etai-civii7^i)Timu:s7 MARCHÉS. Les derniers jours et la mort de M. le docteur Trousseau ont été d'un Sloïque. 11 suivait les progrès du mal qui devait l'emporter avec autant dé sang-froid que s'il s'était agi d'un étranger, et communi quait ses observations un de ses plus ohers élèves avec autant de calme que s'il eût fait une clinique d'hôpital. Parfois, prenant la main de son confrère, il lui faisait toucher le siège du mal, et disait Sentez-vous comme la tumeur a grossi depuis la dernière fois. Il y a encore pour quinze jours... pour huit jours... pour deux jours. Il avait été visiter la tombe où ses restes devaient reposer, et s'était montré satisfait de la façon dont ou avait exécuté ses instructions. C'est lui qui était allé aux pompes funè bres donner ses ordres pour son enterre ment. La douleur des parents, disait il, ne leur permet pas de discuter froidement ces choses-là, et il les avait discutées lui- même. Quelque temps avant sa mort, un ma lade vint le consulter. a Ma santé m'inquiète disait le pauvre homme Trousseau, et je ne trouve plus la force de m'occuper de mes affaires. o Bah! lui répondit l'illustre médecin, dans deux mois, moi qui vous parle, je serai mort; est-ce que cela m'empêche de vous donner une consultation? L'affaire de l'attentat du hoisde Boulogne sera portée devant la cour d'assises de la Seine le 42 juillet prochain. A la cérémonie du 1" juillet, il sera, «lit-on, distribué 5,000 médailles; il y aura, en outre, dit le Journal de Paris, 400 pro motions dans l'ordre de la Légion d'hon neur. Pour ne pas trop prolonger la céré monie, les croix seraient remises la veille au palais des Tuilerieset on n'appellera au palais de l'Industrie que les médailles d'or. D'après les journaux officieux, le programme des fêtes qui seraient données Abdul Aziz, dressé par M. le duc de Cam- bacérès, serait le suivant Samedi soir, jour de l'arrivée, grand dîner aux Tuileries. Le lendemain diman che, Sa llautesse ira aux courses du bois de Boulogne avec l'Empereur et l'Impératrice; au retour, second grand dîner aux Tuile ries. Le lundi 4" juilletcérémonie de la distribution des récompenses. Le mardi 2 juillet, une grande revue serait passée par les deux Empereurs Longchamps. Pour cette revue, un nombre considérable de régiments de toutes armes seraient réu nis. comme au 6 juin. Enfin, un bal l'Hôtel de-Ville et une grande fête de nuit aux Tuileries dans le jardin compléteraient la série des fêtes données en l'honneur du premier Sultan qui quitte ses Etats pour venir visiter au pays étranger. Lors de la revue du 6 juin, quelques personnes se sont étonnées de voir l'ara- hassadeur siamois debout sur le siège de sa voiture auprès du cocher. Cela tient ce que dans le royaume de Siam, nul ne peut se placer plus haut que le Hoi ou son représentant, et l'on n'a pu faire com prendre l'ambassadeur siamois que cet usage n'existait pas en France. Le choléra, qui avait fait son appa rition Guines (Pas de Calais) dans les premiers jours de mai, a complètement disparu. On communique Y Univers une lettre de Rome, où nous lisons Un très grand nombre d'Évêques, sur tout de l'Allemagne et de l'Angleterre, ont signé une supplique par laquelle ils de mandent au Pape de mettre saint Alphonse de Liguori au rang des Docteurs de l'Eglise. On écrit de Roubaix Dimanche, vers dix heures du soir, un incendie a éclaté dans celle ville. C'est le quatorzième depuis huit mois C'était l'importante filature de laine de M. Louis Desrousseauxque consumait l'élé ment destructeur, alimenté par les métiers et des matières éminemment combustibles. Les tlammcs avaient pris très rapidement un développement considérable. Les autorités casernées, le détachement de troupes en cette ville, les pompiers, la gendarmerie et une foule de travailleurs arrivaient en peu de temps; mais on re connut bientôt l'impossibilité de sauver la filature, les métiers et les marchandises. La chaleur empêchait d'en approcher; on dut se borner arracher du foyer incan descent les livres, les papiers de bureau et les valeurs les plus importantes. Les efforts se portèrent surtout sur les constructions voisines, qui couraient un danger imminent.Tout le monde fil preuve de dévouement. Vers quatre heures du ma lin on put considérer l'incendie comme maîtrisé. La perte est évaluée approximativement 560,000 fr., couverte par plusieurs com pagnies. On neconnail pas encore la cause de ce sinistre; on sait seulement que le feu a pris naissance dans lu carderie, voisine du générateur. Ce déplorable événement prive de tra vail