Un article publié dans la Gazette du Midi
par tin aucL-n représentant de l'Algérie,
évtlUe 200.000 le nombre des Arabes ^ui
ont déjà péri.
Four la première fois depuis la fon-
dtfîtjnde l'université de Zurich, une dame
a «ÉrttMl y a quelques jours, cdt établis
sement, l'examen comme docteur en mé
decine et en chirurgie
Le général franco américain Cluseret,
qui a combattu successivement Sébasto-
pol dans les rangs de l'armée française et
aux Etats Unis dans l'armée nordiste, vieut
de publier une intéressante lettre qui ne
tnanque pas d'à propos dans uh moment
où l'on s'occupe partout de la réorganisa
tion des armées.
Sekxi M. Cluseret, il n'y a pas seulement
une révolution dans la forme et la portée
des fusils, des canons et des projectiles, il
faudra qu'il y eu ait une dans la tactique,
et sans être homme du métier, il est aisé
de comprendrela justesse du raisonnement
que fait le général Cluseret en ce qui tou
che les charges de cavalerie.
Le point de formation de la charge de
cavalerie, dit M. Cluseret, est calculé de
manière ce que son maximum d'effet se
produise au mOmerit où felle rencontre la
ligne de bataille rompre. Préparés delrop
loin les chevaux arrivent essoufflés; pré
parés de trop près, ils n'arrivent pas dû
tout, te point est généralement 2,200
mètres de l'infanterie; 260 mètres envi
ron, on prend le galop de charge qui atleiut
son maximum d'impétuosité, au moment
où la charge arrive sur l'ennemi. Le temps
nécessaire pour franchir les250 260 mè
tres est de 40 secondes.
Avec les anciens fosils la charge recevait
deux volées. Or, danscësconditions, on
compte peine dans toutes les guerres de
l'empire, line demi douzaine de charges
réussies. Aujourd'hui la portée et la rapi
dité du tir de fusil ayant triplé, ce ne sera
pas deux volées que la charge recevra, mais
dedx volées multipliées par trois, portée
triplée ou 6 volées multipliées par 5, rapi
dité de tir triplée ou 18 volées que la charge
recevra.
Les jambes des chevaux sont-elles deve
nues dix huit fois plus longues ou plus
rapides, de manière parcourir l'espace
en dix-huit fois moins de temps? Non, et la
charge peut être regardée comme devenue
absolument impossible, ailleurs que sur le
champ de course et en face de tribunes
garnies de dames ou de princes.
Et je n'ai parlé, ajouté M. Cluseret, que
des volées essuyer du pauvre Chassepot,
je n'ai pas dit un mot de celles de l'artil
lerie, destinées la protection de l'infan
terie, suffisantes elles seules pour prévenip
la formation de la charge 2,000 mètres.
Que serait-ce si je parlais de nos Spencer
et de nos Henry Rifles d'Amérique? Le
premier, tire sept coups en 12 secondes et
le second quinze en 10 secondes, ou 187
volées en 5 minutes 56 secondes
La conclusion que lire le général Clu
seret, c'est qu'il faut supprimer les vieux
soldats et que, dans les guerres futures,
l'audace individuelle des tirailleurs vaudra
mieux encore que la force d'inertie des
masses disciplinées. De là la nécessité d'au
gmenter le nombre des tirailleurs et de
compter beaucoup sur l'initiative intelli
gente du soldat.
L'autre jour, un accident terrible,
arrivé au palais du grand duc Nicolas
Nicolaiéwitcha failli coûter la vie
l'impératrice de Russie.
Il y avait un service religieux la cha
pelle d.e ce palais ei Sa Majesté devait s'y
rendre. Or, comme elle est très faible et
ne peut point monter les escaliers, le
grand duc avait fait établir pour son
usage une sorte de cuiïat.
