Un arrêté roya! du 30 juin mande Art. 1". Des subsides dont le maximum ne dépassera pas cent francs pourront être alloués par [Votre Ministre de l'inté rieur des artisans, des contre-maîtres ou de souvriers ffélile, pour les mettre même dg visiter l'exposition universelle de Paris. Le montant total de ces subsides ne pourra pas dépasser la somme de trente mille francs et il sera prélevé sur le crédit alloué par la loi du 6 mars 1866. Art. 2. Notre Ministre de l'intérieur prendra toutes les dispositions requises pour régler la réparlion des subsides, eu tenant compte des allocations volées par les communes, les chambres de commerce, etc., et pour assurer l'exécution du présent arrêté, YP11ES. GARDE CIVIQUE. Les jours de tirs la cible pour les prix du gouvernemént et ceux des sociétés de tir pendant la période 1867 sont fixés de la manière suivante 1° Pour les membres des Sociétés de tir. Les 1" Juillet. 15 - 29 Les 26 Août. 9 Sept. 23 2* Pour les prix du Gouvernement offerts tous les Gardes de bataillou el de la demi- batterie. Les 8 Juillet. 22 19 Août. Les 2 Sept. 16 - 30 Voici l'ordre du jour en date du 4 juillet 1867 concernant l'inspection générale de la Garde civique Je suis on ne peut plus satisfait du ré sultat de l'Inspection générale du 30 juin 1867. Je n'ai par conséquent que les plus grands éloges adresser Messieurs les officiers, sous officiers, caporaux, briga- dierselgardes pour lamanièredontchacun concourt dans la sphère de ses attributions et devoirs l'exécution de la loi. Le présent ordre sera inscrit dans les livres d'ordres des compagnies. Le bruit circule en ville que le Roi n'ar rivera pas a Ypres le 5 du mois prochain. Gr >ire le Grand. D'après des renseignements que nous croyons puiser a des sources dignes de foi, M. Henri Iweins, ne serait pas le seul Yprois que le Souverain Pontife aurait honoré d'un témoignage de sa bienveillance. II paraît qu'un de nos concitoyens est en possession, depuis trois années déjà, du brevet de chevalier de l'ordre le plus esti mé de l'Etat pontifical. Le titulaire, nous ignorons pour quel motif, n'en porte pas les insignes. chronique judiciaire. Le tribunal civil de Rruxelles a rendu samedi son jugement dans une cause in troduite par un ancien serviteur de la liste civile contre les héritiers de feu S. M. Léo- pold I". Renvoyé de ses fonctions peu après le décès du Roi Léopold l", M. Bagart a réclamé des dommages el intérêts en s'appuyanl, d'une pari, sur ce qu'un servi teur ne peut être renvoyé sans une indem nité qui lui permette d'attendre un nouvel emploi, et d'autre part, sur ce que le tes tament du Roi renferme la clause suivante: Tous mes serviteurs en service actif con tre lesquels il n'y aura pas de plainte seront continués dans leurs fonctions. Après les plaidoiries, la cause fut mise en délibéré. Huit jours après, le ministère publicfutenlendu, puis, le défendeur ayant constaté qu'en réalité, M. Bagart n'avait reçu que quatre mois de traitement après son renvoi, lui fit offrir une somme de 300 francs pour les deux mois restants. Le tribunal, tout en reconnaissant qu'il n'y avait aucun motif sérieuse de plainte contre M. Bagart, et que la demande de six mois de traitement litre d'indemnité était juste, a déclaré l'offre du défendeur salisfacloire et a condamné le demandeur aux dépens. nouvelles diverses. Le 1" juillet, la nommée Lucie Rycke- bescb, âgée de 38 ans, journalière Moor- slede, a été trouvée morte dans un petit fossé situé près -de sa demeure, Uyant la face contre terre. Elle a succombé une attaque d'épilepsie. Le Roi Léopold II a fait avenir la régence de Malines que la visité royale promise celte ville ne pourrait avoir lieu. Le Roi se rendra probablement au camp de Beverloo le 23 de ce mois pour la fin de la deuxième période des manœuvres. Le camp sera levé le 25 et lés troupes renieront immédiatement dans leurs gar nisons respectives. Les compositeurs typographes em ployés dans les imprimeries de journaux de N'urenberg viennent d'annoncer, de commun accord leurs patrons quç désor mais ils ne travailleront plus le dimanche. La trichinose, qu'on croyait définiti vement éteinte en Allemagne, s'est montrée de nouveau Hulherstadt. Un nombre considérable d'habitants, parmi lesquels se trouvaient jusqu'à des enfants de 5 ans, sont infectés. Sans l'intervention de la police, I irritation de la population contre le boucher qui a vendu le porc trichinose aurait eu probablement des conséquences graves. On