environ 200 ouvriers, pour comble de malheur, dans la crise que sibit en ce mo ment l'industrie, ils trouveront difficile ment s'occuper. Il est arrivé Paris du blé de 4867, récollé eu Algérie. On lit dans le Journal de Rome du 22 Les salves d'artillerie du château Saint- Ange ont célébré le 21l'aube du jour, l'anniversaire du courouDemeut du Pape Pie IX. Il y a eu chapelle papale au Vatican. La messe a été chantée par le cardinal Mathieu archevêque de Besançon. Sa Sainteté était présente; une affluence con- sidérable de fidèles a accueilli le Saint Père avec des démonstrations de respect et d'af fection. Le Saint-Père a donné la béuédic- lion apostolique. Dans les deux soirées de jeudi en ven dredi, la ville, en signe d'allégresse, a été illuminée. Les troupes pontificales ont as sisté, dans les églises voisines de leurs casernes, la messedite par les aumôniers. Le Te Deum a été chanté. Dans l'après midi, les troupes ont été passées en revue par le général Kanzter, ministre de la guerre, sur la place dite de Sienne, dans la villa Bor- ghèse. La foule, très-nombreuse, a accordé des éloges mérités la belle tenue des trou pes et la précision de leurs révolutions. Froment, prix moyeu par hectolitre fr. afi-i3 >d. lAo.,! i ors s i DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. New York, 27 juin. Le bruit court que Maximilien a été gracié et banni. Londres, 28 juin. Le Morning-Post dit que quoique M. Van de Weyer cesse d'être accrédité auprès de la cour de S* James, comme envoyé de Belgique, le roi Léopold Il lui a continué, par un arrêté royal le titre et le rang d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire. FRANCE. ÉTAT—PONTIFICAL. Onguent Holloway Daus les cas de maux de jambes, d'ulcères, de plairs scrofiilenses et de gni.flemenls glaudulaiies, cel Onguent agit a»ec douceur mais, atec une certiinde et une rapidité qui semblent tenir de la tnagie. Il de»ra être frotié sur les parties affectées, après qu'elles auront été fomentées avec de l'ean tiède, l es propriétés dépurati.es et ctirati.es de ce tuer«cideux Onguent n'ont jamais été contestées par quiconque les convenablement essayées. Il ne contient pas la moindre parcelle d aucune substance d'une nature nuisible et il n'y a pas uu seul ras qu'on puisse citer où il ail fait le plus léger mal lotsqu'au con traire, il y a quantité de rapports authentiques des innombrables guérisons qu'il a obtenues dans tons les pays. Il est aussi doux dans son action, que poissant et salutaire dans ses effets. DU 21 AU 28 JUIN INCLUS. Naissances 8.Sexe masc. 4, sexe fétu. 4. Mariages. f.ebbe, Edmond, cordonnier, el Vanbecelaere, Julie, dentellière. Bras, Louis, cnu.renr, et Jortckheere, Rosalie, domestique. Ghemar, Florimond, corrossieret Jolyt, Philo- roène, modiste. DÉCÈS. Treroery,Pierre, 59 ans, typographe, *euf de Marie Sina.e, rue de Menin. Soeoeo, Reine, 77 ans, journalière, célibataire, roe Sainte Godeliè.e. Mattheu, Pierre, 76 ans, journalier, »enf de Gene.iè.e Vercroysse, roe de Menio. Enfants au-dessous de 7 ans 5. Sexe masc. 3, idem féro. o. ÉTAT-CIVIL DE POPER1NGHE, Du 91 Juin au 99 Inclus. Naissances 4. Sexe masc. 1, sexe féœ. 5. Mariages. Carton, Aloïse, 33 ans, cultiva teur, célibataire, et Cornette, Rosalie, 23 ans, ouvrière, célibataire. DÉCÈS. Dewachter, Sésar, 64 ans, serrurier, époux de Natalie Bellein,rued'Ypres.Gtuwier, Sophie, 5o ans, dentellière, vente de Séraphin Héron, hôpital. Lerroyle, Sophie, 7 ans, Lys- senthoek. VancaeyseelePierre, 77 ans, culti vateur, époux de Barbe Lefebvre, rue d'Ypres. Danssy, Cornélie, 77 ans, couturière, veuve de Jacques Uzeel, Hagebaertboek, Notre-Dame. Sohier, Jeanne, 76 ans. sans profession, rue de Boeschepe. Goethals, Jean, 38 ans, cabaretier, époux de Colette De.inck, hôpital, domicilié s Houlhem, (arrondissement de Fumes.) Enfants au-dessous de 7 ans 1. Sexe masc. 1, idem fém. o. POPER1NGHE, 38 JUIN 1867. Avoinei,i. g.25. Pommer de (erre les loo kilogrammes, 10-00. Beurre te kilogramme, 2.-0 Houhlou tes 5o kilogrammes, con oon'fr. Y PRES, 29 JUIN 1867. f.T A T Indiquant les quantités et le prli moyen des (.rainaFourrants et autres produits aijrl- coles vendus au marché de cette ville NATURE QUANTITÉS PRIX ir M t VENDUES. «•vu par 100 x Grains rt Denrées. Kilogrammes. tilogramœc. S -v Froment 22,100 34-12 80 6,600 23 5o 7 00 00 00 100 2Ô-00 80 Fé.eroles 700 2 5 00 80 Pommes de terre 2,000 12 00 Beurre 2Ô0 00 Pain de farine de froment brute 3i cs le kilo. Idem pour les fondations de 3o c'. 960 grain.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2