Quelques moments avant l'arrivée de
l'impératrice parut dans le vestibule du
palais, où se trouvait le grand duc, Mme la
comtesse Tatiana Polemkine, une vieille
grande dame jouissant de l'estime particu
lière de toute la famille impériale. Le
grand-duc s'empressa de lui proposer de
s'épargner la fatigue de monter les esca
liers, et la comtesse, cédant ses instan
ces monta dans le cuiïat, qui commença
son ascension. Tout coup, moitié che
min, les chaînes se rompirent. Glissant
avec une rapidité effrayante dans les rai
nures des colonoes verticales au milieu
desquelles il montait, le frêle véhicule
retomba avec fracas.
La secousse fut tellement forte que,
malgré l'absence de toute contusion appa
rente, la comtesse perdit connaissance;
on la transporta dans une chambre du
palais, où elle resta plusieurs jours en
proie une terrible maladie, produite par
l'ébranlement du cerveau. Si l'impératrice
avait été la place de M"' Potemkine,
très robuste malgré son grand âge Dieu
sait ce qui sérail arrivé, car Sa Majesté
souffre toujours d'un mal pour lequel les
secousses de ce genre sont pour la plupart
mortelles. On peut juger de l'impression
produite la cour par cet accident.
On remarque que l'ambassadeur
d'Espagne et deux secrétaires suivent as
sidûment les débals du Corps législatif de
France sur la loi militaire. Il en est de
même du général Dix, ministre des Etats-
Unis, et de M. (le Reycns, ministre de Bel
gique. (Presse.)
Voici quelques extraits d'une corres
pondance adressée de Rome l'Agence
h a vas
ÉTAT-CIVIL D'YPhiËS^
ÉTAT-PONTIFICAL.
Des espions signalaient depuis quelques
jours, uoe agglomération de volontaires garibal
diens près d'Acquapendeoie, qui foi rue uue sorte
de protuonioiie dans le ternioire italien. Sans
ajouter uue foi aveug'e ces renseignements, ou
avait, dès lé 18, reufoicé de ce lô'é les garuisoos
pontificales.
Or le ministère dés armes a été informé ce
soir par le commandant de la zone militaire de
Vtterbe, qu'une bande assez considérable menace
Acquapeuiieute. Ce même officier le colonel
Azzanesi, vient d'envoyer un nouveau renfort la
frontière. Un convoi Je munitions partira cette
nuit puur Vueibe sous bonne escorte.
Il est probable que le capitaine qui commande
l'avant poste d'Acquapendente donne 8 l'événe
ment des proportions exagérées. Néanmoins, l'au
torité supérieure ne vent pas se laisser prendre au
dépourvu.
Le général Kanzler, orné des insignes de
commandeur de l'ordre de- Pie IX et de l'ordre
napolitain de Saiul-Geoigesque lui a valu la
victoire de Meotana, a passé en revue hier, sur la
place Saint-Pierre, la garnison de Rome et a
décerné un certain nombre de décorations. Au
moment du défilé, le Pape s'est montré b uue fe
nêtre do Vatican et a béni ses soldats, a
Onguent et Pilules Holloway. Ur
gente Nécessité. Ces préparations offrent les
meilleurs moyens de chasser toutes les maladies
internes et externes qui abondent dans tous les
pays. Dans les colonies, surtoutces denx médi
caments sont inestimables, car il n'y a que lés in
différents qui peuvent rester sans posséder ne
antidote aux maux accidentels et aux nombreuses
maladies auxquelles le. plaoléur est plus o*n moins
exposé, alors qu'il est éloigné de tout secours roé-
dic»l. Les entorses, coupures, btû'pres, ulcères,
abcès, varices et tontes les maLtdies de pean sont
prompteinent guéries pa^ les remèdes HolhrWay.
Les varices, les manx de jambes et "routes autres
affections sotit immédiatement soulagées et -gra
duellement guéries par l'emploi de eès nuiatils er
purifiants remèdes, qui, par ffhirs prix ihmdérf's et
leur «niversèllè diffusion, se ironvetit VwstYèVse-
inenl la portée de chacun.
