Mention honorable. A l'occasiort de l'Exposition internatio nal de Paris. un arrêté royal du 16 février cortfèfëà Mf. Ed: Van Biesbroeck. secrétaire de l'Association agricole (TYpres. la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold pour les servicesqu'il a rendus l'agriculture en contribuant propager l'instruction agri cole.- Par arrête royal du l"' février, est nonà'mé adjudant ma(or le lieutenant Mou- liéz (L.-L.) du régiment des grenadiers. Par arrêté royal du 15 février, sont nommés juges suppléants la justice de paix du canton d'Hoghledev en remplace ment de MM. Demey et Struye, démission naires 1° M H. Demey, propriélaireà-Hooghlede; 2° M. E. Versa velnégociant id. Par dérogation l'art. 5 de l'arrêté du 25 août d', la chasse tir la la bécasse dans les boie est outerte, dans toutes les provinces, dater du 20 de ce mois jus- qu'au 51 mars, minuit. M*r l'Évêque de Bruges vient de nom mer vicaires A S'-Martin, Ypres, M. Van Ruymbeke, vicaire Waereghem; Waeregbem M. Van de Puttevicaire Tieghem; Tieghem, M. Van de Weghe, ancien coadjuteur Noordschote; Oede- lemM. Nyssenancien coadjuteur Wevelghem. Un arrêt de ia Cour de cassation en date du 50 janvier, rendu sous la présidence de M. Defacqz, vient de confirmer un arrêt de la Cour d'appel de Gand, qui reconnaît aux propriétaires des terrains longeant un chemin vicinalle droit de plantation sur les accotements de ce chemin. (Affaire Huyge contre l'Etat'et MM. Tollenaere.) La cour d'assises de Maine-el Loire vient de juger une affaire qui présente des caractères exceptionnels l'accusée n'est âgée que de treize ans et la victime n'avait pas deux ans. Voici dans quelles circon stances ce crime a dû être commis Le 50 décembre dernier, la femme Benardière demeurant au Hoquet, com mune de Beaucouzé, quitta sa maison vers sept heures du matin pour venir Angers. En partant elle confia sa fille, âgée de vingt-et un mois, la garde d'une voisine, la femme Bedouet; mais quelque temps après, la domestique de la femme Benar dière, Marie Palisse, âgée de treize ans, vint chercher l'enfant pour l'emmener manger la soupe. Ne les voyant pas revenir, la femme Bedouet s'inquiéta et se mit, mais inutilement, leur recherche. A son retour la femme Benardière,avertie par sa voisine de la disparition de sa fille, el trouvant sa domestique accroupie devant le foyer, lui demartda où était son enfant; elle lui dit qu'il était dans le puits. En effet, après de minutieuses recherches, on finit par retirer du puits le cadavre de la petite fille. Pressée de questions, la fille Palisse répondit qu'un grand homme les avait prises, elle et l'en- tant, et les avait jetées dans le puits, mais qu'elle avait réussi en sortir. A l'appui de son dire, elle montrasses vêlements mouil lés. Mais ses allégations furent démenties par l'instruction et* par l'inspection des Ileux.-Le mobile db-ce crime paraît être la vengeance. La fille-Pàlisse availidérohé une j somme de 55 fr. environ et quelques menu» objets appartenant ses maîtres. Ceux ci ayant fait des recherches dans sa chambre avaient trouvé et repris l'argent sans la prévenir. Se voyant découverte, la fille Palisse résolut de se venger, el profila de l'absence de ses maîtres pour jeter leur jeune enfant dans le puits. La fille Palisse est condamnée passer dix années dans une maison de correction. La Cour militaire de Vienne a rendu le février, son arrêt dans l'affaire du feld- maréchal'lieutenant baron Koudelka ac cusé de nombreuses malversations commi ses au détriment de l'Etat durant la guerre de 1866. L'inculpé a été condamné quatre ans d'emprisonnement el la perte de ses grades militaires et titres nobiliaires. Le 6 février, la cour d'assises d'Alger a condamné mort un indigène nommé Menouar ben Mohamed coupable d'avoir assassiné un de ses amis pour lui voler la somme de 2 fr. 50 c. Cette somme consti tuait toute la fortune de la victime, qui faisaitcomme l'assassin le métier de mendiant. Une circonstance singulière de ce procès, c'est que, sur cinq témoins assignés, deux sont morts en se rendant l'audience. Il vient de mourir l'hospice de la Sal- pétrière, Paris, une ancienne vivandière qui avait été en Russie et s'était trouvée VVaterloo. Elle a vécu jusqu'à l'âge de cent quatre ans, et elle a joui jusqu'au ilt-rnier moment de toutes ses facultés. Depuis de longues années, elle n'avait jamais man qué de fumer sa pipe tous les matins. YPKES. Dans la journée d'avanl-hier, l'autorité judiciaire a fait déterrer le cadavre de l'épouse de Théophile Beirnaertdécédée il y a une quinzaine de jours el en a fait faire l'autopsie. La rumeur publique attri buait la mort prématurée de l'épouse Th. Beirnaert une cause insolite. Nous igno rons le résultat