YPUES. Feu d'artiGce pour le bouquet. Et pendant tout le temps et malgré la pluie, l'on n'a pas cessé de danser, de valser et de galopper la rotonde, qui est cependant ciel ouvert. Le plancher était glissant, si glissant qu'il y a eu force chutes. Mais honni soit qui mal y pense. Fête royale a Windsor. La fête offerte mardi dernier aux excur sionnistes belges dans l'ancien château de Windsor a manquédeson principal attrait. La Reine n'y était pas. Ce n'est point le prince de Galles qui a remplacé S. M., mais un officier de la cour. Après la visite du château, les gardes civiques ont été introduits dans la salle où par les ordres de la Reine était préparé un lunch. La salle, d'une dimension con sidérable, est couverte de tentures aux couleurs belges. De distance en dislance, des trophées de drapeaux de toutes les nations, des corbeilles de fleurs, des pano plies. Sept tables, remplissant toute l'éten due de la salle, attendent les visiteurs. Au centre se trouve la table d'honneur, laquelle prend place le trésorier de la mai son royale, M. Percy Herbert, remplaçant la Reine S. M. ayant dû se rendre Os- borne, île de Wight, pour y recevoir le Sultan l'occasion de la revue navale. Au dessert, M. Percy Herbert a porté le toast en français, S. M. l'a chargé d'expri mer aux Belgesle vif regret qu'elle éprouve cause de la revue de Spithead, de ne pouvoir se trouver parmi eux et rendre aux Belges l'hospitalité splendide que les Anglais ont reçu l'an dernier Bruxelles de la part du Roi et de la Reine des Belges. De bruyantes acclamations accueillirent ce discours auquel M. Anspach, bourgmes tre de Bruxelles, répondit par un toast la Reine. Nous lisons dans le Times du 16 juillet Le comité de réception des volontaires a éprouvé une profonde surprise samedi dernier en apprenant que le nombre des médailles distribuées par le prince de Gal les, s'était trouvé inférieur de 400 au chif fre des Belges qui s'étaient présentés en uniforme pour les recevoir. La cause de ce mécompte a été découverte. Quatre cents tireurs belges, munis de leurs armes et revêtus de l'uniforme des gardes civiques, sont arrivés ici, s'affran- chissant des règlements de leur commis sion nationale, sont parvenus prendre part au défilé avant l'arrière-garde et ont reçu des médailles. Ces messieurs étant probablement des gardes civiquesil n'y aurait pas eu de la part des Anglais d'objections ce qu'ils prissent part l'hospitalité britannique, mais il est clair aussi que les meilleures dispositions doivent rester stériles, quand les règlements rédigés par la commission belge, se trouvent violés par les Belges eux mêmes. En apprenant ce qui s'était passé, le quartier-général belge fit transmettre une communication au comité de réception par le major de l'Eau d'Andrimont, comman dant des chasseurs éclaireurs. Le comité se réunit et vota une résolu tion portant que son désir de garantir aux Belges arrivés sous les auspices de la com mission tous les avantages promis, lui fai sait un devoir de ne pas reconnaître comme des hôtes les gardes non munis d'un livret. Si la commission belge n'avait pas fait de règlementle comité de réception aurait considéré comme invité tout garde civique en uniforme, mais en Belgique aucun gai Je n'a obtenu les facilités accordées aux excursionnistes qu'à la condition qu'il fût muni d'un livret officiel, et dès lors la résolution prise par le comité anglais n'est pas sans fondement légitime. On lit dans le Mémorial diplomatique o Dans une correspondance de Vienne, datée du 8 juillet el insérée dans la Liberté du 15 c'on prétend que le testament de l'impératrice Charlotte, tracé de sa propre main, lequel était soigneusement renfermé dans un des cabinets du château île Mira- mar, aurait tout coup disparu sans qu'on sache quand et comment. a H en résulte, ajoute la même corres pondance, que l'impératrice Charlotte n'ayant pas de testament l'heure qu'il est et n'étant pas en étal d'en faire un, vu l'absence presque r impiété de ses facultés mentales toute sa fortune y compris la partie provenant de son époux l'empereur Maximilien, laquelle devait, après la mort de l'impératrice, revenir la famille impé riale d'Autriche, retournera légalement la famille régnante de Belgique. a Ces détails renferment plusieurs inex actitudes, que la Liberté voudra bien nous permettre de rectifier dans l'intérêt de la vérité. b A l'époque de l'avènement de Maximi lien I" au trône du Mexique, le Roi des Belges, l'auguste père de l'impératrice Charlotte vivaitencore, de sorte que sa fille ne pouvait être en possession de sa part de l'héritage paternel qui lui est échue pen dant son séjour au Mexique. Elle n'avait donc pas besoin de