D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 51me Année N° 5,297. Y PILES. REVUE POLITIQUE. L'AVEUGLE D'ARGENTEUIL. Nous lisons dans International Le projet d'une entente militaire et com merciale entre la France, la Belgique et la Hollande n'est pas abandonné. Le dernier voyage du comte de Flandre, en France, ne serait pas étranger des négociations de cette nature elles se continuent Paris entre le ministre des affaires étrangères et les représentants des gouvernements bel ges et hollandais. C'était hier premier Mardi de Juillet, dix heures du matin, que les conseils pro vinciaux du royaume se sont réunis, en conformité de l'art. 44 de la loi provinciale, en session ordinaire pour l'année 1868. Un arrêté ministériel du 1" juillet porte ce qui suit La baisse des eaux du canal d'Ypres l'Yser et de la rivière l'Yser, or donnée par arrêté ministériel du 23 avril derniersera retardée d'un mois et ne commencera, en conséquence, que le 2 août prochain, pour finir le 2 octobre sui vant, date laquelle la navigation sera rétablie. AVIS. Le public est prévenu que des listes de souscription pour le Banquet offrir Leurs Majestés le Roi et la Reine et Leurs A. R. le Comte et la Comtesse de Flandre, l'occasion de la visite dont ils honoreront la ville d'Ypres le Lundi 3 Août 1868, se trouvent déposées au Secrétariat de l'Ad ministration communale. Le prix du dîner, vin compris, est fixé 28 francs. Le délai pour les souscriptions expire le 12 Juillet 1868. Nous apprenons avec une vive satisfac tion que M. Théodore Ceriez, l'un de nos artistes Yprois qui a exposé au salon de Paris de celte année, vient de vendre M"* la comtesse de la Panouse Paris, son ad mirable petit tableau représentant une lec ture sous Louis XV. Un second tableau du même artiste intitulé le premier Lièvre, œuvreaussi reraarquablequela précédente, et également exposée au salon de Paris, vient d'être expédiée l'exposition des beaux arts d'Amiens. Dans la soirée d'hier le feu a réduit eu cendres les bâtiments de la ferme exploitée par Degryse, Saint Julien, o bêles cors nés ont péri on ignore la cause du sinistre. Le chemin de fer de Blankenherghe Heyst sera ouvert au public dater de dimanche, 12 juillet. Lundi midides détachements re présentant les différents corps de la garni- nison d'Anvers se trouvaient réunis dans la cour de la caserne S'-Georges pour as sister la parade d'exécution devant la- quelle devait être déchu du rang militaire le sergent Fléron, condamné la peine de mort pour meurtre commis sur son capi taine, M. Werlehoff, et dont la peine a été commuéeenemprisonnement perpétuité. Après celte exécution, Fléron, qui avait été transporté sur les lieux par la gendarme rie, a été reconduit la prison militaire. L'Êciio cCOstende donne les renseigne ments suivants sur l'accident qui a eu lieu jeudi soir sur la ligne ferrée qui relie Os- tende Thourout Un convoi express, portant un certain nombre de voyageurs, avait quitté notre station 6 heures 13 minutes, et a déraillé LE PROPAGATEUR La discussion qui vient de sè terminer au Corps législatif de France occupe encore l'at tention publique. On s'accorde généralement applaudiraux assurances pacifiques qui ont été données au nom du gouvernement impérial dans le cours de ce débat. La France ne fera la guerre que pour défendre son honneur ou sauvegarders a légitime influencevoilà t'en - gagement pris par M. Routier au nom de l'Empereuret cet enqamenlratifié par les représentants du pays, sera loyalement tenu. La question est de savoir si les circonstances extérieures ne feront pas surgir une éventualité que la France considérait comme mettant en péril son influence. Quant son honneur, nous ne pensons pas qu'aucune puissance ose y por ter atteinte. Un seul gouvernement, aveuglé il est vrai par ses instincts révolutionnairesa oséla fin de Cannée dernièrejeter la France un insolent défi, en envahissant le ter ritoire du Saint Père qu'elle couvre de sa pro tection. Si le châtiment de cet attentat n'a pas atteint tous les coupables, il a du moins été assez énergique pour faire comprendre l'Italie qu'elle ne renouvellerait pas impunément celte audacieuse tentative. Quant l'influence française elle ne peut guère être menacée que par le développement de l'idée unitaire en Allemagne, développement qui amènerait cette prépondérance prussienne en Europe dont parlait naguère avec tant de inorgue, un aide de camp du roi Guillaume la tribune du Parlement fédéral du Berlin. Mais pour