des investigations. L'aînée des enfants royaux, la princesse Louise Marie Amélie a accompli hier sa dixième année. Son Altesse Royale est née Bruxelles, le 18 février 1858. A l'occasion de cet anniversaire les trou pes de la garnison sortaient en grande te nue, le carillon s'est fait entendre el le drapeau national flottait la tour de l'église de Saint-Martin. Dans l'après-midi d'hier la musique de Langbeioarck et la Société de Vlaemsche Ster, se trouvaient la station du chemin de fer pour y recevoir M. Ed. Van Bies broeck. A sa descente de convoiM. Van Biesbroeck a été félicité par les deux so ciétés l'occasion de sa nomination comme chevalier de l'Ordre de Léopold. Le Moniteur vient de publier les arrêtés royaux qui accordent la promotion au grade d'officier de l'ordre de Léopold neuf ex posants et jurés de l'Exposition universelle de Paris, et confèrent la croix de chevalier buarante six fabricants et industriels. Deux petites filles jouaient, vendredi après midisur le trottoir de la rue de la NacelleAnvers. Passe une femme qpi leur demande si elles ne voudraient pas avoir une jolie poupée. Oui, oui,,répjpo- dent!les enfants. Eh bien, noqfe ii*tns. en acheter la. Gité, dit la femme, et, emme nant les petites filles, qui la suivent sans méfiance, elle les conduit la Cité el de là la place de Meir. alléguant qu'à la place de Meir les poupées sont bien plus belles. Là sous prétexte de la conduire dans un magasin, elle s'éloigne avec une des petites vers la place de l'ancienne Bourse, l'assied sur un banc et, faisant mine de lui arranger son bonnet, lui arrache ses boucles d'oreil les en or et prend, la fuite. Des passants trouvèrent l'enfant toute en larmes, qui leur raconta l'attentat dont elle venait d'être victime. Ils la recondui sirent chez ses parents. L'autre petite fille, qui était restée attendre, ne pot être ramenée que le soir fort tard la maison paternelle, située rue de la Boutique. La police estdit-on sur les traces de la voleuse. Le canal de Blaton Alh vient d'être livré au public. Au lieu d'inaugurer l'ou verture de la navigation sur cette nouvelle voie par une fête ou un banquet, comme cela se pratique d'ordinaire, le conseil d'administration de la société a remplacé cet usage par un acte de bienfaisance un grand bateau, pavoisé aux couleurs natio nales el chargé de charbon, a remonté le nouveau canal depuis Blaton jusqu'à Atb, et a distribué 210 tonnes de charbon aux pauvres sur le parcours. On écrit de Bruges Si, comme nous avons lieu de le croire, les renseignements qu'on nous transmet de la localité même sont précis, la maladie qui a éclaté parmi les chevaux au nord de Bruges est la fièvre typhoïde la dolhinenterie de Brelonneau l'entérité folliculeuse de la médecine de l'homme. Rarement observée dans les animaux domestiques, cette maladie infeolieuse et sa contagion est au moins problématique. La justice, on,le sait, est administrée d'une manière assez sommaire dans cer taines circonstances l'ouest des Etats- Unis; mais la manière de créer les francs- juges n'est pas moins expéditive. Un avis iosété dans les journaux d'Akron, ville de l'Ohio, en peut servir de preuve: «Attendu, dit le texte de cet avis, qu'un certain nom bre de vauriens rôdentaulour de notre ville cherchant l'occasion d'entrer de force dans les maisons,dépôts, magasins ou boutiques, les personnes qui voudront former un co- initéde vigilance ayant pour but de prendre ces gens là aux réverbères, sont priés de se rendre la mairie, le samedi 25 janvier 1868, six heures du soir. On conserve religieusement, Kazan, dit la Gazette russe, l'habitude de se baigner pour la solennité de l'Epiphanie, le 6 (18) janvier. Cette année-ci, par une température de 20 degrés Rcaumur, plus de cent individus, vieillardsjeunes gens et même petits garçons, ont plongé dans un trou pratiqué au milieu delà glacedans la-rivière>Kazan>ka, et en sont sortis les ;uns rouges comme des écrivisses cuites, les autres-pâles comme un linceul. Fagel-V«llaej>, Y|»es; chapeaux. D. Degf«»e,GbeUi»e; lins bruis, rouis et lelllés. M Sji, Weraicq; idem.- A«g. Masschelin, Gheluwe; idem. Félix Vaodaroiae, GbeluWe; idem. Delfennoy-Sehtgae', WafPêion tabacM. Monney, Ch. el tfocqnet, fils, Messines; tabacs en feuilles et coupés. Veys, frères, Vlamerlinghe; houblon. Malou, J. B Vlamertinghe, idem. ACTES OFFICIELS NDlMlJtATiONS ÈCCLÉSIASTIQUES. CâttONÏtjUE JUDICIAIRE. NÉCROLOGIE. BÎW NOUVELLES DIVERSES. Incendie a Anvers. Un télégramme d'Anvers annonce qu'un navire chargé de pétrole a pris feu l'entrée du canal des Brasseurs. Deux autres navires sont at teints, trois autres en danger. L'incendie a pris de graves proportions.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2