faire un testament en quittant Miramar, d'autant plus que les droits de survivance avaient été réglés entrelesépoux par leur contrat demariage; c'est ce qui explique pourquoi le prétendu testament qu'on dit disparu du château de Miramar n'a jamais existé, mais il est vrai que l'Empereur Maximilien avant de s'embarquer pour le Mexique, avait consi gné ses dernières volontés dans un acte notarié. b Lorsque l'Impératrice Char lotte partit l'année dernière pour l'Europe, on fit re marquer Maximilien 1" qu'elle devrait se conformer aux règles de la prudence hu maine et faire son testament avant d'entre prendre ce long et pénible voyage, mais l'Empereur dans un élan d'adnégation propre son caractère, répondit qu'il ne fallait pas se préoccuper de mesquins in térêts de famille au moment où il s'agis sait de sauver avec l'avenir du Mexique l'honneur de la dynastie. L'impératrice partit donc sans laisser de testament; et sous ce rapport le correspondant de la Liberté n'affirme qu'un fait parfaitement exact. b II s'ensuit que si l'auguste princesse ne recouvre pas l'usage de la raison, et vient décéder sans avoir pu tester, sa fortune personnelle, qui s'élève plus de 20 millions de francs, reviendra naturelle ment la famille royale de Belgique. Il n'en est pas de même en ce qui concerne l'héritage de son malheureux époux. D'après les statuts organiques de la maison d'Autriche, les biens patrimoniaux ne peuvent être légués des princesses étrangères; défaut de descendants mâles ils doivent être partagés entre les agnats les plus proches. b Dans le cas présent, les héritiers légi times de l'Empereur Maximilieu sont d'abord les ascendants ses augustes parents, et après eux les agnats ses frères. On nous écrit de Vienne que dimanche passé S. M. la Reine des Belges a renda visite.au château de Miramar, l'impéra trice Charlotte. L'entretien a duré pendant plus d'une heure. On a remarqué que la Reine, avant de se rendre dans les appar tements de son auguste belle sœur, avait quitté ses vêtements de deuil. On en con clut qu'à l'heure qu'il est la catastrophe du Mexique n'a pas été annoncée l'Impéra trice. (Belgique.) NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr. l'Évêque de Bruges vient de nom mer vicaires: Meulebeke, M. Vande Maele, vicaire Dudzeele; Dudzeele, M. De Vos, vicaire Leke; Leke, M. Roelens, coadjuteur Sysseele. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Voici les affaires que la cour d'assises de cette province aura juger dans sa session prochaine qui s'ouvre lundi, 22 c', sous la présidence de M. Onrael Lundi 22 et mardi 25 juillet, Brunon Lesage, accusé de vols avec circonstances aggravantes. Mercredi 24 et jeudi 25, Pierre Victor, accusé d'attentat aux mœurs. Vendredi 26 el samedi 27, Jean Vereecke, même crime. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 17juillet. La revue navale de Spithead a été comparativement manquée. Il n'y a pas eu d'évolutions par suite du mauvais temps. Le Sultan, le Vice-Roi, la Reine et le prince de Galles ont inspecté la flotte. Le Vice Roi est parti. Londres, 18 juillet. Hier soir, au Palais de Cristal, il a été donné aux volontaires belges une fête splendide. Ce soir un bal leur est offert Agricullural-llall. La Reine a investi hier le Sultan de l'or dre de la Jarretière. La cérémonie a eu lieu sur le gaillard d'arrière du yacht royal Victoria and Albert. -a .cDO321 m Séance publique du 10 Juillet 1867. ordre du jour I* Communication de pièces. 2° Approuver les plans pour le renouvellement des trottoirs dans la roe des Bouchers. 3' Présentation do projet pour voûter la partie de l'Yperlée entre le pont et la rue des Tuiles et la propriété Bohtn. 4" Communication du procès-verbal de vérifi cation de la caisse communale pour le 2rai trimestre 1867. 5" Radiation d'une inscription hypothécaire prise pour garantie d'une avance sur le fonds pour la construction des façades en bois. 1 occasion du 36me anniversaire de l'inauguration du premier Roi des Belges, un Te Deum sera célébré l'église de Saint- Martin demain, 21 juillet, 11 heures du matin. Les autorités civiles et militaires, des détachements de l'armée et de la garde civique assisteront cette cérémonie. NOUVELLES DIVERSES. Un commencement d'incendie s'est dé claré mardi dans la maison du sieur Van Graefschepe. vannier, rue du Poivre, Poperinghe. Grâce aux prompts secours apportés, le feu a été maîtrisé en peu d'in stants. Le dommage est insignifiant. Loïdium s est déclaré cette semaine dans les vignes de Belgique. Quelques champs de pommes de terre sont attaqués. La Reine des Belges est Miramar, près de son infortunée'belle sœur.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2