ÉTAT-CIVIL D'VPKES. Le comte et la comtesse de Flandre sont au château de Ciergnion, dans les Ar- dennes, et y passeront une partie de l'été. On écrit d'Ostende Le Roi est parti pour Bruxelles jeudi dernier pour y rece voir le Roi de Portugal, qui passera deux ou trois jours dans notre capitale. S M. se rendra lundi prochain au camp de Bever- loo et reviendra bientôt Ostende, où elle séjournera jusqu'au mois d'octobre. On assure que c'est pour dans le cou rant du mois de septembre que les conseils provinciaux seront convoqués en session extraordinaire pour s'occuper du choix des candidats présenter la nomination du Roi en remplacement des présidents et eonseillersdecoursd'appel misa la retraite. On écrit de Calrapthout, VEscaut: Un affreux malheur est arrivé ici hier 8 heures du soir. Le nommé Corneille Van- neer, cultivateur en notre commune, était allé la chasse dans un taillis situé sur le territoire de la commune de NVuestwezel, quand tout coup un mouvement fortuit fit partir son fnsil et cela d'une manière si fatale que le malheureux chasseur eut la tête traversée par la charge entière, qui entra par la bouche et sortit au-dessus de l'oeil gauche. La mort a été instantanée. On écrit de Liège, le 16 juillet: La nuit dernière, vers minuit, un accident qui pouvait avoir des conséquences excessive ment graves est arrivé la station des Guillemins. Un train spécial de plaisir, destination de Paris, venait de se mettre en marche, lorsqu'une voilure du milieu du convoi dérailla et se renversa sur la voie. Cette voiture était remplie de voyageurs. Une confusion inénarrable se produisit parmi eux. Fort heureusement le train fut arrêté, mais la voilure ne put être rele vée, et les voyageurs qui l'occupaient en sortirent par les portières. Quelques uns d'entre eux ont reçu de légères contusions; les autres ont été quit tes pour la peur. Le convoi a pu se re- remettre en route au bout de quelques instants. Les excursionistes belges qui se trou vent en ce moment en Angleterre ont, eux aussi, payé leur tribut l'institution éininement angaise des pick pockets. Le Globe de Londres rapporte que dix- sept pick pockets ont comparu le 13 juillet devant sir R. Carden, sous la prévention d'avoir commis des vols dans les rues de la Cité, lorsque les volontaires belges se rendaient au Guildball. Les chefs de l'ac cusation se sont trouvés, pour la plus part, très-bien établis, et les accusés ont été condamnés trois mois de prison et au travail forcé. On lit dans le Moniteur L'extrait donné par plusieurs journaux •l'une lettre que l'empereur Napoléon au rait écrite l'empereur d'Autriche est en tièrement controuvé. Le Moniteur de CArmée publie un rapport du maréchal Niel, ministre de la guerre, suivi d'un décret en date du 13 mairétablissant 25 batteries d'artillerie supprimées en 1863. On lit dans l'International de Londres: On annonce, comme devant paraître prochainement, une lettre de l'Empereur Napoléon sur les affaires du Mexique et la politique que la France a suivie dans cette question. On lit dans le Journal de Paris C'est aujourd'hui que l'amiral Tegethoff quitte Paris pour aller remplir au Mexique la triste mission dont il est chargé. On nous assure qu'il se propose, après son arrivée la Vera Cruz de demander une entrevue Juarez. On lit dans l'Epoque: i Les travaux sont, nous assure t on, suspendus dans les ateliers d'impression sur étoffes Paris et dans quelques loca lités avoisinant Paris. On craint que ce ne soit le symptôme d'une grève. Le voyage de l'impératrice Eugénie en Angleterre serait définitivement résolu, dit le Mémorial diplomatique; le départ serait fixé au 22 de ce mois. La plaque en diamants de la Légion d'honneur envoyée .M. Rouher par l'Em pereur est la troisièmequi aconféréedepuis 1832 jusqu'ici deux seuls hauts fonction naires de l'empire avaient reçu ces mêmes insignes: MM. de Morny et NValewski. - Le Messager Franco américain du 4 juil let nous apporte les détails suivants, ce sont les premières informations authenti ques parvenues en Europe FRANCE. Paru, >3 juillet. MEXIQUE. Les nouvelles que nous recevons du Mexique nous permeMent de donner quelques détails sur l'exécution de tVlaxiaiilieu. C'est le t4juin,b une heure avancée, que le conseil de guerre de Queretaro a prononcé la sen tence condamnant Maxinitlieu de Hapsbourg Mtramon et Mejia a la peine de mort. Celte sen tence a été approuvée le i5 par le général Esco- bedo qui fixa le 16, comme jour de l'exécution. Mais, par ordre de Juarez, un délai de trois jours fut accordé aux condamnés pour leur permettre d'arranger leurs affaires particulières. Ce n'est que le 19, a sept heures du matin, que les trois prison niers ont été passés par les armes. Maximilieu a été fusillé faisant face a ses bourreaux. Eu mouraut ses derniers mots furent Pauvre Charlotte! Miramon et Mejia out été dégradés a<am l'exécution, et, comme traîtres leur pays, fusillés par derrière. Santa-Anna.Don Antonio Lopez de Santa-Anna est né au Mexique iers la fin du siècle dernier et son existence agi'.ee résume parfaitement quarante ans de l'histoire de son pays. Avant l'âge de 3o ans, il se signale déjà dans la guerre de l'indépendance de 18? 1. Il combat aux côtés d'itur bide l'aide a revêtir le manteau impérial, puis se tourne contre son bienfaiteur et le force d'abdiquer en 1823. C'est par cette trabisou qu'il débuta sur la scène politique. 