ÉTAT-CIVIL D'YPRKS,
MARCHES.
Samedi malin une tejrible explosion a
eu lieu dans les arsenaux royaux de Wool-
wich.
Un grand nombre de jeunes gens, dont
le plus âgé n'a pas vingt ans étaient en
train de remplir des cartouches Boxer,
dont on se sert pour les fusils Sneider,
lorsque l'une d'elles prit feu tout coup,
etune terrible explosions'ensuivit La scène
qui se passa alors est indescriptible; tous
cherchaient s'enfuir les uns sautaient
par les fenêtres, les habits en flammes et
poussant des cris de douleurs; d'autres se
tordaient dans d'horribles souffrances.
Vingt-quatre d'entre eux dit-on ont reçu
de graves brûlures.
Des soins immédiats leur furent prodi
gués et on les transporta l'hôpital hier
matin, l'un d'eux, nommé Pigga, rendu
le dernier soupir en présence de son père,
qui travaille lui-même l'arsenal, dans un
autre magasin, trois autres sont, dit-on,
dans un état des plus alarmants ethier
soir, on ne croyait pas qu'ils pussent passer
la nuit.
La cause de cette explosion est encore
inconnue mais on croit qu'un des jeunes
gens, en sàmusant avec unacapsule per
cussion, a amenécette terrible catastrophe.
Depuis samedi, un grand nombre de pa
rents des victimes se sont présentés l'hô
pital afin de voir leurs enfants, mais les
ordres les plus stricts ont été donnés par le
directeur de ne laisser pénétrer personne.
Les médecins ont déclaré que les malades
pourront revenir la santé, mais que le
calme le plus complet leur est nécessaire.
Cet affreux événement a causé une pro
fonde émotion YVooIwicb, et descentaines
de personnes stationnent aux portes de
l'hôpital afin de recueillir les moindres
nouvelles touchant la santé des patients.
Nous lisons dans la Presse
Notre correspondant de Home nous
écrit, la date du 3 octobre, que la ville
continue être fort tranquille. On n'y re
marque aucun symptôme d'agitation.
Le 24 septembre, le Pape recevait le
chargé d'affaires d'Espagne, lorsqu'on lui
apporta une dépêche de Florence annon
çant l'arrestation de Garibaldi. Pie IX de
meura impassible. Il lui échappa seulement
un ah! qui marquait plus d'indifférence
que d'étonnement.
Nous lisons dans une correspondance
de Home du 2 octobre, publiée par la
Gazelle du Midi
Un diplomate qui séjourne Florence
m'écrit que Garibaldi,conduit Alexandrie,
ne voulait même pas entendre parler de
renoncer sa croisade, lorsqu'il reçut la
visite de M. Pescetto, minislredela marine,
envoyé seul exprès auprès de lui par M.
Kattazzi; il fil un accueil brutal ce grand
personnage; mais M. Pescetto ne se laissa
nullementdécourager par la grossièreté du
condotlière, il conserva tout son sang froid
italien, et, sortant d'un portefeuille une
liasse de papiers soigneusement envelop
pés il se contenta de les mettre sous les
yeux de Garibaldi sans lui répondre celte
pantomime produisit un magique effet.
A peine le héros de Marsala eut-il jeté
les regards sur les mystérieux documents
que lui communiqait M. Kattazzi, qu'il de
vint trailable et doux comme un agneau,
et déclara qu'il était prêt se rendre
l'instant même Caprera. M. Pescetto re
mit les papiers dans le portefeuille', posa
un doigt sur sa bouche et partit sans avoir
parlé. Jamais mission n'avait été plus
muette et plus persuasive la fois. Gari
baldi, convaincu, partait presque en même
temps pour Gênes.
