PERU GUANO,
UNE MAISON,
ETAT-CIVIL 1)'Y PRES,
MARCHÉS.
Leest hier?
GUAIIO VAN H00G PERU.
A LOUKIL
A Perpigoan a été arrêté le général Domingo
Certes, qui est un ageot de Prim.
Tontes ces nouvelles confirment, du reste, la fin
de la rébellion.
AMÉRIQUE.
On lit dans le Courrier des Etats Unis
Voici une bien grande tempête qui
éclate, ou au moins qui menace de faire
explosion, dans les hautes régions adminis
tratives. Si les révélations publiées par le
Globe de Washington venaient s'affirmer
seulement dans une mesure réduite aux
plus infimes proportions de la probabilité,
ce serait le bouquet du feu d'artifice de
fraudes, de concussions et de désordres de
tout genre signalé depuis longtemps dans
les régions officielles. C'est par centaines
de millions, par milliards même. qu'il
faudrait compter les spoliations exercées
au préjudice du trésor public. Le bureau
de l'imprimerie du papier monnaie serait
le foyer de ces abus ruineux.
MEXIQUE.
Le Times du 51 août apporte une lettre
de Mexico, du 31 juillet, pleine de détails
qui jettent une lumière nouvelle sur l'his
toire des derniers jours de l'empire mexi
cain. La conduite des généraux Marquez
et Vidaurri est jugée très sévèrement par
le correspondant du Times. Nous sommes
portés croire que cette appréciation est
plus près de la vérité que celles qui nous
sont arrivées par la voie suspecte de New-
York. Parlant del'exécution de.Maximilien,
le Times dit
Le spectacle de l'exécution fut horrible. Aa
lieu d'eo charger dix hommes, selon l'usage, ou
n'en prit que quatre, et un cinquième pour ache
ver la victime. Les soldats étaient tellement érans
que les quatre premières balles frappèrent l'Em
pereur au côté, le mutilant d'une façon atroce.
Suffoqué par le sang qui jaillissait de sa bonche,
Maximilien eut la force de faire un geste invitant
ses bourreaux viser au cœur. Le cinquième soldat
fut tellement frappé d'horreur qu'il prit la fuite
et l'oo ne trouva qu'au bout de cinq minutes deux
hommes qui consentirent achever le malheoreux
prince. Encore leurs fusils ratèrent, et ils dorent
les recharger pour mettre fio a cette épouvautable
tragédie.
Le limes termine son récit en disant que
Juarez a fait son entrée dans la capitale le
lo juillet, que la réception a été d'une froi
deur glaciale,que pas une personne respec
table ne se trouvait dans la rue, et que
lorsqu'il a paru au balcon du palais, pas
un vivat n'a retenti.
Le Courrier des Etal-Unis affirme que
contrairement aux allégations émanées de
l'officine Romero Washington le corps
de Maximilien n'a pas été remis au baron
Magnus, et il demeurera exposé dans
l'église des Capucins de Querelaro jusqu'à
ce que le gouvernement suprême juge
propos de prendre une décision sur son
renvoi en Europe.
On lit ce sujet dans le Picaijune de la
Nouvelle Orléans du 15
Le colonel autrichien comte Rlteven-
hiller, qui commandait un régiment de
hussards dans l'armée impériale, est arrivé
de Vera-Cruz sur l'Elisabethaccompagné
de deux cents de ses hommes. Il était dans
la capitale au moment où elle a capitulé,
et il y est resté jusqu'à l'arrivée de Juarez.
Ne rencontrant chez ce dernier qu'un désir
insatiable de vengeance exclusif de tout
sentiment de bonté naturelle, il réunit
deux cents de ses hommes et poussa en
avant dans la direction du littoral, sans se
préoccuper des difficultés. Il arriva Vera-
Cruz en cinq jours, accomplissant ainsi
pied la marche la plus rapide qui ait encore
été faite entre ce port et Mexico.
s II assure que le corps de Maximilien
est toujours dans l'église de Querelaro, où
il a été déposé après l'exécution. Le corps
est enfermé dans un cercueil doublé de
zinc; mais, ayant été mal embaumé, il se
décomposait rapidement. Les restes de
l'Empereur n'ont jamais été remis au mi
nistre de Prusse, et le gouvernement ne
s'est engagé vis vis de personne s'en
dessaisir. On croit généralement que les
autorités mexicaines attendent que l'agita
tion causée l'étranger par l'exécution du
19 juin soit apaisée, et, par suite, que tout
danger soit passé, pour exiger une rançon
en échange de la remise du corps de leur
victime.
Les dernières nouvelles du Mexique
sont de la Vera Cruz, la date du 1" août.
Le 31 juillet, le receveur des douanes de
la Vera-Cruzavail fait afficher une dépêche
électrique que lui avait envoyée le ministre
des finances de Juarez, M. Iglesias. Cette
dépêche laissait encore en suspens la ques
tion si controversée de savoir.si les négo
ciants des ports mexicains seraient obligés
de payer de nouveau les droits de douane
qu'ils avaient déjà soldés au gouvernement
impérial pour les marchandises importées
par eux au Mexique. Quant aux articles
qu'on importerait depuis le rétablissement
de l'autorité de Juarez, il était décidé ainsi
qu'il suit
Les marchandises importées la Vera-
Cruzconlinueront être soumises au paie
ment des droits d'importation et d'enre
gistrement d'après les lois déjà existantes.»
