Holloway effectueront
admirablement cet objet; elles accomplissent ce
que les malades les plus exigeants peuvent désirer.
Comme altérants, elles régularisent l'estomac et
activent le foie; comme dépuratifs, elles améliorent
la qualité du saog; comme toniques, elles fortifient
le système nerveux. Elles out ramené la santé
des milliers de personnes naguère consumées par
les maladies. Dans tous les cas d'iodigestioos, de
palpitations, perspirations, migraine, cardialgie, et
obstructions des fonctions, ceux qoi souffrent
doivent avoir recours aux Pilules Holloway, qui ne
les décevront jamais.
Uu I* au 10 Avril inclut.
Naissances 4. Sexe masc. 2, sexe fém. 2.
Décès. Bouteca, Marie, 71 ans, fileuse,
épouse de Pierre Deroo, roe de Messioes.
Boocqney, Jacques, 89 ans, brasseur, époux de
Sophie Sioeo, Helboek. Hauweo, Jeanne, 81
ans, cabaretière, venve de François Bruneel, Hips-
boek.
Esfakts au-dessous de 7 ans 4. Sexe
masc. 3, idem fém. 1.
DU 42 AU 19 AVRIL INCLUS.
Naissances 8.Sexe masc. 5, sexe fém. 5.
Mariage. Vaoalderuaght, Norbert, cbar-
peotier, et Baillieul, Amélie, dentellière.
DÉCÈS. Colbaert, Louise, 20 ans, dentellière,
célibataire, rue de Menin. Mole, Jeanne, 63 aus,
dentellière, épouse de Joseph Dausias, rue de
Tbourout. Dufloq, Georgine, 75 aos, dentel
lière, célibataire, roe de Meoin. Petellyon,
Pierre, 84 ans, sans profession, veuf d'Amélie
Lapierre, rue de Menin. Demetter, Auguste, 33
ans, sans profession, célibataire, rue de Thourout.
Mernaut, Catherine, 42 ans, dentellière, céli
bataire, Place S( Jacques.
Enfants au-dessous df. 7 ans 2. Sexe
masc. 1, idem fém. 1.
POPERINGHE, I9 AVRIL i8C>
Froment, prix moyeu par hectolitre fr. oo-oo. J
Seigleici. i4~a5.
Avoineici.
Pommes de terre les 100 kilogrammes, io*5o.
Bt-urre le kilogiamine, 2-70.
Houblon les 5o kilogrammes, 118 a 111 fr.
YPRES, 20 AVRIL 1867.
i!T T Indiquant les quantité* et le prix mojt'ii
de* Grains, Fourrage* et autre* produit* agri
coles vendu* uu marché de cette ville:
NATURE
quantités
PRIX
Z i
DES
VENDUES.
NIVRI
C "c
T. Z
par 100
«5
i.
Grain* et Ueurée*.
kilogrammes.
kilogrammes.
O w
Z.
Froment
16,800
55 -00
80
4,6oo
22-37
70
Avoine
800
2 3 00
44
1,200
25-00
80
Féveroles.
2,000
24-5O
80
Pommes de terre.
6,000
11-00
Beurre
240-00
Pain de farine de froment brute Si c5 le kilo.
Idem pour les Fondations de 3o cs, 900 grain.
LES BOURGMESTRE ET ÉCHEVINS,
par ordonnance
Le Secrétaire,