YPRES. rations modernes; faisons la nôtre pour le bien des générations venir. Opinion nationale.) ÉP1ZOOTIE. La situation sanitaire du bétail s'améliore partout. Les renseignements que nous avons reçus cette semaine constatent de nouveau l'absence complète de tout cas de peste bovine, tant en Belgique qu'en Hol lande et en Angleterre. Nous n'avons pas appris non plus que la maladie ait reparo en Autriche. Les journaux de Silésie résument la statistique des ravages de la peste bovine dans celte province pendant l'année 1867. L'épi2ootie a sévi dans 37 villages de la ré gence d'Appelin 1,116 têtes de bétail en ont été atteintes. La maladie en a fait périr 103; 941 ont été abattues par précaution et les propriétaires en ont conservé 72. On a fait sortir le bétail de 131 exploitations voisines des districts infectés, après avoir abattu 312 bestiaux dans ces mêmes exploi tations. La perte totale s'élève dans ces districts 1,356 têtes. La population du bétail, dans les lieux infectés, était de 12,610 têtes de sorte que la perle monte 10,75 pour cent. (Journ. de ta Société agricole du Brabant.) La fête de bienfaisance que l'Association philanthropique de Poperinghe a donné dans les journées des 24 et 25 c\ a attiré dans cetleVille une énorme foule de per sonnes. Sans exagération aucune, nous pouvons dire que le cortège ne laissait rien désirer tant sous le rapport de la beauté des chars que sous celui de la fraîcheur voire même de la richesse des costumes. Quant aux costumes, il y en avait d'une magnificence exceptionnelle, comme les Écossais et les Tyroliens. 11 y en avait d'un comique fini, comme le général Gorillo et sa suite. Les quêteurs ont fait une abon dante récolte. Honneur donc aux intelli gents organisateurs de cette fête. Ils y ont mis généreusement du leur; tant d'effets devant être fournis pour la circonstance ils ont fait gagner de l'argent; ils ont attiré dans leur ville une foule énorme de cu rieux, ils ont procuré ainsi du profit aux habitants et par dessus tout ils ont fait une action qui mérite les plus grands éloges ils ont récolté pour leur frères malheureux d'abondantes aumônes dont ceux-ci leur témoigneront leur vive reconnaissance. DÊPÊCUES TÉLÉGRAPHIQUES. Un assez grand nombre de chevaux étaient éxposés en vente, l'occasion de la Foire de ce jour. Les prix étaient assez élevés. Plusieurs beaux chevaux figuraient au concours. Deux machines agricoles qui avaient figuré l'exposition de Paris, avaient été mises en mouvement et attiraient les re gards d'un grand nombre de curieux. Deux jeunes gens de cette ville, les nommés Rosseeuw et Van Gheluwe, qui avaient servi dans les zouaves pontificaux, le premier comme caporalle second comme sergent, viennent de revenir de Kome. Rosseeuw est médaillé; Van Ghelu- we est décoré. DISPOSITIONS DP CARÊME. L'impératrice Charlotte a adressé au Pape une lettre touchante écrite dans l'ita lien le plus pur. La lettre,encadrée de noir, a été écrite, d'après ce qu'on mande de Rome au Volksfreundentièrement de la main de l'infortunée princesse, avec sa belle écriture ordinaire. L'impératrice re commande dans cette lettre l'âme de l'in fortuné Maximilien aux prières du Saint Père. (Neue Freie Presse.) Samedi malin, vers 10 heures et demie, la caserne de la plaine de Hesse, Anvers, a été mise en émoi par un affreux assassinat, commis dans la chambre de dépôt par le sergent Auguste Fleron sur son capitaine, M. Frédéric-Guillaume Wer- loff, tous deux attachés au dépôt du 5e de ligne. L'assassin a tiré deux fois bout portant sur M. Werloff. Le premier coup ayant manqué, il l'a criblé de coups de baïonnette, dont deux dans la direction du cœur et cinq la tête et la main.gaoehe. Ensuite il a rechargé son