réaliser celle idée, la Prusse devrait déchirer le traité de Praguequi fait du Mein la limite de ses agrandissements en Allemagne elle devrait jeter le gant la France et l'Au triche, heurter de front le sentiment national si nettement manifesté dans les Etats du Sud de CAllemagne en faveur de la conservation de leur autonomie, et compromettre dans cette lutte inégale toutes les conquêtes que lui a values sa victoire de Sadowa. La Prussequelque ar dentes que soient ses convoitisesy réfléchira deux foii, on peut en être certain, avant d'en gager cette partie. D'après le Lloyd de Pesth, les négociations sur les rapports de la Hongrie avec la Croatie ANECDOTE NORMANDE DU XVI* SIÈCLE. (Suite. Voir notre dernier numéro Sa résolntioo était prise; il allait tout dire, lorsque l'apparition subite du greffier, qui, averti par moi, venait recevoir sa déclaration, le reveilla comme d'un songe; il avait aperçu le piège, et, lorsque je l'invitai b lever la maio et b jurer de dire la vérité Non je n'ai rien b dire je n'ai rien dit, s'écria-t-il, je sois innocent! Tons mes efforts, toutes mes sollicitations pour en obtenir davantage étant supeiflus, je le fis descendre dans les prisons, comptant encore qu'il poorrait changer de dessein. Mais qu'avais je es péré! Aujourd'hui, soufflé par les scélérats aguerris dont regorgent les prisons du bailliage, il proteste contre soo incarcération, il s'inscrit en faux contre I obligation par corps qu'on loi a présentée, et me prend b partie, moi lieutenant criminel et le ser gent qui l'a arrêté. toucheraient leur finLes deux principales difficultés consistaient dans la situation de la ville de Fiume et dons le règlement financier Quant Fiume, revendiqué par chacun des deux pays, la question serait soumise la dé cision de la Diète de Pesth, où siégeraient ausei les députés dé la CroatieSLa question financière sera réglée de telle sorte que la Hongrie gardera pour le service des affaires communes ce qu'il restera des revenus de la Croatie, déduction faite par des dépenses de l'administration in férieure. ACTES OFFICIELS. Voilb ma faute; la poreté de ines motifs ne peut être douteuse pour vous. Mais que diront Messieurs du parlement, si rigides envers les offi ciers inférieurs? Faudra-t-il que trente années de travaux soient toot-b-coup effacées et ma vie flétrie pour m'être laisser emporter une fois b l'excès d'un zèle qui m'a souvent si bien servi? Monsieur l'avocat du Roi, j'ai tout dit, veuillez prononcer. u Rassurez-vous, lui dit Laurent Rigot, et par donnez-moi de n'avoir point abrégé vos angoisses. Le parlement sait tout, et vous excuse. Aujour d'hui même les chambres se soot assemblées b ma demande pour statuer sur cette affaire. J'ai parlé pour vous avec toute la chaleur d'un homme qui vous estime et vous aime; mais vos trente années de travaux et d'intégrité ont plaidé plus éloquem- roent que je n'aurais su le faire. La procédure que Martel a osé commencer contre vous est suspendue pour trois mois; le procès relatifs l'assassinat de Zambelli est évoqué au Parlement; Martel va être transféré b la conciergerie. Tout me dit qu'eu lui vous avez trouvé le vrai coupable: mais où sont les preuves? où est le corps du délit? C'est ce qu'il FOI CATII0L1QPE. - CONSTITUTION BELGE. NOUVELLES DIVERSES. faut découvrir. Dans deux jours je partirai; j'irai sur la roule de Roneo b Paris, chercher de village eu village, les traces d'uo grand crime qui doit y avoir éié commis. Espérous que mes soios ne seront pas perdus. Instruit de tout, j'aurais du, sans doute, vous in terrompre et vous rassurer; mais j'ai obéi b no seu- tirneol que vous comprendrez, puisque vous êtes magistral ei père. Emeric, mon fils, el vous, Etienne Pasqnier, riesiinésloosdeitx b re»êiir un jour la loge, vous Emeric b me succéder peui-être; vous, Pas- quier, b briller an parlement de Paris ou dans quelque antre cour souveraine, sachez que, s'il n'est permis b personne de faire le mal en vue d'«n bien, le juge surtout oe doil jamais chercher la vé- riré par le mensngne, et faire lui même ce q»M esl de son devoir de poursuivre, de condamner daos les autres De tels moyens sonl indignes d'uo magistral; le snccts le plus éclatant ne saurait 1rs absoudre La justice el la vérité sont sœurs, le jnee ne doil point les séparer. Attendons mur du temps, qui dévoile bien des mystètes. Horace votre piëie le disait tout b l'heure: Rarement le coupable a pu

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 1