Or, quel était le talisman qui avait ainsi
triomphé de l'obstination fanatique du
vieux capitaine? On n'a, pour répondre
cette questionque des conjectures. On
assure que M. Kattazzi avait envoyé Ga
ribaldi l'original du traité additionnel la
Convention du 15 septembre, par lequel la
France s'engagerait, en cas d'invasion des
garibaldiens, se faire remplacer Kome
par une garnison italienne, d'autres affir
ment que M. Pescetto était porteur d'un
traité italo-prussien assurant l'Italie la
possession de Kome. Quoi qu'il en soit, le
fait de la communication des papiers sub
siste et le représentant d'une cour étran
gère, qui me l'atteste, ajoute dans sa lettre
que la lecture des documents en question
avait rassuré Garibaldi, en lui prouvant
d'une manière irréfragable que la question
romaine allait être résolue conformément
aux aspirations nationales.
Touchons nous vraiment cette solu
tion? Les garibaldiens ont commencé l'in
vasion depuis trois jours. Le réseau des
troupes italiennes, qu'on nous disait si
compacte, ne paraît pas les avoir arrêtés.
La Riforma dit que le plan des insur
gés et de faire la guerre en guérillas; ils
n'occupent pas des positions permanentes,
ils y restent seulement le temps nécessaire
pour recueillir des vivres et des munitions
et grossir leurs rangs.
DU i OCTOBRU AU H INCLUS.
ne le pourraient qo'eD devenant actionnaires de la
Banque de Crédit foncier et industriel qui émet
l'affaire. Nous avons donc toutes nos coudées fran
ches pour l'éloge, chose aujourd'hui parfois plus
compromettante que le blâme.
Le réseau a g5o kilomètres, dont 565 concédés
définitivement et 585 éventuellement. La conces
sion définitive est, bien entendu, la ligne princi
pale, une vraie ligne de premier réseau européen
et non point une de ces lignes de second ou de
troisième réseau utiles aux populations, mais rui
neuses pour les capitaux. Il suffit, pour s'en con
vaincre, de jeter un coup d'oeil sor la carte. La
ligne principale de Kaschau Oderberg, est au
milieu de la diagonale qui joint Hambourg sur la
mer du Nord, Odessa sur la mer Noire. Le ter
minus d'Oderberg est le centre de toutes les lignes
allemandes du Nord et de l'Autriche si bien que
la future ligne de Kaschau a Oderberg débouche
directement, par les chemins ferrés déj'a existants,
sur Breslau, sor Berlin, sur Stettin, sur Dantzig et,
eofin, sur la Russie, en s'embranchant au Vienne-
Varsovie que contiuue le Varsovie-Vilna-Péters-
bourg.
Le terminus de Kaschau relie la ligne concédée
au chemin de Pestb au Franco- Autrichien et
établit une communication directe entre Kaschau
et Trieste, tandis que, par l'embranchement pro
jeté sur Przetuysl, le réseau concédé se raccorde
avec les futurs chemins de Lemberg Moscou, et,
par l'embranchemeot sor Comorn avec le sud de
la Hongrie.
A notre avis, c'est la plus belle affaire financière
qui ait été faite en Europe cette année. Il est vrai
ment regrettable que nos sociétés de Crédit fran
çaises, toujours disposées accueillir des affaires
douteuses, aient laissé échapper cette magnifique
entreprise.
Après tout, chi lo sa comme disent les Italiens.
Si nos sociétés françaises eussent obtenu cette belle
concession elles fussent peut-être parvenues la
rendre détestable par quelque prélèvement de
quinze ou vingt millions. N'a-t-on pas vu, il y a
huit ans, les fondateurs des franco-autrichiens
transformer en 4o,ooo actions vendues par enx
800 et 900 fr. leur droit 10 p. c. des bénéfices
de rendement? Une affaire est bonne selon qu'elle
est apportée ou netteou grevée de charges. Celle de
Kaschau Oderberg est libre de toute charge.
ANGLETERRE.
Londres 9 octobre.
ITALIE.