D'après une correspondance d'Ori-
zaha, datée du 22 juillet, et adressée au
l\ew Orléans Picayune, il y avait eu environ
deux cents officiers impérialistes, tant
étrangers que Mexicains, fusillés Puebla,
San Jacinto et dans d'autres villes du
Nord, indépendamment deceux qui avaient
été exécutés Querelaro. Il faut remarquer
cependant que tous ces officiers étaient des
officiers supérieurs, partir du grade de
colonel. Les autres avaient seulement été
condamnés la prison.
Le ministre de la justice, M. Tares, avait
été fusillé trois heures de l'après midi, le
jour même de l'entrée de Porfirio Diaz dans
Mexico.
Pilules Holloway. Elles sont, sans con-
tredii, les meilleures médecines du moude pour les
maladies de bile ei les indigestions. Dans tous les
cas de coup de sang, de de'rangement de l'estomac
et du foie et de migraine, il n'y a point de méde
cine counue qui puisse pocuter un soulagement
immédiat comme ces célèbres Pilules; jeunes et
vieux, riches et pauvres, tous, les recommandent,
et taot de guérisons ont été effectuées par leur
usage, que leur réputation s'étend de la zone tor-
ride la zone glaciale; eo réalité, les persoones
qoi voyagent les considèrent comme un besoin
nécessaire. Pendant les fortes chaleurs ou daos les
climats chauds, ainsi que daos l'Inde, le sang
s'échauffe trop, le foie est paresseux, la peau se
couvre de rongeurs cuisantes et le système entier
languit et dépérit. Rien De procurera un aussi
prompt soulagemeot comme les Pilules Holloway.
Dl' 50 AOUT AU 6 SEPTEMBRE INCLUS.
Naissances i5. Sexe masc. 8, sexe fém. 7.
Mariages. Laoderwyn, Ferdinand jour
nalier, et Verdoolaeghe, Marie, deotellière.
Decoster, Auguste, commis de commerce, et Baert,
Valérie, sans profession. Degryse, Louis, jour
nalier, et Cnockaert, Julienne, dentellière.
Jammes, Pierre, maréchal-des-logis au 2* régiment
d'artillerie, et Vanaerde, Stéphanie, domestique.
Décès. Leroy, Blondine, 17 aos, domestique,
rue de Menin. Spinnewyn, Pierre, 32 ans,
barbier, célibataire, S'Nocalas lez Ypres. Voi
sin, Delphine, 4i ans, dentellière, veuve de Louis
Verhaeghe, Placede la Pr ison. Vaooverschelde,
Françoise, 5t ans, dentellière, épouse de Jean
Vauhée, rue de Menin. Waeselynck, Pauline,
5o ans, deotellière, épouse de Bazile Garrein, rue
de Menin. Verduyn, Virginie, 22 ans, dentel
lière, célibataire, roe longue de Tbooroot. -
Windels, Barbe, 18 ans, dentellière, célibataire,
rue de Menin. Bûcher, Édonard, 43 ans, com-
rnissaire-voyer, célibataire, roe des Chiens.
Enfants au-dessous de 7 ans 3. Sexe
masr. 1, idem fém. 2.
ÉTAT-CIVIL DE POPERINGIIE,
Du 30 Août au G Septembre inclus.
Naissances 6. Sexe masc. 4, sexe fém. 2.
Mariages. Vacqoier, Jules, 29 ans, potier,
célibataire, et Quaghebeur, Virginie, 23 aDs, mo
diste, célibataire. Peel, Charles, 48 ans, garçon
tanneur, célibataire, et Toussaint, Sophie, 35 ans,
ouvrière, célibataire. Wicke, César, 5i ans,
cordonnier, veuf, et Vanghelowen, Julie, 5o ans,
dentellière. Delepiere Léopold 34 ans, do
mestique, célibataire, et Breyne, Julienne, 24 ans,
servante, célibataire.
DÉCÈS. Hondegbem, François, 68 ans. ou
vrier, éponx de Colette LefeverHagebaerthoek
Notra Dame.
Enfants au-dessous de 7 ans 4. Sexe
masc. 4, idem fém. o.
POPERINGIIE, 6 SEPTEMBRE 1867.
Fromeut, prix moyeu par hectolitre fr. 38-70.
Seigleid. 00-00.
Avoineid. 10-00.
Pommes de terre les :oo kilogrammes, 10-00.
Beurre le kilogramme, n 2-90.
Houblon les 5o kilogrammes, fr. i55 160-00
YPRES, 7 SEPTEMBRE 1867.
ÉTAT Indiquant les quantité* et le prix moyen
de* Grain»Fourrages et autre» produit» agri
coles vendu» au marché de cette ville
NATURE
QUANTITÉS
PHIX
r.
m 1
DES
VENDUES.
M V KM
1
«V
par J00
s
Grain» et Denrée*.
Kilogrammes.
kilogrammes.
O c
e.
Froment
17,100
-a
en
80
6.100
23-5o
75
1,100
2 2 - 5o
44
1,700
24-00
80
Féveroles.
000
00-00
Pommes de terre
7,5oo
8 75
B-urre
200-00
Pain de farine de froment brute 35 cs le kilo.
Idem pour les fondations de 5o c'. 85o gram.
\>tor prys en conditie van betaeling ver-
voege raen zich hy den ondergeteekende,
A. SAPORTAS.
Kanloor Lange-Bril straet, n° 580, te Ant-
werpen.
Pour entrer en jouissance avec le 1" Octobre,
avec
RUE DE LILLE. A ÏPRKS.
S'adresser M, l'avocat BOSSAERT.