fusil et a tiré son second coup dans la poitrine de sa victime. La balle est sortie par le dos. La mort a été instantanée. Le coupable a été arrêté, mais il a fallu enfoncer la porte de la chambre du dépôt pour s'en emparer. En ce moment l'assassin avait encore une fois chargé son arme pour se faire sauter la cervelle. Conduit devant l'auditeur militaire, et interrogé sur les causes qui l'ont poussé commettre ce crime, Fleron a répondu que sou capitaine avait nui sou avancement et qu'il voulait de plus le faire dégrader. Le meurtrier ayant été mis au cachot tout récemment par le capitaine pendant quatre jours, pour avoir manqué trois fois vingt quatre heures, aurait dit ses cama rades Celail me le paiera. Le capitaine Werloff n'était âgé que de 51 ans. L'assas sin a 29 ans. M. le gouverneur de la province de Luxembourg vient d'adresser aux adminis trations communales une circulaire pour les engager donner de la publicité un jugement qui vient de frapper trois per sonnes qui ont négligé d'observer les for malités prescrites par l'autorité en matière de police sanitaire. Un troupeau malade, acheté en Prusse, amené dans une commune luxembour geoise, sans déclarationsans qu'il fût produit de certificat d'origine et de santé, et vendu différentes personnes, intro duisit dans la province de Luxembourg la gale des moutons. Le cultivateur qui avait acheté le trou peau, et qui n'avait pas ignoré ensuite qu'il était atteint de la maladie, au lieu d'avertir l'autorité et de tenir ce troupeau provisoi rement enfermé, l'a laissé au contraire communiquer avec le troupeau commun. Il a été condamné six jours de prisou et une amende de 200 francs. Un berger, gardien de ce troupeau qu'il savait infecté et qui n'a pas non plus averti l'autorité communale, a été condamné un mois de prison et 16 fr. d'amende. Enfin le bourgmestre de la commune, également détenteur d'un troupeau de hêtes laines qu'il savait infectées de la galea été condamné 200 fr. d'amende. Des journaux de l'Amérique du Sud rapportent qu'au Pérou, notre compatriote et ancien officier de l'armée belge M. Alex andre De Mahieu, a été promu au grade de général-major ou de brigade, en récom pense de deux brillantes victoires qu'il a remportées, la tête de 5,000 hommes de troupes présidentielles, au sud du Pérou, sur 11,000 révoltés, commandés par l'ha bile Balti. Quinze jours après ces deux victoires, le président Prado essuya un grand échec devant Arequipa, dut se replier sur Lima, où, après une nouvelle défaite, il abdiqua ses pouvoirs, tandis que le général De Ma hieu soutenait toujours avantageusement la lutte dans le sud du Pérou. Pendant le mois de janvier, le mou vement des voyageurs entre les ports de Calais et de Douvres a été de 7,678 per sonnes. D'après une statistique municipale, le nombre des incendies survenus dans Paris de 1840 1860, est de 5,472, non compris 23,056 feux de cheminée; les dé gâts occasionnés se sont élevés au chiffre m mm Paris, 24 février. La France annonce que le ministre de la guerre a fixé 2.500 francs le taux de l'exonération en 1868. I. Il est permis de se servir de laitage tous les jours, exaeplé le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. II. Il est permis de manger des œufs tous les joursexcepté le Mercredi des Ceudres, les trois jours des Quatretemps et les trois derniers jours de la Semaine-Sainte Les Dimanches, il est permis d'en manger plusieurs fois (ce qui est aussi per mis tous les jours ceux qui sout exemptés du jeûne, ou qui n'y sont pas obliges), mais les antres Jours une seule fois, et cela au repas principal, et uou la collation ce qu'ou doit aussi observer aux jours de jeûne pendant l'année. ii est remarquer néanmoins que, hors le Mercredi