Y PRES. cère des idées qui ont été échangées et formulées Saizbourg, et d'inviter ces gouvernements accepter ce programme afin d'assurer complètement l'avenir le maintien de la paix européenne. S' Pétersboukg. 24 août. Le chef de l'escadie russe dans la Méditerranée rap porte qu'un navire turc ayant accosté un vaisseau russe qui prenait des familles candiotes son bord les deux vaisseaux ont été sur le point d'engager le combat. Des pourparlers ont eu lieu, et le chef d'étal major d'Orner Pacha a déclaré que le chefde l'escadre russe serait rendu res ponsable si l'insurrection crétoise prenait un plus grand développement après l'émi gration des familles candiotes. Constantisople, 24 août Les prove nances de Trieste sont soumises une quarantaine cause du choléra. Hier soir, veille de la Saint Augustin, fête patronale de M. Brunfaul, président de la Société des Chœurs, ladite Société lui a donné une sérénade NOUVELLES DIVERSES. On écrit de Poperinghe, 23 août: Le beau temps favorise nos cultures de houblon. .Nous n'aurons, il est vrai, qu'une bonne demi-récolte, mais si les chaleurs se main tiennent encore pendant quelques jours, la qualité sera excellente. Des négociants étrangers achètent chez les cultivateurs sur livraison On septembre Cette année la culture du houblon prendra une nouvelle extension et dès ce moment on pense l'achat des perches pour la prochaine sai son, prix très soutenus. On cite un négociant qui a acheté trois cents mesures de houblonsur pied aux environs d'Ypres. Dans la soirée du 24 de ce mois, l'habitation du sienr Lannoy, chauffeur Lauwe, est devenue la proie des flammes. Le feu était si intense dès le commence ment, que la moitié du mobilier seule a pu être sauvée. La perle s'élève 2,000 fr. Tout était assuré. La cause de cet incendie est inconnue. On écrit d'Ostende, le 25 août La Reine de Wurtemberg a quitté Ostende aujourd'hui. Sa Majesté est partie directe ment pour Paris par le train de 10 heures du matin. Elle a été conduite la station par le Roi des Belges, dans les voitures de la Cour. Un trafic scandaleux vient d'être dé couvert, grâce l'active surveillance du commissaire de police de Laeken, M. Bo- denhorst. Celui ci a saisi une forte quantité de pains faits avec du sulfate de cuivre. Les auteurs de ces honteuses spéculations, at tentatoires la santé publique, n'ont pas tardé être connus. M. Durnont, pharmacien belge, a communiqué le fait suivant au Journal de Médecine de Bruxelles Le 21 juin, le médecin étant absent, une jeune enfant de 6 mois me fut présen tée; depuis deux heures, au dire de la mère, la pauvre petite jetait des rris déchi- rantsetsetordait dans d'affreuses douleurs. J'étais loin de penser un empoison nement; ce ne fut qu'en voyant la couche de matière blanchâtre qui recouvrait les lèvres de l'enfant que l'idée me vint de faire quelques questions concernant la pré sence de celle matière et d'examiner quelle pouvait en être la composition. La triste prévision que j'avais d'avoir affaire de la céruse me fit activer davantage encore mon analyse qualificative. J'enlevai donc des mains de l'enfant la poupée qui lui servait de joujou; je grattai la couche qui en recouvrait la face et la quelle, conjoinlemen ta vécu n peu de rouge, simulait la teinte de la peau. Je la soumis l'expérience: elle présenta tous les carac tères des sels de plomb. Plus de doute, l'enfant était empoisonnée, et les douleurs ne pouvaient être attribuées qu'a des coli ques saturnines. Je lui administrai tous les antidotes recommandés en pareilcas: léger vomitif, purgatif et potion opiacée ils fu rent suivis d'un plein succès, et le lende main j'eus la satisfaction d'apprendre que tout danger avait disparu; un abattement général seul s'ensuivit, et ce fut tout. Quand je songe aux terribles consé quences qu'un pareil empoisonnement eût pu amener, j'en frémis encore, et devant la gravité d'un semblable fait, je me demande s'il ne serait pas prudent de défendre aux fabricants de jouets d'enfants l'usage de matières toxiques. Depuisquelquetemps lesventes mobi lières prenaient Bruxelles une extension considérable surtout dans les faubourgs. Il y a quelques jours un huissier et un direc- leurdevenles de Bruxelles comparaissaient devant le tribunal correctionnel, prévenus tous deux d'avoir exposé en vente, sans autorisation préalable, des marchandises neuves. Ils furent condamnés 50 francs d'amende et la confiscation des objets saisis. L'instruction de celte affaire révéla la justice que la plupart (.es ventes dont nous parlons plus haut étaient annoncées pour causes imaginaires et au nom de personnes supposées. On découvrit, en outre, que les organisateurs de ces ventes, qui paraît il, réalisaient de fort beaux bénéfices, faisaient fabriquer ces meubles, Matines, de mauvais bois. La justice s'est émue de ces faits. Une instruction a été ouverte et elle vient de saisir tous les meubles