italie. Allemagne. mexique. On écrit de Mexico, 27 juin, au Xew- COMMERCE. L'Angleterre échouera, et les cadavres de ses soldats viendront jalonner tontes les routes de l'empire. Les prisooniers anglais sont plus resserrés et plos maltraités que jamais, écrit-on. Cela devait être. Toutes les correspondances qui viennent d'ar river, et doot une éruane d'où des plus intimes conseillers du Négons, sont unanimes sur ce poiut, c'est que la tête de ions les captifs tombera le jour où la première colonne ennemie aura mis le pied eu Abyssinie. La résolution de Tbéodoros est irrévocable. Ce sera. L'expédition britannique ne pourra ni conserver le pays, ni s'emparer de Théodoros, ni se dédom mager de ses dépenses. Elle o'obiieodra qu'un résultat; le massacre des malheureux prisonniers. Le choléra sévit en Sicile la ville de Calane est peu près déserte. Les proprié taires fuient les villes en masse. Il y a des pays où il n'y a plus de syndic, plus de conseillers. On a été obligé de déléguer les commissaires de police pour remplir les fonctions municipales. La destitution du conseil municipal de Campo Franco (pro vince de Caltanizella) est motivée sur ce que les cadavres ont été abandonnés sans sépulture dans les rues, et que les survi vants ont été laissés sans secours d'aucune sorte. C'est la Gazelle officielle qui constate cette déplorable situation. L'Ilatia publie les nouvelles suivantes Des nouvelles de Rome disent l'état de l'esprit public très alarmant. On craint une explosion et bon nombre de monsi- gnori ont déjà fait leurs malles. Il y a la frontière, du côté de Spoleto, de Perugia et d'Orvieto, un grand mouve ment de troupes italiennes. Les bruits qui courent Rome ne s'arrêtent pas devant les hypothèses les plus hardies. En attendant, il est certain que les bandes d'insurgés se multiplient chaque jour, et que les troupes pontificales leur laissent le champ libre pour se concentrer sur Rome. D'après des informations que nous avons lieu de croire exactes, le ministère de la guerre aurait ordonné un grand nombre de troupes de se rendre aux fron tières pontificales. Il est question de la formation d'un corps d'observation commandé par un des généraux qui se sont le plus distingués dans la dernière campagne. On écrit de Rome au journal Roma a Nous recevons des nouvelles qui an noncent des attroupements de jeunes gens sur divers points de la frontière romaine. Il paraît surtout que l'on veut tenter un coup sur la province de Viterbe et quelques débarquements le long de la côte. On écrit de Rome VUnivers que le Père Passaglia qui vient d'envoyer sa ré tractation au Pape, s'était retiré depuis la fin de l'année dernière chez l'évêque de Mondovi, et y faisait un retour sur lui- même. Il parait que la grâce vient de l'em porter et que la rétractation qu'il a envoyée Sa Sainteté est conçue dans les termes les plus explicites. On dit que Pie IX. non content de venir en aide M. Passaglia, que la perle de son emploi laisse dans une situation très-pré caire, est disposé lui permettre de reve nir Rome, qu'il édifiera, il faut l'espérer, autant qu'il l'a scandalisée. Le bon exemple de M. Passaglia ne peut qu'avoir une heureuse influence. Ainsi, on annonce déjà comme imminente la sou mission de quelques membres du clergé milanais, qui s'étaient fourvoyés depuis l'annexion de la Lombardie a l'Italie. On écrit Je Hanovre, au sujet du départ de la reine Marie et de la princesse sa fille du château de Marienhourg, que les adieux ont été forts louchants. Les deux augustes femmes ont serré la main jusqu'au plus simple ouvrier. Aucune démonstration n'a eu lieu pendant le trajet. Seulement Alfeld, deux jeunes filles ont jeté des fleurs jaunes et blanches dans la voilure de la Reine et de sa fille. La reine était en deuil. Le Moniteur prussien annonce que le Roi a conféré les insignes de l'Aigle noir au maréchal Canrobert, commandant du 1" corps d'armée, au maréchal Regnault de Saint Jean d'Angely, commandant de la garde impériale, et M. le marquis de Mouslier, ministre des affaires étrangères. Une ordonnance, concernant la tenue des livres pour la régie des sels, vient d'ê tre publiée Zurich. Elle fixe l'attention des philologues, car elle est formée d'un seul mot fort commode prononcer, pa raît il; il ne compte pas moins de quarante- trois lettres, et s'écrit ainsi Zùrchersalzverbrauclisbuclihaltongsverordniing. LeJournalde Parisemprunte au Standard, de Londres, des renseignements sur l'état des choses