des Cendre» ét le Vendredi-Saint, cette défense ne s etent pas aux œufs qui servent, en petite quantité, préparer d'autres mets; mais seulement ceux que l'on sert séparément et comme un mets particulier. III II est permis de manger de la viande les dimanche, lundi, mardi et jeudi de chaque semainele Jetidi Saint seul excepté. Nous ne doutons point que tous les fidèles ne se rappellent que l'abstinence, dont ils ont obtenu la dispense pour les Samedis ordiuaires de l'année, est maintenue aux jours de jcûue, et que par conséquent elle doitêtre rigoureusement observée tous les Samedis du Carême et des Quatretemps, et aux Vigiles des fêtes. IV. Il est défeudu de manger de la viande plus d'une fois par jour, excepté le Dimaiiche. V. Il est défeudu, même le Dimanche, de manger de la viande et du poisson au même repas. VI. Les fidèles qui ue profiteront pas de la permission que Nous accordons, certains jours, de manger dè la viande, pourront aux dits jours, user de bouillon, au dîner seulement, Nous permettons aussi, ces jonrs là, l'usage plus fréqueut de graisse fondue au lieu de beurre, quand même, au lieu de viande, on mangerait du poisson. VII. Nous enjoignons nos diocésains, de réciter trois fois Notre Père, et trois fois Je vous salue, Marie, et une fois les actes de foid'espérance de charité et de contrition, chaque jour qu'ils profiteront de la permission de manger de la viande, accordée par le présent maudemeut. Ils pourront cependant se libérer de cette obligatiou, eu versant une àumôue, selon leur dévotion, dans le tronc du Carême, qui doit être placé dans toutes les églises. Tous les motifs qui Nous ont ôbligé, l'année dernière, prier avec instance les fidèles de s'acquitter généralement de cette dette, subsistent encore cette année. Nous les engageons donc de nouveau ofFrir leur aumône ou leur dons pour l'amour de olre Seigueur, et avec la douce persuasiou, qu'en acoomplissant ce devoir, ils acquièrent le double mérite de Satisfaire aux ptèseriptions de l'Église, et de contribuer, au moins pour une petite part, l'eutrelieu de nos institutions chrétiennes', qui fout le bonheur de beaucoup de familles et la gloire de la religion eu Belgique. Comme l'ommissioude ce devoir n'a le plus souvent d'autre cause que l'oubli, Messieurs les Curé»' auront soin de le rap peler plusieurs fois leurs paroissiens, surtout vers la fin du Caiême, et après la fête de Pâques. Et eufiu que les fidèles puisse ni s'acquitter aussi facilement de Cette obligatiou que de toutes les autres que leur sont prescrites pour le saint temps du Caiêine, on aura soin de la publier par affiche, jusqu'au Dimanche après Pâques. VIII Comme les militaires de toute grade leois femmes, enfants et domestiques, aiusi qpe Us 'autres personnes attachées de fait a^i service militaire, sout soumis notre juridiction, et que leur éjat.exige des égards particuliers. Nous leur accor dons par extensiou de dispense, la permission de faire gras tous les jours de l'année, excepté le Vendredi Saintoù ils devront se conformer'atix. autres fidèles. Comme les gendarmes et les employés de la douane, en service actifexigent les mêmes égards, cause des fi ligues auxquelles ils sont astreints, la nuit aussi bieu que lé jour, Nous les assimilons aux militaires. IX. En vertu des pouvoirs spéciaux que Notre Saint Père le Pape Nous a accordés, Nous permettons a tous nos diocé sains de faire cette année usage de viaudemême plusieurs fois, les,jours de saint Marc et des Rogations. Nous dësirous que les fidèles, qui profiteront de cette dis pense spécialefassent aussi une aumôue particulièré pour le soutien des bonnes œûvres du diocèse. NOUVELLES DIVERSES.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2