TprÉs 1 11 '■ll11 1 UËléndàrd annonce la rupture dit mariage de M"' Palli avec M. le marquis de Caux. Mœurs anglaises. Tous les journaux anglais relatent le fait suivant Samedi dérnier, un mecahiçiéwïThomas, Harland, vendit sa femme un nommé Lômax pour la sommé de 25 Crânes, et du consentement mntuel des parties intéressées ce marché, Mistress Harland a été remise son nou veau marié. L'acte suivant a été dressé et signé des deux côtés ACTES OFFICIELS. Un arrêté royal pôrte qu'il sera prctëétfê en 1868 la vérification; déceriftalé <Jé& poids el mesures, établis de deuxième ordre, déposés au ministère de l'intérieur, conformément aùix dissociions aè loi du 4" décembre 4855. NÉCROLOGIE. t •4 w M. l'abbé Lorette, curé de Buzet, demeu rant Nivelles, y est mort lundi dr, victime de la tentative d'assassinat commise sur sa personne dans là journée de samedi d'. Cé vénérable prêtre était àqé dè 88 ans Dans la journée d'hier, par suite de l'ou verture des barrjères,, l'on remarquait ep ville et sur tous les chemins y aboutissant, ungrand mouvement de chariots. Upgrand nombre de chevaux et tous Jes véhicules opt é.lé employés pour le transport des denrées alimentaires, des charbons, etc. La journéé d'hier promettait un bon lendemain, niais le temps a changé, la neige est tombée en quantité assez grande et les Communications sont devenues plus difficiles. Au marché aux grains de ce jour, oH né cbtiijiVaît1 ÀWé 43 sacs de frôraéht et 4 de seïtffé. Cééà'pàràtivement au; marché de sa'tttè'di; d1 les prîfc' ont haùssé sûr le fro- rdfeht'dë.25 cénf.Vèt s tir léseigledè 50 c. 1 t I 1 I h-. Il I H - NOUVELLES DIVERSES. On écrit de Gand Deux de nos* èoii'éi.' toyens, M ST. Charles ët Adolphe Burdo, ôffictërs aîlx zèu'aSrés pontificaux.vieiYnen t de Recevoir tltf rèi dé Nàples l'a dé l'ordre1 de François 1". ifi. Afphon&è /ansséus, dé SâpftNiéôl'ais, frbYè de Mf. Jèttsséris, membre de la Chariv- bré tfés rëérésfenlants, ééveq dé fl; lé cbdnoitié' De Réciter et de M\ P. Dé DeckeG ancien ministre, yîënY* de pàrtir pofir Rome, où il va s'engager dans le régiment dès zouaves' pontificaux. I>. t., J ji. Des ça&qe typhus coqtagieux ont ete observés Gappellen le 46 de cp mois, dans une étable contenant 4 bêtes bovines. Ces animaux ont été immédiatement sacri fiés. L'abattage est terminé depuis samedi dernier. On procède activement aux travaux de désinfection,- ét: toutes les dispositions sa nitaires s'ont prisés pour préserver les éta- bles voisines. Un cordon sanitaire a été établi. (Précurseur d'Anvers.) Une singulière évasion a été accom plie hier la prison de Tournai. Un individu, nommé B..., prussien d'orj- gine, fraudeur ém'érile, condamné 8 mois, était employé la prison comme homme de peine. Depuis deux mois qu'il était l'hôte des Petits Carmesil avait réussi inspirer de la copfiance, et on lui laissait un peu plus de liberté qu'à ses compagnons de prison. Hier soir, il alla balayer Te bu reau. Bientôt ne se voyant l'objet d'aucune surveillance, il pénétra dans la chambre du fils du directeur et choisit, dans la garde-robe, les habits qui lui convenaient le mieux. Mais il fallait sortir de la prison et les murs sont si élevés. Il monta au gre nier, gagna la gouttière; puis, enroulant ses mains autour des tuyaux de décharge, il se laisëa tout doucement cotiler jusqu'au sol'; le factionnaire, émerveillé de cette descente, ne lit, paraît-il aucun mouvement pour en compromettre la réussite, el notre fraudeur court encore. (Vérité Lundi, vers dix heures du soir, le sieur Ffêdétjïc Dekimpe, marchand de lin, a Marcféa été ajfa'qué par cjqa'tre indi vidus qui trouvaient sur, la fermé qu'il habite. Destinpefjrojaime fort èl roDtîsie, tenait l'uri. des asSaii'fa'nts et jféYait àfû'ère déêïdé i lâcher fîfî&é. Ce voy&m les irofi autres tombent sur lui el le ruent de coups dé couteau. Une blessure la main force Dekimpe abandonner l'individu qu'il te nait et les quatre malfaiteurs prirent fa fuite. Les habillements de Dekimpe sont criblés de coups de couteau. La blessure qu'il a reçu la main n'est pas dangereuse. La police fait des recherches. Nous lisons dans l'Étoile les quelques lignes suivantes, qui donneront sans doute lieu sinon dés rectifications, au moins des explications L'an dernier, le règlement qui existait entré les armateurs et les pêcheurs de Blankenberghe faisait, intervenir l'arma teur pour un cinquièmedans les frais d'achat et d'entretien des filets nécessaires la pèche. Depuis le 4" janvier 4868, un nouveau règlement fait par les armateurs met exclusivement la charge des pêcheurs tous les frais d'achat et d'entretien. Il ré sulte de celte nouvelle mesure des charges plus onéreuses pour les pêcheurs dçjà si rudement éprouvés par la catastrophe du 2 décembre dernier. Le moment, il faut en convenir est,, fort mal choisiel po.ur notre part nous désirons vivement que les armateurs ajour nent des temps meilleurs la qaise en vigueur d'un règlement qui, impose de nouvelles .charges a ces malheureux pè cheurs On nous informe qu'une grève, aurait éclaté parmi, les péclVeurs montant' les barques dé M.