Désormais nul ne pourra douter des cures mer
veilleuses obtenues par la Revalenta Arabica Du
Barry. Anx milliers de bénédictions déjà reçues,
nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du
Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi
Rome, 2 i juillet 1866 La santé du Saint Père est
excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout
autre remède, il fait ses repas de la Revalenta
Arabica du Barry,qui a opéré des effets surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les
avantages qu'elle ressent de cette excellente farine
dont elle prend une assiettée b chaque repas.
La Revalenta Arabica Du Barry, délicieux
aliment réparateur, a opéré 65,000 guérisons sans
médecine et sans purger. Elle économise mille fois
son prix en d'autres remèdes, rendant la parfaite
santé des organes de digestion, des nerfs, poumons,
foie et membrane muqueuseaux plus épuisés
même, dans les mauvaises ou laborieuses digestions
(dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations
habituelles, hémorrhuïdes, glaires, vents, palpita
tions, diarrhée, gonflement, étourdissemenl, bour
donnement anx oreilles, acidité, pitnite, nausées et
vomissements mêmeen grossesse,douleurs, aigreors,
crampes et spasmes d'estomac, insomnies, toux,
oppression, asthme, bronchite, phthisie (consomp
tion), dartres,éruptions, roé'ancolie,dépérissement,
rhumatisme, goutte, fièvre, catarrhes, hystérie,
névralgie, vire du sanghydropisie, manque de
fraîcheur et d'énergie nerveuse.
Extrait de 65,ooo guérisons.N® 52,o8t,
M. le duc de Pluskow maréchal de Cour, d'une
gastrite. N" 48,842, Mro' Marie Joly, de 5o
ans de constipation, indigestion, des nerfs, asthme,
toux, flatos, spasmes et nausées.
DU BARRY, i2, rue de l'Empereur, Bru
xelles. En buîres de i|4 kil. 2 fr. a5; 112 k.,
4 fr.; i kil., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.; 6 kil., 52 fr.;
12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La
Revalenta chocolatée Du Barry, eu poudre.
Aliment exquis pour déjeoner et souper, éminem-
ment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et les
chairs,sanscauserde maux de tête, ni échauifemeiit,
ni les autres inconvénients des chocolats ordinaire
ment en usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25;
24 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; 288 tasses, fr. 52
576 tasses, fr. 60, soit environ 1 o centimes la tasse.
Dépôt Ypres chez MM. Frysou, pharmacien;
Becuwe, ph.; G. Veys, ph.; et veuve Mahieu;
confiseur. 4
DU 27 DÉCEMBRE 1 867 AU 5 JANVIER 1868 INCLUS.
Naissances 12. Sexe masc. 6, sexe fém.6.
Mariage. Rabau. Félix, rentier, et De-
clerck, Eugénie, sans profession.
Décès. Vaodoorne, Léon, 72 ans, proprié
taire, veuf de Marie Vau Eecke, rue de Lille.
Gtsqoiere, Virginie, 61 ans, sans profession, veuve
de Mansuete Gillioeo, rue de Meuin. Van
Peteghem, Arme, 42 ans, sans profession, époose
de Désité De Groote, Nouveau Chemin S' Jacques.
Ralleux, Florentin, 35 ans, marbrier, céliba
taire, rue Longue de Tbourout. Verbaegbe,
Pierre, 63 ans, sans profession, veuf de Marie
Spons rue de Dtxmude.
Enfants au-dessous de 7 ans 4. Sexe
masc. 3, idem fém. 1
--
ÉTAT-CIVIL DE POPERINGDE
Du Décembre 1*63 au 3 Janvier ISS* inclus.
Naissances 7. Sexe masc. 4,sexe fém. 3.
Décès Beheyt, Eugénie, 42 ans, dentel
lière, célibataire, rue de Fnrnes. Tutkery,
Joseph, 74 ans', berger, époux de Catherine De-
baecker, Wipperboek. Kerckaert, Auguste, 34
aus, machiniste an chamin de fer, décédé b Hout-
hem le 21 décembre 1867, époux de Virginie
Vaode Ghiosie. Beddeleem, Ftançnis, bg ,ms,