BELLE MAISON A LOUER, Le premier objet qui s'offrit sa fureur fut uri tombereau de vidangeur qui traver sait justement le passage niveau de la rue Carnot. D'un saut le tigre se cramponna aux flancs du malheureux cheval, qu'il mordit a la cuisse en tranchant d'un coup de dent les sangles qui l'attachaient au véhicule. Le conducteur, qui s'était d'abord sauvé sur le dos de sa mouture, se réfugia sous le tombereau, et reçut un coup de griffe la jambe. Entretemps le cheval, fou de douleur, s'était rais fournir une course désordonnée vers le marché Saint- Jacques. Ici arriva le déplorable événement que nous allons raconter. Un homme, un jardinier, nous dit-on, débouchait en ce moment par la rue Saint* Jacques, au coin du magasin de ferrerie de Verstrepen Eliaerts (Forges de Vtilcain). A peine le tigre, qui arrivait sur les traces du chevall'eut il aperçu qu'il se jeta sur le malheureux, et, lui labourant la poitrine et les jambes de ses puissantes griffes, le saisit la gorge et d'un épouvantable coup de dent lui fit une blessure mortelle. L'homme ne donnant presque plus signe de vie, le tigre le traîna encore une dis tance de plusieurs mètres et, abandonnant sa victime, fit ensuite irruption dans la cour de Saint Anne, où son apparition causa une terreur indescriptible. Là ce pendant devaient s'arrêter ses exploits. L'alarme avait été donnée et le directeur du Jardin ZoologiqueM. Vekemans ac compagné de M. Braekeleer fils et d'un nombreux personnel, pénétra dans l'im passe Saint Anne et tua l'animal coups de fusil. La malheureuse victime de ce funeste événement est morte le matin 6 heures, l'hôpital, des suites de ses blessures. On ignore encore son nom. Il paraît âgé de 60 65 ans. Il portait la gorge, la tête et aux jambes d'affreuses plaies 11 est mort sans avoir proféré un seul mot. On ne devra pas payer cher cette an née lès fleurs d'oranger et les liqueurs qu'elles servent fabriquer. Elles sont tel- lement abondantes Nice et dans la Basse- Provence, qu'on vient d'autoriser les ma rins de l'escadre de la Méditerranée aider la cueillette. Les autorités de Salford (Angleterre) ont mis sur les listes électorales le nom de toutes les femmes remplissant les condi tions requises pour le droit de suffrage par la récente loi de réforme, vu que le texte se sert du mot man (homme), et qu'un do cument législatif de la treizième année du règne de la reine Victoria statue que ce mot cemprend dans son acception générale aussi les femmes. Un congrès international d'histoire et d'archéologie se réunira Bonn (Prusse rhénane), entre le 13 et le 20 septembre. Une exposition d'objets d'art et d'antiquités aura lieu la même occasion dans celte ville. Le professeur napolitain Palmieri mande de son observatoire, la date du 22, que le Vésuve, depuis le 19, n'a pas cessé de mugir et de lancer une grande quantité de sable noir qui a couvert les terrasses en envahi Résina. La veille, la lave était plus abondante au nord est; elle est arrivée la base du cône. Les détona tions sont profondes. Les explorations faites par un savant américain, M. Bickmore, sur les côtes de Chine, depuis Canton jusqu'à l'embouchure de l'Amour, ont établi que les changements géologiques Js'y opèrent avec une rapidité tout fait extraordinaire. La mer se relire d'une façon si sensible quedans un laps de temps relativement court, la configura tion du continent de l'Asie sera considéra blement modifiée dans ces parages. Un cas de mort assez singulier a été soumis dernièrement Londres aucoroner, M. le docteur Lankester. Une jeune fille hollandaise, Marie-Sophie Jong,était morte. Le chirurgien chargé d'en faire l'autopsie découvrit que la cause de la mort était la présence dans le foie d'une épingle que la décédée avait évalée deux ans au inoins auparavant. FRANCE. M. l'abbé Deguerry,curéde la Madeleine, chargé de l'instruction religieuse du prince impérial, va, dit on, être nommé sénateur. Celte dignité n'a été conférée, jusqu'à pré sent, qu'à l'archevêque de Paris; les cardi naux en sont investis en vertu de la Consti tution par le fait même de leur élévation la pourpre romaine. Jeudil'Empereur se promené pen dant plus d'une demi heure sur la terrasse du bord de l'eau dans le jardin des Tuile- ries.On peulenconclureque l'indisposition de Sa Majesté a été de courte durée. Le prince impérial, dit fa Presse, re double d'assiduité et d'application dans ses études, le temps étant prochain où il devra subir un examen désiré par l'Empereur. On nous assure que le général Froissard aurait fait Sa Majesté un rapport très- élogieux sur les aptitudes du jeune prince dans les sciences mathématiques. Voici une bonne nouvelle pour les agriculteurs M. Georges Ville vient de publier dans le Moniteur universel une no tice fort intéressante sur la maladie des pommes de terre, qui paraît devoir être l'avenir facilement conjurée. Il résulte des expériences auxquelles il s'est livré que