DEUX BELLES MAISONS Un ouvrier divise alors au moyen de ciseaux et aussi exactement que son œil habitué lui permet de le faire, chacune de ces barres en huit portions égales l'ichibu (I fr, 55 peu près). On s'assure que l'opé ration est bien faite en pesant les petits morceaux; on rejette les morceaux trop légers et des ciseaux bien conduits ramè nent les piècestrop lourdes au poids voulu. On fait alors chauffer les pièces au rouge- blanc dans un feu de charbon elles sont ensuite pressées légèrement des deux côtés. Elles sont prêtes être frappées. Un ou vrier place une des pièces sur un dé sta- lionnaire et met un autre dé par dessus; un second ouvrier, armé d'un maiteau pesant,frappe sur le dé supérieur. La pièce de monnaie est faite. Les coups se succè dent avec une régularité qui rappelle la boutique d'un forgeron. A l'aide de ciseaux et de marteaux, des enfants percentensuile des étoiles sur le cordon de chaque pièce. Quand l'opération est terminée, on pèse les pièces pour la dernières fois et l'on rejette de nouveau celles qui sont trop légères. Au moyen d'un maillet et d'un ciseau, on met la marque impériale, et la monnaie est parfaite. On roule ces pièces en paquets de cent chaque paquet est pesé et cacheté; il vaut 100 ichibus. lrois cents personnes;! peu près sont employées dans l'établissement. Bien que celte melhode'de battre monnaie soit tout lait primitive, chaque homme travaille en silence et avec une régularité d'horloge. Le matin quand les ouvriers entrent dans l'hôtel, ils se déshabillent et prennent des vêtements qui appartienent l'hôtel. A la fin de la journée, le gong résonne; alors se présente le curieux spectacle que voici les trois cents ouvriers se relèvent mettent bas leurs habits et se précipitent tout nus a l'extrémité d'une cour. Là, on cherche dans leur chevalure s'il reste du métal; ils se lavent les mains et les tien nent en l'air, boivent de l'eau et crient. Après cet examen, on leurj permet de reprendre leurs habits et de s'en aller. (Moniteur universel.) Le Sultan est arrivé aujourd'hui 4 heures 20 minutes Paris. L'Empereur, le prince Napoléon, les ministres et de nombreuses notabilités l'attendaient la gare. La réception a été très sympalique il y avait une foule immense. La santé du Sultan est parfaite; Sa Hau- tesse a paru très satisfaite de l'accueil de l'Empereur et de la population. Pour ne pas blesser les mœurs turques, dit la Presse, on avait d'abord effacé les bals du programme des fêtes offrir au Sultan. Les femmes de la cour ottomane ne se présenteraient jamais dans un bal. Le Sultan informé de la suppression du bal dans les fêtes données en son honneur, a répondu par dépêche qu'il désirait être reçu comme le Czar et assistera un grand bal la cour. Il sera satisfait. On lui pré pare deux bals, l'un l'hôtel de-ville, le G juillet, avec deux mille cinq cents invités, et l'autre aux Tuileries le 8 juilletavec une fêle de nuit identique celle offerte Alexandre II. Le 27 juin au malin, dit YEvening Standard, les voilures du lord maire et des sheriffs, avec six chevaux, ont été dirigées sur Paris. Le lord-maire et les représen tants de la Cité ne quitteront Londres que samedi soir. Le procès de Berezowski s'ouvrira décidément le 12 juillet bien que l'instruc tion judiciaire n'ait pu encore éclaircir tous les points de l'affaire. On sait, par exemple qu'une voilure dételée a été trou vée dans le bois, peu de distance du lieu où a été commis le crime, et qu'un peu plus loin, dans le fourré, on a saisi un cheval sans maître qui semblait errer l'aventure. Depuis l'attentat, personne n'a réclame ni le cheval, ni la voiture. Il y a là une sorte de mystère que l'instruction aurait voulu percer, mais toutes ses inves tigations sont demeurées vaines. Faut il croire des complices? Le cheval était-il là pour faciliter la fuite de l'assassin? On l'ignore et Berezowski, de son côté per siste soutenir qu'il n'a été conseillé ni aidé par personne. Peut être les débals éclairciront ils les points demeurés obscurs. On écrit de Rome, 50 juin, VUnivers Comme nous l'avions annoncé, le Saint Père a reçu hier, en audience solennelle, tous les prêtres des diverses nations pré sents Rome, au nombre de plus de douze mille. Avant trois heures. Saint-Pierre, le musée du Vatican, les abords des salles Ducale et Royale étaient remplis de prêtres français, espagnols, italiens, portugais, al lemands, auglais, arméniens, etc. A YPRES. Le Notaire TITECAYpres, présentera publiquement en vente les Biens suivants l ILLE D'YPRES, Rue du Lombard. Dernièrement occupée par Monsieur le général Abry au prix de 900 francs par an. Occupée par Monsieur Dumenit, agent du trésor, au prix de 650 francs par an. Les deux Lois formant un carré, seront aussi présentés en masse. Ces Maisons sont voir le Mardi et le Jeudi de 10 heures midi et de 2 4 heu res de relevée. Les clefs de la Maison inoccupée sont déposées chez M' Louis Vandevyver rue de l'Etoile, n° 8. Cette Vente aura lien en deux séances savoir la première