Eh bien! alors, apprenez que per-
sonne ne peut se présenter devant Son
Altesse, moins d'être en bras de chemise.
Notre homme ne fit ni une ni deux; en
un tour de main il se débarrassa de son
paletot, et le remettant entre les mains de
l'étranger
Gardez le jusqu'à mon retour, je ne
serai pas long.
EtilsedirigeaversSandringbam House.
Inutile d'ajouter qu'on ne lui permit
pas d'entrer la résidence du prince, et
que, lorsqu'il vint retrouver son obligeant
ami, celui ci avait disparu avec l'habit.
Le Yarmouthien jure, mais un peu
tard, qu'on ne l'y prendra plus.
FRANCE.
On lit dans le Monde:
Le Saint public de Lyon annonce, d'a
près une correspondance de Rome, du 11
décembre, celte douloureuse nouvelle
Hier, huit heures du soir, M6' Gianelli
a reçu un coup de poignard en traversant
la place de Monterone. L'assassin n'était
pas un voleur. Il n'a point touché la
bourse ni la montre du prélat. Cet at
tentat est purement politique. La blessure
de M* Gianelli n'est pas sans danger.
Après la place de Lille, voici qu'il est
question d'armer aussi les autres places
frontières de Strasbourg et de Dunkerque.
Pendant les onze premiers mois de
l'année 1867, il a été importé dans le port
de Marseille 51,022 bœufs dont 24,111 du
royaume d'Italie et 26,911 de l'Algérie.
Quant aux arrivages des moutons, ils se
sont élevés dans la même période 271,525;
sur ce chiffre l'importation de l'Algérie
figure pour 269,347 moulons.
On lit dans la Preese II paraît que
l'empereur d'Autriche se monte en vais
selle Paris. Un industriel vient d'envoyer
François Joseph pour douze mille francs
de porcelaine, que l'Empereur avait dési
gnée lui même pendant son séjour Paris.
Il paraît que, lorsque le souverain fit
incognito le choix de ces services de table
dans le magasin du négociant, le commis
préposé la vente fut intrigué et surpris
de voir un passant commander tant de
vaisselle la fois. Il alla consulter son pa
tron,qui l'engageaà inlorrogeradroitement
le client pour s'enquérir de sa solvabilité.
François-Joseph leva tous les doutes par
ces seuls mots L'empereur d'Autriche
l'Elysée.
t> Vous jugez de l'empressement; le pa
tron dut gronder son commis d'avoir pris
un souverain pour un passant.
On sait que Pie IX a daigné envoyer
ses félicitations M. Henri de Riancey, le
rédacteur en chef de VUnion, l'occasion
de l'enrôlement dans les zouaves pontifi
caux du fils de ce vaillant polémiste. Voici
la lettre du Saint Père, titre glorieux, qui
mérite bien d'être gardé pieusement dans
l'héritage d'une famille chrétienne
Pie IX, Pape.
Cher et Doble fils, salut et bénédiction aposto
lique.
C'est, comme il était juste, avec une paternelle
affection que Nous a«ous reçu votre Emmanuel
et, son apparence de distinction, il Noos a sem-
1 le' voir en lut un caractère digne de sa race. Et
assurément il n'a pu, dès son plus jeune âge, être
unbu d'autres sentiments que les vôtres, vous qui
vous êtes tenu constamment debout pour la cause
de Dieu; vous qui, aidé aussi par votre autre fils,
combattez vaillamment par la parolepar les
écrits, par les œuvres, et qui aux subsides que
vous avez recueillis pour Nous, ajoutez encure
maintenant le don de votre fils.
Nous liroos de lui les meilleurs présages, et
Nous prioDS Dieu qu'il le garde toujours et qu'il le
soustraye a tout péril. Quaot h vous, Nous vous
félicitons de ce que non-seulement vous acquierez
pour vous la récompense instituée pour ceux qui
se doooent tout entiers la gloire de Dieu, mais
encore que vous soyez venu dans le raug de ceux
qui ayant livré leurs fils pour le nom de Jesos-
Christ, recevront le centuple et posséderont la vie
éternelle.