les fumures trop abondantes àvecle fumier ordinaire, où l'azote est l'élément domi nant, prédisposent la maladie, tandis que l'emploi des trois matières minérales, phosphate de chaux, potasse et chaux, as- sureuoe récolle de tubercules parfaitement sains. Le Bulletin de la Société médicale homœopathique de France, rédigé par des hommes du plus grand mérite, contient, dans le numéro du 1" juin, un mémoire du docteur Cramoisy sur le choléra, qui sera très remarqué, car il relate quarante- neuf observations de diarrhée exténuante et de choléra confirmé en trois ou quatre jours et la plupart d'entre elles guéries en deux jours par le traitement homœopa thique. Tout le monde peut s'assurer de la vérité du fait chez nos médecins homœo- pathes, qui ont la plus grande confiance dans l'innocuité et la sûreté des moyens préconisés. Après les journées de Juillet 1830 voyant que tout le monde arborait la cocarde na tionale, Salomon accapara en vingt quatre heures tout ce qu'il trouva Paris de ru bans blancs rouges et bleus, et, organisant des ateliers immensesil fit fabriquer d'innombrables quantités de rosettes trico lores, que des milliers de colporteurs ven daient dans les rues. La première semaine il gagna cent cin quante mille francs. i Mais trouvant que la confection des rosettes exigeait trop de temps, il perfec tionna son idée eu commandant aux fabri ques de Saint Étienne et de Lyon cinq cent mille mètres de rubans tricolore. En quelques mois tous ces rubans furent transformés en rosettes, en cocardes et en décorations. Les décorations surtout obtinrent un succès inouï; on les vendait quatre sous, et les marchands ne pouvaient pas suffire aux demandes. Sur le boulevards on se battait pour en avoir. Cet enthousiasme ne dora que quelques temps, mais il suffit Salo mon pour faire sa fortune. Il était originaire du canton de Nassau, et il est mort I âge de 72 ans. RUE DU LOMBARD, N' 17, Avec Porte-Cochère Écurie et beau Jardin, moyennant 700 francs l'an, contributions foncières charge du propriétaire. S'adresser au QuaiN° 4. Ce que rapporteuse idée. Un vieil lard nommé PaulSalomon,quidepuisquel- que temps s'était fixé Nogent sur Marne, où il vivait très retiré, est mort il y a liois jours, laissant une fortune d'environ huit cent mille francs, qu'il avait gagnés de la manière suivante Pilules Holloway. Conviction Conscien cieuse, Aucune mise de fonds ne peut être plus profitable que celle qui assure une bonne santé. Il est au-dessus de toute contestation que les Pilules Holloway qui ne cnû'eoi qu'une bagatelle, triom pheront de tome maladie. Dans toutes les nom breuses espèces de dyspepsie ou d'indigestion, ces poiifiantes et apéritives Pilules secondées par nne nourriture simple et modérée, réussiront complè tement. Une longue indisposition, résultant d'un ntau-ais appétit ou d'une assimilation imparfaite, disparaîtra, grâce ce traitement, et les nansées' ainsi que les goûts désagréables a la boucbe, les migraines et les ennuyeuses conséquences du flegme qui le «natin, frappent les personnes atteintes de dyspepsie, seront détruites par ces balsamiqoes et fortifiantes Pilules. Désormais nul ne pourra douter des cures mer veilleuses obtenues par la Re*aleuta Arabica Da Barry, Aux milliers de bénéJictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi Rome,a t juillet 1866 La santé du Saint Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenanr de tout autre remède, il fait ses repas rie la Rbvalbnta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surpre nants sur lui. Sa Sainteté ue peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Les gastrites, gastralgies, toux consomption, dépérissement, imur lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par la délicieuse Revaienta Arabica Du Sary de Londres. Cure N* 6j.8i5, Thuillies(Belgique), 5o septembre 1863. Depuis 20 ansj'ai souffert d'une dyspepsie a»ec tous les maux qui en résul tent. Votre Revaienta Arabica a fait disparaître la stupeur la chaleur de l'estomac et les conges tions cérébrales. J. J. Noël. DU BARRY, 12, rue de l'Empbrbur, Bru xelles. Eu boîtes de i|4 kil. 2 fr. 25; t|2 k., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 112 kil., 16 fr.; 6 kil., 32 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre boo de poste. La Revaienta chocolatée Du Barry, en poudre. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminem ment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et les chairs,sanscauserde maux de tête, ni échanffemeot, ni les autres inconvénients des chocolats ordinaire ment en usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25; 24 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; 288 lasses, fr. 52 576 tasses, fr. 60, soit environ 1 o centimes la tasse. Dépota Yprès chez MVI. Frysou,pharmacien; Bbcuwe, ph.; G. Veys, ph.; et veuve Mahieu, confiseur. 5

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 3