pour la MISE A PRIX le MARDI 16 JUILLET 1867, et la seconde pour YADJUDICATIOÎX le MARDI 50 du même mois, chaque fois 5 heures de 1 après-midi, a I estaminet le Fournier, près de la station du chemin de fer Yprés. Les titres de propriété sont déposés en l'élude du Notaire TITECA Ypres. Nouveau Marché au Bois, n" 8. FRANCE. Paris, 3o juin. ITALIE. CE OLE TOUT LE MONDE DÉSIRE, ET CE OLE LA PLUPART l'ELT OBTENIR. La plupart de nous désirons nous mettre eu é«i - dence daus le monde, uous élever nous- mêmes bien au-dessous de la position daus laquelle uous som mes nés, et obtenir des Dormeurs et de la richesse, tirais peu connaissent .le moyeu d'y arriver. Ou évalue que la moitié de la race humaine quitte la scèue du monde dans une posiliou intérieure celle qu'elle avait eu y eutraut. Mats, il y a des hommes qui, chuque jour, se laoceut dans les sentieis inconnus, et attirent eux les yeux de tous, et, peut être, l'envie de plusieurs. Nous pouvons ci'er par exemple Holloway, qui a conquis une réputation universelle. Il u'eutrepietid point de donner de la richesse 3 tous, mais il oflre ce qui est bien plus piécieux la santé tous. Quoi d'étonnant, a loi s, qu'il reçoive la protection des tètes coui nouées quoi d'étonnant alors que les plus grandes familles d'Europe patronnent ses mé decines? Quoi d'étonnant que, dans tome l'Inde, les indigènes de toutes les classes aient mis de cô'é leurs préjugés pour faite usage de l'Onguent Hol loway substance grasse et cela, bien qu'on se rappelle qu'une émeute s'éleva, parmi les Mahoni- rnédaos, dans l'armée Indienne, parce qu'oo leur avait donné des cartouches dans lesquelles ils sup posaient qu'il y entrait de la graisse pour une très- faible quantité. Hé bien! tout le monde sait qu'aucun d'eux n'a refusé de faire usage de ce fameux Onguent, et que plusieurs de nos mission naires tiennent des dépôts de Pilules et Onguent Holloway pour l'usage des indigènes. En coosé- qneoce (une seule voix le proclame), ils oot bien voulu s'occuper de répandre, parmi les Indiens, ces précieux et inestimables remèdes. Holloway en appelle l'intelligence et h l'expé rience du monde. Il s'écrie, Jugez-moi tel que vous me trouvez;» et, suivant le verdict du monde, sa réputa ion se maintient, ou s'anéantit. C'est celte sincérité, cette noble confiaoce en lui-même, celte simplicité si natorelle de la part d'un homme qui aurait tant de sujet de s'énorgueillir, qui, tout d'abord, recommanda Holloway aux chevaleresques sympathies de la race espagnole. C'est fe la coor d'Espagne qu'il trouva ses premiers appuis officiels et partout où le sang pur coule, dans l'Amérique du SoJ ou du Centre, ou au Mexique, il compte ses clients par millions. Sa renommée est bâtie sur des hases inébranla bles, les fondations sont les éternels principes de la santé; le portique est la science et la coupole dorée qui domine tout l'édifice est la gratitude des nations régénérées. Nous passons en sûreté S tra- vets ce portique; en dedans de cette enceinte, au cune maladie n'ose longtemps imposer sa funeste présence; et, au-dessus de la gloire de cette cou pole, le grand Médecin de l'Humanité, après tout ce travail accompli, peut dormir en repos sor les lauriers qu'il a conquis, pendant son existence, si bien remplie. Boston Bee. Pilules et Onguent Holloway. Gué- rison Radicale de l'Hydropisie. L'efficacité de ces remèdes pour l'bydropisie est extraordinaire. Ils agissent sur le système d'une façon si particu lière que les fluides qui proviennent de cette crnelle maladie sont imperceptiblement chassés et préservés de toute nouvelle accumulation. Le pa tient recouvre sa vivacité d'esprit et se réjouit de voir sa constitution entièrement régénérée. Ces admirables Pilules produisent un effet également heureux snr plusieurs autres maladies, particuliè rement sur les dérangements du foie et les indiges tions cbroniqoes. Elles agissent sur la constitution, eu général, en dépurant le sang, régularisant les sécrétions, et en donnant du ton l'estomac et aux reios. Elles sont composées de rares plantes balsa miques, saDS mélange d'aucune parcelle de sub stance nuisible. Elles sont aussi saioes qu'efficaces. POUR SORTIR D'INDIVISION. de Premier Lot. Une MAISON DE MAI TRE avec Porte cocbère, beau Jardin, deux sortes d'eau, Ecurie et autres dépendances, côtée n" 17, tenant de Test la maison et le jardin de Monsieur Duval, de sud la rue dite Schultelaerstraetjen, par où elle a une sortie, et la propriété de Monsieur Vande- vyverde nord la rue du Lombard et de l'ouest le lot suivant. Deuxième Lot. Une belle et grande MAISON attenante la précédente, avec beau Jardin, Pavillon et Remises, côtée n' 19, tenant de Test au premier lot, de sud la rue dite Schultelaerstraetjen, par où elle a une sortie, la propriété de Monsieur Pyssonier et sieur Buseyne, de nord la rue du Lombard, et de l'ouest la maison occu pée par le sieur Decroix et la propriété dudil Monsieur Pyssonier. qu'on se le dise.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3