Aussi Noos vous présageons ce centuple ici-bas,
dans les bénédictions da la terre, et cette récom
pense plus magoifique là-haut, dans les bénédic
tions du Ciel. En gage de l'une et de l'autre, et en
témoignage de Notre gratitude et de Notre bien
veillance paternelle Nous vous accordons avec
amour et du fond du cœur a vous et votre fa
mille, la bénédiction apostolique.
Donné Rome, près Saint - Pierre, le 6 novem
bre 1867, de Notre pontificat- la vingt-deuxième
anDée. Propria manu) PIE P. P. IX.
On lit dans la Situation
a On va mettre en vente le fac simile
d'une lettre curieuse plus d'un titre,
adressée par Sanson, l'exécuteur des hau
tes œuvres, au rédacteur du journal le
Thermomètrequi l'avait prié de lui trans
mettre quelques détails précis et circon
stanciés sur la (jfaçon dont Louis XVI était
mort. Voici la reproduction exacte de celte
lettre, avec sa ponctuation et son orthogra
phe Il est a remarquer que les prétendus
Mémoires de Sanson ne la mentionnent
même pas.
u Au citoyencitoyen rédacteur du journal
le thermomètre, Paris.
Citoyen,
Un voyage d'un instaut a été la cause que je
n'ai pas eu l'honneur de répoudre votie invita
tion que vous me faites dans votre journal an sujet
de Louis Capet. Voici l'exacte vérité de ce qui s'est
passé
n Descendant de la voiture pour l'exécution, on
lui dit qu'il fallait ôter son habit, il fit quelque
difficulté, eu disant qu'on pouvait l'exécutercomme
il était. Sur la représentation que la chose était
impossible, il a lui-même aidé a ôter son babtt.
Il fil encore la même difficulté lorsqu'il s'est
agi de lui lier les mains, qu'il donna lui-même
lorsque la personne qui l'accompagnait lui en dit
que c'était un dernier sacrifice, alors il s'informa
si le tambour balterait toujours, il lui fut'répoodu
que l'on n'eu savait rien et c'était la vérilée.
Il monta sur l'échaffaut et voulu tourner sur
le devaDt connue voulant parler mais ou lui re
présenta que la chose était impossible eucore il
se laissa alors conduire l'eodrott où on l'attacha,
et où il s'est écrié tiès-haut Peuple! je meurs
innocent.
Ensuite, se tournant vers nous, il nous dit
Messieurs, je suis innocent de tool ce dout on
m accuse, je souhaite que mon sang puisse cimeu-
ter le bonheur des Français.
Voici, citoyen, ses dernières et ses véritables
paroles. L'espèce de petit débat qui se fit au pied
de l'échaffaut; rouloit sur ce qui ne croyoit pas
nécessaire qu'on lui ôtâl son habit, et qu'on lui
liât les mains. Il fit aussi la proposition de se
couper lui-même les cheveux.
Et, pour rendre hommage la vérété, il a
sontenn tout avec uu sang-froid et une fermeté
qui nous a tous étonné. Je reste très-cou vaincu
qu'il avait puisé cette fermeté dans les principes de
la religion, dont personne plus que lui ne parois-
soil pénétrée n'y persuadée.
Vods pouvez être assuré, citoyen, que voilà
la vérité dans son pins grand joor.