( Dujurdin bourgmestre él principal armateur de Blankenbei gbe. La tempêtequi a régné pendant la nuit de samedi a dimanche a rep versé u,ue par tie delà nouvelle prison cellulaire d'Arlou. L'incendie du théâtre royal dé la Monuaié datait mardi de treize ans (21 janvier 4855). On sait que ce tbçâire avait été construit en 1819 et qu'il lut réédifié eu 1856. Il existe dans les ca'tàpagnes, dit l'Union de Lharléroi, de ces lieux sinistres, effroi du voyageur attarde,.qu'à tort ou a raison l'imagination se plaît a peupler de bandits. Nous connaissons dans le voisi nage de la ville un endroit qui, selou toute apparence, ne tardera pas a jouir de celle triste celebiué; il ne l'aura a coup sûr pas usurpée. L'est ce tronçon de la roule de Cbarleroi a la Brûlolle qui séparé les dif férentes fosses du charbonnage de bacré- Madame. Deux fois déjà depuis le mois dernier nous ayons entretenu nos lecteuis d'attaques uoçturues doul ce coupe gorge a été le théâtre, line nouvelle agression y a eu lieu la semaine deruiere, de la part dé deux bandits; sur uu étranget- doul on n'a pu nous dire le nom. Le voyageur suivait, pendant la nuit de mercredi a jeudi dé la semaine passée, la route qui conduit la Brulotte. R était peine arrivé a l'en droit redoutable et redoutéque nous venons designalér,qùe deux malfaiteurs s'élant'ént sur lui, le mènent hors d'étal de se défen dre, le fouj|[eut et lui enlèvent le couteau de son gousset. Ce haut fait accompli avec autant d'habileté que de bonheur ne pro duisit, malheureusement pour ses auteurs, qu'un bien maigre résultat ils ne trouvè rent sur leur victime qu'un seul gros sou qu'ils se p.lrtagèreul en frères. Au commencement de celle année, Un jeune couple se présenta devant où prêtre quaker, pour être marié. Quâfjiil çetl'é cérémonie, si expédilive en An$è- (e'rre, fut terminée, le bon prêtre dit d un ion palerneMll.ou.el époux maintenant, mon àmi, vous etes arrive au boni de vos peines... Dernièrement, celui-ci, qui a épousé une véritable Xantippe, vint tout furieux retrouver le révérend et lui reprocha ses paroles. Certainement, fut-il répondu avec douceur, je vous ai dit que vous étiez au bout de vos peines, mais, notez bien que je ne vous ai pas dit quel bout. Blacburn, 41 janvier 4868. Ceci est pour certifier tous ceux que cela concer ne, que moi, Thomas Harland, de Blacburn, je cède tous mes. droits conjugaux sur ma femme, Sarah Elen Harland, en faveur d'Henri Lomax, pour la somme d'une livre i stérling. Pour témoins de notre signature, etc... Thomas Harland, PGilipp Thomas et Georges Swarbich. Harland a déclaré depuis qu'il n'est plus responsable des dettes de son 6x-épouse. Une fortune inespérée. Le Propa gateur dè Lillè rapporté le fait suivant La femme de chambre de lif"" Mufle, propriétaire, qpai de la Basse-Deûle, avait pris des. obligations l'emprunt de Rouen de 4866Ï. i. Un'tirage eut lieu le 24 décembre 1867. La brave femme, d'accord avec son mari, cocher également chez M"" Mulle, avait décidé de laisser ses titres entré les mains d'un notaire de notre ville, qui, disait elle, était plus même de connaître les époques des tirages et de régler les affaires au mieux de leurs intérêts. Hier après rriidi, le notaire se présenta chez M0" Mulle, aussi sa cliente. Il deman da parler au cocher el sa femme qui arrivèrent aussitôt. Mes amis, dit il,j'ai une riche nouvelle vous appréndre. Vous m'avez confié deux obligations de l'emprunt de Rouen, l'un de vos numéros est sorti, il gagné une prime de 25,006 fr. que je vous apporte en bons écus. A ces mots,. |e cocher s'enfuit l'écurie, et la femme saute au cou de sa maîtresse, du notaire, se met danser de joie, ehfin tombe en synéope sur un fauteuil. Lé cocher et Sa femme reprennent' enfin leur calmé habituel et viennent recevoir des mains du notaire vingt-trois billets de 4,000 fr. et deux rouleaux de 1,000 fr. On croirait peut-être que ces braves gens, éblouis par la fortune, vont quitter leur position de domestiques. Nullement. Ils continueront a rester au service de leur maîtresse laquèile ils sont, avec raison très-attachés. Le notaire leur avait peiné compte les 25,000 fr. qu'ils les portaient chez un agent de change. Il y aura deux éclipses de sofèil cette année. La première aura lieu le 22 février. Elle sera visible Paris et dans loute la France. Le 18 août, éclipsé totale de soleil, invisible Paris.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2