Queretaro et Mexico depuis que l'odieuse trahison de Lopez a livré ce malheureux pays aux soi disant libéraux. Le correspondant du Standard New- York s'exprime en ces termes L'imagination, si féconde pourtant, des journalistes américains, serait impuis sante imaginer des horreurs plus abomi nables que celles qui se passent en ce moment au Mexique. r A Queretaro, près de deux mille per sonnes auraient été exécutées depuis le 15 mai, date de la prise de la ville Exécutées, dit le correspondant du Standardc'est à- dire arrêtées sans formalité, emprisonnées sans être écoutées, condamnées sans juge- getnenl, massacrées sans pitié. Ces deux mille personnes se compo saient de Françaisde Belges et d'Autri chiens, coupables d'avoir combattu pour la cause impérialiste Four l'Empereur Maximilien et pour les officiers d'un grade élevé, on a observé au moins quelques formes de procéduremais un grand nombre de bas officiers et de simples sol dats ont été tout simplement égorgés comme des pourceaux jusqu'à ce que Juarez ait envoyé l'ordre de suspendre ces massacres et ces assassinats. A Mexico, toujours suivant le même correspondantles choses ne seraient pas en meilleur état. Les impérialistes d'ori gine mexicaine n'auraient pas été trop sévèrement traités. Mais les étrangers, Français, Allemands, voire même Anglais et Américains, auraient eu beaucoup souffrir. Un grand nombre d'entre eux auraient été massacrés. Ceux qui ont échappé la mort auraient été dépouillés de tout ce qu'ils possèdentou traînés en prison. Près de mille religieuses auraient été expulsées de leurs couvents et jetées dans la rue, sans ressources et sans asile. La ville serait dans la plus triste situation, et tout le monde souhaiterait une inter vention étrangère. York Herald: On a péremptoirement refusé au mioistre de France de lui remet tre ses passe ports et on lui a dit qu'il ne pouvait quitter le pays sous quelque pré texte que ce fût. Les autorités l'ont informé que le Mexique a un compte régler avec la France pour la part qu'elle a prise l'intervention et pour les proprfétés et les existences détruites pendant cette période; que si ce compte n'était promptement ré glé, le gouvernement mexicain s'attaque rait l'avoir des sujets français dans toute la république et essaierait de cette façon de recouvrer au moins une partie de la somme due. On écrit de Mexico, le 28 juin M. Frédéric Hoorickx, chargé d'affaires de S. M. le roi des Belges, est rentré depuis quelques jours en celle ville, de retour de Queretaro, où il avait été mandé par Maxi milien. M. Hoorickx a passé plusieurs jours avec l'Empereur dans sa prison. Le Messager franco américainedu 20, annonce que Juarez retient prisonnier le ministre français Mexico, et prétend ne le rendre la liberté que lorsque la France aura indemnisé le Mexique des dommages que lui fait éprouver son expédition. La fièvre jaune sévit avec intensité la Jamaïque. Pilules Holloway. Maladies de Fuie. La vertu de ces incomparables Pilules est appréciée dans tontes les parties du monde civilisé. Comme elles agissent sur le système général travers la circulation, il n'y a que peu de maladies qu'elles ne peuvent guérir; mais elles sont spécialement efficaces dans tous les dérangements do foie. Dans ces cas, elles sont un indiscutable spécifique. Elles possèdent une puissance sans pareille pour faire le bien et elles ne sauraient faire aocon mal. Un en fant peut se guérir lui-même avec ces Pilules et sans le moindre danger. En réduisant la bile super flue, en régularisant convenablement les sécrétions et en donnaot du Ion l'estomacelles effectuent une parfaite et radicale guérison. fr. 5o 56 oo oo 18-82 00 00 00 00 6-5o 6 00 6-5o 7 00 65 Courtrai, 29 Juillet. Froment, par hectolitre, Id. roux, Seigle, Avoine, Fèves, Pommes de terre bl., 100 kil., Id. rouge Beurre, par demi kilog., OEufs, par a5, Huile de colza, io5 kil., Id. de lin, Graine de colza, l'hect. Tourteaux de colza, 100 kil., i5 a5 00 00 Id. de liu, 23-00 29-00 Id. chanvre, i5 5o 00-00 190 bêtes ont été exposées en vente; vendues 177. Les vaches ont été vendues de fr. 235 a 600; les génisses de 222 65o; les taureaux de 180 a 54o; les boeufs de 375 780. Bé es cornes de 1" classe poids vivant. 80 a 82 c. le demi-kilo, 2' classe, 60 65 c., et la 3' classe 45 5o c. La viande de bœuf se vend de i-3o b 1 60 c le demi kil. 1-12 1 i-45 1 flor. 49 o5 00 00 5i-oo 00 00 - fr. 00-00 00 Oo

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3