J'ai l'honneur d'estre, citoyen, votre conci
toyen, Sanson;
Parisce 24 février 1790 l'an 2e de la ré
publique française, a
Pilules Holloway. - Le Foie et les Reins
Les pernicieux effets du froid et des vents
pénétrants attaquent les constitutions les plus
solides et paralysent, en même temps, les fonctions
ojdmaires de la peau; ce qui occasionne une dis
proportion de sang sur les organes internes. Les
seuls moyens de se préserves de maladies dans ces
circonstances, consistent a augmenter les sécrétions
des organes engorgés; ce qui est facile a*ec les
Pilules Holloway. Elles reodroot le foie et les
reins même de se soulager rapidement et saine
ment de toute coogestion oppressive, eu même
temps qu'elles renouvellent la circulation du sang,
eu l'égalisant. Ou obtient cet excellent résultat
sans aucun mécompte. Les Pilules Holloway puri
fient et fortifient tout la fois. Elles améliorent
l'appétit et permettent qu'ou se satisfasse, sans les
appréhensions de la dyspepsie ou des dangereuses
maladies.
Désormais nu! ne pourra douter des cures mer
veilleuses obtenues par la Revalenta Arabica Du
Sarry. Aux milliers de bénédictions déjà reçues,
nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du
Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi
Rome, 2 1 juillet 1866: La santé du Saint Père est
excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout
autre remède, il fait ses repas de la Revalenta
Arabica du barry,qtii a opéré des effets surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les
avantages qu'elle ressent de celte excellente farine
dout elle prend une assiettée chaque repas.
Les misères, dangers et désappointements que.
jusqu'ici, les malades ont éprouvés dans les drogues
nauséabondes, se trouvent présent remplacés par
la certitude d'une radicale et prompte guérison
moyennant la délicieuse Revalenta Arabica Du
Barry de Londres, qui rend la parfaite santé aux
organes de digestion, aux nerfs, poumons, foie
et membrane muqueuse, aux plus épuisés même,
guérissant les mauvaises digestions (dyspepsie)
gastrites, gastralgies, constipations habituelles,
hémorrhoïdes, glaires, vents, palpitations, diari bées
gonflement, étourdissementbourdonnement dans
les oreilles, accidité, pituite, nausées et vomisse
ments; douleurs, aigreurs, crampes et spasme,
d'estoinac; insomnies, toux, oppression, asthme,
bronchite, phtbisie (consomption), dartres, érup
tions mélancolies, dépérissement; rhumatisme,
goutte, fièvre, catarrhes, hystérie, névralgie, vice
du sang, hydropisie, inaoque de fraîcheur ei
d'éuergie nerveuse.
Extraits de 65,000 guérisons
N° 5o,41 6 M. le comte Stuart de Decies, paio
d Angleterre, d'une dyspepsie (gastralgie), avec
toutes ses misères nerveuses, spasmes, crampes,
nausées. N* 58,614 Madame la Mar qnisa de
Bréban d nue maladie du foie avec insomnies
hystérie, marasme et palpitations intolérables, qui
avaient résisté aux meilleurs médecins pendant
sept ans. - N° 49.842 Mmo Marie Joly, de 5o
aus de constioationdigestion, des oerfs, asthme,
toux, flatus, spasmes et nausées. N* 46,270:
M. Roberts, d une consomption pulmonaire, avec
toux vomissementsconstipation et surdité de 25
aunées. N° 53,860 Mlla Gallard, d'une phtbi
sie pu monaire, après avoir été déclarée incurable,
et de n avoir que quelques mois vivre. Elle a
opéré 60,000 guérisons où tout autre remède avait
échoué.
DU BARRY, 12, rue de l'Empereur, Bru
xelles. En boues de i|4 kil.. 2 fr. a5; 112 k.,
4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.; 6 kil., 52 fr.;
12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. - La
Revalenta chocolatée Du Barryen pondre*
A irnent exquis pour déjeuner et souper, éminem
ment nutritif, assimilant et fortifiaot les Derfs et les
chairs,saoscauserde maux de tête, ni écbauffemeut,
ci les autres inconvénients des chocolats ordinaire
ment en usage. En boîtes de 12 lasses, fr. 2-25;
-4 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; 288 tasses, fr. 52
J tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse.
Dépôt J près chez MM. Frysou, pharmacien;
ecu\a e, ph.; G. eysph.; et veuve Mahieu,
confiseur.
Paris, 17 décembre.