Naissances 6. Sexe masc. 5, sexe fétn. 5.
décès. Dejonghe, Jean, 77 ans, rentier,
époux d'Ursule Van Egroo, rue d'EI verdinghe.
Wilterbecq, Gnspar, 59 ans, journalier, époux de
Sophie Gillioen, rue au Beurre. Do Chaste),
Marie,72 ans, rentière, célibataire, rue des Chiens.
Soetaert, Sophie, 4a ans, repasseuse, céliba
taire, rue du Verger. Hanquart, Hippolyte, 69
ans, cabaretier, éponx de Rosalie Delporte, rue de
Thourout. Otton, Constance, 82 ans, dentel
lière, veuve de Coustanl De.ick, rue de l'Hôpital
Saint- Jean.
Enfants au-dessous de 7 ans 8. Sexe
masc. 5, idem fétu. 5.
ÉTAT-CIVIL DE POPER1NGDE,
Du 4 octobre au 11 inclus. r
Naissances 8. Sexe masc. 3, sexe fém. 5.
Mariages.Leicher, Henri, 24 ans, cul ti a -
teur, célibataire, et Cornette, Catherine, 21 ans,
cultivatrice, célibataire. PyckAnge, 29 ans,
domestique, célibataire, et Catteeuvv, Virginie, 3o
ans, veuve, cabaretière. Techel, Henri, 24 ans,
célibataire, cordonnier, et Kinoo, Marie, 21 ans,
dentellière, célibataire. Dehouk, Henri, 19 ans,
barbier, célibataire, et Sabben, Léonie, 22 ans,
célibataire, dentellière.
DÉCÈS. Loyssen, Jean, 65 ans, sans profes
sion, célibataire, Hagebaertboek Notre Dame.
Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe
masc. 2, idem fém. o.
POPERINGHE, 11 OCTOBRE 1867.
Froment, prix moyeu par hectolitre fr. 32-33.
Seigleid. 38-00.
Avoineid. io-5o.
Pommes de terre les ;oo kilogrammes, 10-00.
Beurre le kilogramme, 3-oo.
Houblon les 5o kilogrammes, fr 100 110-00
YPRES, 12 OCTOBRE 1867.
f.TtT inili<|uuut 1rs «iiiantités et le prix moyen
de* Grains, Fourrage» et autres produits agri
coles vendus au murehé de cette ville
NATURE
quantités
l'hlx
SE
M «j j
DES
VENDUES.
>1 «1 1' f xi
A 1
par 100
en
a
Graiu* et Denrée*.
Kilogrammes.
kilogrammes.
a c
z
Froment
i45,8oo
4t -25
80
27,400
25-20
73
800
23-25
44 1
2,600
26-5o
80
Féveroles.
3oo
27-25
80
Pommes de terre
9,5oo
q-5o
Beurre
o
0
1
ts
e*
Idem pour les fondations de 3o c% 83o gram.
Désormais nul ne pourra douter des cures mer
veilleuses obtenues par la Revaleuta Arabica Du
Barry. Aux milliers de bénédictions déjà reçues,
nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du
Pape. Elle est constatée dans la Gazelle du Midi
Rome, 21 juillet 1866 Lasanté du Saint Père est
excellente, surtout depois que, s'abstenant de tout
autre remède, il fait ses repas de la Revalenta
Arabica du Barry,qui a opéré des effets surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les
avantages qu'elle ressent de cette excellente farine
dont elle prend une assiettée chaque repas.
Voici encore un petit extrait des 65,000 guéri-
sons sans médecine par la délicieuse Revalenta
Arabica Du Barryqui écouoioise cinquaoïe fois
son prix en d'autres remèdes. N* 62,81 2, Liège,
le i4 novembre 1865Atteint de dartres au bas
des jambes depuis i85i et trouvant que le mal ne
faisait que s'empirer sous le traitement de trois
médecins qui m assuraient du reste qu'a mon âge
(55j la guétisoo était impossible, je me suis décidé,