écrit de Wiesbaden, 26 juin Hier, la suite d'une chaleur tropicale, une trombe plus forte que celles de 1810 el de 1832 qui firent tant dé ravages dans le pays, s est abattue sur NYjesbaden et y a produit des dégâts incalculables. Le Kur- saal est peu près détruit. J'ai vu des aqueducs soulevés, einportés l'eau-des torrents énvahissan' la YYithelinstrass et emportant des pierres énormes, des pièces de bois, des chaises, etc. Les chaises et les bancs du kursaal étaient entraînés près des calomnades, où l'on a eu beaucoup de peine les empêcher el les détourner d'un précipice de plus de six mare» de profondeur, creusé par les eaux. La salle de bal était inondée d'eau et de boue: une quantité de plantes rares gisaient dans les chemins; deux chiens attachés leur niches hurlaient de désespoir dans l'étang du Kursaal, transformé en un lac de boue et de foin provenant des prairies de Sonnen- berg. On m'assure que trois maisons se sont écroulées, que le vignoble si célèbre de Neroherg, appartenant au duc de Noyou, était complètement détruit el que deux femmes et trois enfants ont trouvé la mort dans les eaux. On péchait des carpes sur la place de Théâtre. La rouleite est sauvée, mais on a dû se hâter de transporter la caisse au grenier. Quelques personnes croient un tremble ment de terre; elles assurent avoir ressenti des oscillations. Vers le soir, le limon et les poissons ré pandaient en ville une odeur si infecte, que je ne serais pas étonné de voir éclore quelque épidémie. Il y a eu, au milieu de la bagarre, plusieurs incidents comiques des messieurs ont porté des dames sur leurs épaules, mais les anglaises ont pré féré inarcher bravement dans l'eau jusqu'à la ceinture, par pudeur nationale. Il circule en ce moment dans Paris, y compris les tapissières de l'Exposition et les breaks des courses, 8,760 voitures pu bliques, qui transportent journellement d'un point un autre une moyenne de deux cent mille personnes! On lit dans la France La cour des Tuileries a pris le deuil mercredi dernier pour nn mois, sans attendre la notification officielle par la cour d'Autriche de la mort de l'empereur Maximilien. - Le bruit se répand que tous les pa piers de l'infortuné Maximilien seraient parvenus très sûrement en Angleterre, et on ajoute même qu'ils se trouveraient entre les mains du duc d'Aumale. Parmi tous les bruits qui ont couru depuis hier l'occasion de la mort de Maximilien, il en est un qui a circulé au jourd'hui avec une certaine persistance: c'est celui de l'assassinat du ministre fran çais Mexico. On lit dans la Presse Le conseil de la grande chancellerie de la Légion d'hon neur se réunira pour procéder a la dégra dation du misérable qui a vendu Juarez son souverain, son bienfaiteur, dès que l'information sera complète. Lopez avait été nommé officier de la Légion d'honneur par le maréchal Bazaine, après quelques traits de courage dans une ou plusieurs expéditions contre les juaristes. On lit dans le même journal D'après une lettre adressée un offi cier qui a fait les campagnes du Mexique, I Empereur Maximilienses plus fidèles généraux et officiers, au nombre de qua- rante a cinquante, et quelques serviteurs autrichiens et belges demeurés avec Sa Majesté jusqu au dernier moment, ont été mis a mort le même jour, deux lieues de M.xioo. Les uns ont été tués coups de lifsil, les autres ont été pendus. Par arrêtas royaux du 5 c®, sont nommés: Dans iInfanterie. Capitaine de première clas se, le capitaine de seconde classe A. Detnazière, do to* de ligne. Capitaine de deuxième classe, le capitaioe de 5* classe B. Marqnet, du 6* de ligne. Dans la Cavalerie. Colonel, le lieutenant-co lonel V. Frantzen, commandant provisoirement le 4' lanciers. Lieutenants, les soos lieotenants Michel et Van Isegbeiu, de l'école de ca»alerie. Dans la Gendarmerie. Lieutenant, le sous- lieuteoant J. Patron. Dans l'Artillerie. Lientenaot-cpionel, le Ma jor Tersseo, de l'état-major, inspecteur désarmés de guerre. Capitaine en second de deuxième classe, le lieuteoaot Bul^ye, du 4" régimeot. i-~a Le chef de l'état major général, chargé des inspections générales, (Signé) DE SOKLUS. M. Henri Iweins d'Eerkhoulte, président de l'OEuvre île Saint François Régis, q Ypres, vient de recevoir du Saint Père le brevet de chevalier de l'ordre de Saint u FRANCE. Paris, 5 Juillet. Le Moniteur dit que l'exé cution de Maximilien, Empereur du Mexique, est officiellement confirmée.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2