transportés dans une maison rue du Persilet dont la vente devant se faire sous peu de jours, était annoncée comme ayant pour cause le décès de la veuve Lefebvre. Les meubles saisis sont en quan tité telle qu'il a fallu trois jours pour les transporter au Palais de Justice. Le Courrier français annonce que pendant son séjour Lille, l'Empereur ferait incognito une excursion Bruxelles. S. M. le roi des Hellènes est revenu jeudi soir d'Ostende Bruxelles, où il avait fait sa visite au roi Léopold. Vendredi malin, il est parti par l'express de 9 h. 40 m. pour Wiesbaden. Sa Majesté était accompagnée seulement de deux aides de camp. La plus grande partie de sa suite est restée l'hôtel de Belle-Vue pour attendre ses ordres. Il ne serait pas impossible que S. M. Hellénique revînt de nouveau Bruxelles. Nous apprenons qu'un congrès wal lon doit se réunir prochainement Fosses; il a pour but d'arriver la fédération des provinces wallonnes et de fixer les bases d une littérature nationale uniforme qui soit également éloignée de l'hegéraonie française et de la suprématie hollandaise. On écrit de Walcourl La rage prend dans nos cantons tous les caractères d'une épidémie. Depuis quelques mois on a abattu dans différentes localités un assez grand nombre de chiens hydrophobes qui, heureusement, ne se sont pas attaqués l'homme. Boussu lez Walcourl a été mis sens dessus dessous jeudi par l'apparition d'un chien enragé, venant d'un village voisin. Avant qu'on se fût mis lui douner la chasse, il avait mordu dix chiens, une génisse, une chèvre, un chat et plusieurs poules. Traqué avec vigueur par les gens de Boussu armés de pieux, de fourches, de fusils, il prit le large, et ne fut rejoint qu'après un steeple chase de plusieurs heures, par MM. A. Keller et A. Dussart qui rabattirent près de Silenrieux. M. Dussart, s'étant approché de la bête; qui se releva dans ses dernières convulsions, fail lit être atteint. D'un coup de crosse de fusil, il l'acheva. Une récompense leur a étéaccordée par l'administration de Boussu. Les animaux mordus ont été abattus. La contagion étant la cause déterminante de cette terrible maladie, on devrait tuer tous ceux qui ont été en contact avec l'animal atteint d'hydrophohie et interdire la circu lation aux autres. On ne saurait, du reste, prendre des mesures trop énergiques, et si lesadministrations communales oubliaient leurs devoirs, le gouvernement devrait les leur rappeler. On lit dans le Droit: La femme Frigard, qui a persisté pendant tout le cours des débats se dire innoncente des crimes qui lui étaient imputés, n'a pas cru devoir cependant se pourvoir en cassation contre l'arrêt qui l'a condamnée aux tra vaux forcés perpétuité pour assassinat et pour faux. Celle femme, si calme pendant les dé bats, dont la présence d'esprit ne s'est pas démentie un seul instant, qui a raconté avec un imperturbable sang froid les in croyables histoires dont Williams et le comte Léo étaient les principaux person nages, qui a été si vive, si alerte dans ses réparties, qui a été quelquefois ironique, vient d'ajouter ses ironies précédentes une ironie nouvelle. Après l'expiration des délais du pour voi, elle a fait prier M. le procureur impé rial de Melun de venir la visiter dans sa prison. Là, la femme Frigard a dit au ma gistrat que le jury qui l'avait déclarée cou pable d'avoir donné la mort la femme Mertens en exerçant une certaine pression sur le col et la poitrine avait été induit en erreur par les médecins. Je n'ai, a-t elle ajouté, excercé aucune pression ni sur le col ni sur la poitrine de M"1' Mertens; puis la figure de la femme hrigard prenant celte expression ironique qu'on lui a vue l'audience, elle a ajouté Ce que vous ne savez pas, ce que les mé decins n'ont pas su découvrir, c'est que j'ai empoisonné M"" Mertens avec de l'acide prussique. Pas n'est besoin de dire l'étonnernent du magistrat auquel celle étrange révéla tion était faite. Il s'est produit,au début de l'instruction, un fait qui, malheureusement, a été négligé et qui aurait pu mettre sur la trace de l'em poisonnement; on avait trouvé près du ca davre de la femme Mertens une petite fiole en verre blanc; cette fiole fut présentée un pharmacien de Fontainebleau qui, après l'avoir examinée, déclarée n'y avoir rien trouvé de suspect; cette déclaration a paru suffisante, eldepuisnul ne s'est plus occupé ni de la fiole. La maison de force pour femmes où a été transférée la femme Frigard pour y subir sa peine, est située dans la ville même de Clermont-sur Oise, qui est un chef lieu de canton et d'arrondissement. Le Journal de Dresde annonce qu'un incendie a éclaté Joham Georgenstadt (Saxe). Plus de 500 bâtiments ont été la proie des flammes. Beaucoup de personnes ont péri dans l'incendie. Le désastre est immense. Ledernier recensement de la Norwége constate qu'il y a dans ce pays 18 personnes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2