110r bide vaincu, puis fusillé le 19 juillet 1824, la division se met eutre ses lieutenants, et c'est de cette époque que datent les partis qui après 4o ans de luttes, ont réduit le Mexique b la triste situation dans laquelle il se trouve aujourd'hui. Santa-Anna ne recueillit pas immédiatement le fruit de sa duplicité; ce De fut qu'après huit ans d'intrigues et de combats, en 1833, qu'il arriva pour la première fois au pouvoir avec le titre de président de la république du Mexique. Il ne le conserva pas longtemps; le fond de son caractère ambitieox, sa soif de domination ne lardèrent pas soulever les esprits; battu pur les insurgés do Texas, il dut se réfugier aux Etats-Unis, où il resta interné, eo 1 856Il en sortit juste temps, en 1838, pour se rallier au gouvernement, et se jeter daDS Vera Cruz assiégée par la flotte française, commandée par le prince de Joiuville; ce fut ce siège que Santa-Anna fut grièvement blessé et forcé de subir l'amputation d'une jambe. A peine guéri, Santa-Anna, passé maître dans l'art de fomenter des révoltes, revint au pouvoir après avoir fait chasser Bostamante, son ancien compagnon d'armes. Mais les États-Uois virent d'un mauvais œil la restauration de l'ancien prési dent et déclarèrent la guerre au Mexique, en 1842, guerre qui se termina, eu x846, par la cession de la Californie au gouvernement américain. Pour faciliter la conclusion de la paix, Santa- Anna s'était retiré eo 1845 mais pour revenir en x 846se faire battre par des iosorgés en 1847, s'enfoir b la Jamaïque et revenir, après six ans d'affreose aoarebie, comme le sauveur de la patrie, le 1" avril 1855A dater de cette époque, Santa- Anna régna en véritable dictateur despote grâce b la popularité qu'il s'était acquise auprès des masses, habituées depuis 3o ans, a toujours le voir monter et descendre du pouvoir, grâce au prestige habilement exploité que loi valut sa défense de Vera-Cruz d'où il revint mutilé. Santa-Anoa étabit sa domination par la violence contre les personnes et la compression des idées; ce régime ne pouvait durer longtemps, Alvarès leva l'éten dard de la révolte et parvint après un an de guerre civile b forcer le dictateur de signer son abdication le 9 août i855, et de se retirer a la Havaoe. C'est alors que la révolution s'établit au Mexique et que Juarez apparaît b l'horisoo accompagné de cette pléiade de ge'oéraox dont les noms de quel ques-uns brillent si tristement dans l'histoire de l'expédition mexicaine. De son exil Santa-Anna, devenu vieux, ue cessa d'intriguer poor revenir au Mexique; il es saya de débarquer sous la protection du drapeau français mais fut forcé de se rembarquer et tout dernièrement, il renouvela sa tentative; mais cette fois moins heureux il est tombé aux mains des juaristes, qui viennent de le fusiller b l'âge de plus de soixante-dix ans. Santa-Anna ne manquait pas d'iotelligence caractère capricieux et violent, mélange d'indolence et d'activité, véritablement mexicain tons les moyens lui étaient bons pour satisfaire son besoin de domination. Ongubnt et Pilules Holloway. Comme médecine de famille, ces deux puissants remèdes suffisent pour presque toutes les maladies. L'indi gestion, la débilité en général, les douleurs du foie, les éroptions, plaies, blessures, ulcères, tumeurs, etc., se guérissent radicalement par leur emploi. Ils purifient le sang et donnent du ton et de la vigueur b tout le système. L'Ongueot, quand il est bien frotté sur toutes les parties affectées, s'infiltre dans la chair, de la même manière que le sel dans la viande, et si les Pilules sont prises comme auxi liaires, la guérison est prompte, complète et per manente. Ces médicaments sont composés de rares plantes balsamiques, sans mélange d'aucune par celle de mercure ni autre substance nuisible. Ils sont tout b fait doux et agréables daus leur action et aussi sains qu'efficaces. du li au 19 juillet jscr.cs. Naissances 7. Sexe masc. 4, sexe fém. 3. Mariages. Decoene, Conrad, tisserand, et Desain, Pauline, coururière. Décès. Rits, Virginie, 65 ans, couturière, épouse de François Huyghebaert, rue du Rappel. Lenoir, Sérapbine, 36 ans, dentellière, épouse de Théophile Lesage, rue des Boudeurs. Vao- weydeveldtMarie, 88 ans, couturière, veuve de Charles Duyck, rue de l'Hôpital S1 Jean. Boone, Jolien, 25 aus, écrivaio, célibataire, Grand'place Enfants au-dessous df. 7 ans 5. Sexe masc. 2, idem fétu. 1. ÉTAT-CIVIL DE POPER1NG13E, Ilu H au Iif Juillet Inclus. Naissances 6. Sexe masc. 4, sexe fém. 2- Mariages. Botté, Auguste, 28 ans, vetf, et Scherrier, Florence, 20 ans, dentellière, céliba taire. Pillaert, Henri, 3a ans, cultivateur, céli bataire, et Kesteruan, Eugénie, 2 t ans. cultivatrice, célibataire. Bollengier, Antoine, 33 ans, do mestique, célibataire, et Quagbebeur, Hoiteoce, 26 ans, servante, célibataire. Décès. Vaobove, Rosalie 18 172 ans, den tellière,célibataire,Ihôpital. - Debandt, Ferdinand, y5 ans, sans profession, veuf de Mélanie Vanden- ameele, rue du Poivre. Lnbaye Vicioriu,65 aus, tisserand, veuf de Marie Vandewalle. hôpital. PorretAnne, 78 ans, ouvrière, »euf de Jean Sergier, Hipshoek. Enfants au-dessous de 7 ans 4. Sexe masc. 5, ideiu fém. 1.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3