près de Snaeskerke, la hauteur de la ferme du père Van Massenhove. La loco motive est allée labourer la prairie cô toyante sur une étendu d'une douzaine de mètres, n'entraînait derrière elle qu'une seule voilure, qui fut bientôt mise en lam beaux Les chaînes d'accouplement qui re tenaient la suite du train s'étantou brisées ou défaites, les autres voilures n'ont que peu souffert et aucun voyageur n'a été atteint sérieusement. Malheureusement le mécanicien, le chauffeur et le chef garde ont été griève ment blessés; transportés a l'hôpital d'Os- tende, le ehef garde y a subi jeudi soir, 10 heures, l'amputation d'une jambe. Nous lisons dans l'Écho de la province: a Don José Izaac Antonio Chavarria, de l'ordre des Franciscains, aumônier de l'em pereur Maximilien, a quitté hier Toulouse pour se rendre d'abord Home, puisse Vienne et ensuite Bruxelles, où il doit voir l'impératrice Charlotte. Ce personnage est porteur de plusieurs plis importants. Durant son séjour l'hôtel du Midi, où il était descendu, le père Don José a donné des détails très intéressants sur les derniers moments de Maximilien, qu'il a accompa gné jusqu'au lieu de l'exécution. Paie lui - même-prisonnier avec l'Empereur, le véné rable franciscain fut jeté dans les fers, où il endura des soudantes inouïes jusqu'à ce qn'un changement dans la politique de Juarez le rendît la liberté. Il a montré quelques personnes les cicatrices que les fers ont laissées ses jambes meurtries. Pendant l'orage qui a éclaté vendredi sur la ville de Liège et les environs, la foudre est tombéevers onze heures du malinen la commune de Liers et y a causé un douloureux événement. Le tonnerre grondait avec furie; tout coup l'éclair sillonne la nue, la foudre éclate et va frap per deux hommes quiaprès avoir cueilli des crises, prenaient tranquillement leur repas sous l'arbre dont ils venaient de des cendre. L'un d'eux, veuf et père de trois enfants, fut tué sur le coup; l'autre, céli bataire moins fortement atteintest en proie un tremblement nerveux qui fait craindro pour ses jours. Par dispositions ministérielles du dé partement de la guerre Le lieutenant colonel E. Dusillion, du 1" régiment d'artillerie, attaché l'inspection générale de l'arme, est désigné pour com mander temporairement le 6' régiment d'artillerie. Le lieutenant C. Lecocq. de la compa gnie d'ouvriers d'artillerie, aide du camp du général-major Lecocq, est destiné pour la batterie de réserve du 6e régiment et pour rester dans sa position actuelle. Le jeune prince don Alfonso de Bour bon, second fils de l'infant don Juan d'Es pagne, vient de se faire zouave pontifical. Servir le Saint-Père était le vœu du cœur de ce jebne prince, doué des plus char mantes qualités. Dès qu'il a obtenu le consentement de la princesse sa mère, il est accouru Rome et s'est enrôlé immé diatement dans le régiment des zouaves. Toutes les correspondances s'accordent dire que c'est une brillante recrue. On télégraphie de Pesth plusieurs journaux allemands que quelques arresta tions, se rapportent l'assassinat du prince Michelviennent d'être opérées dans la capitale hongroise. Les journaux de l'Inde nous appren nent que, vu l'exteusion extraordinaire qu'y a prise dans les dernières années, sur tout dans la présidence de Madras, la cul ture du quinquina, on n'a plus redouter de voir ce précieux produit venir man quer. On est parvenu conserver l'arbre après l'avoir dépouillé de son écorce celle qui repousse est plus riche en quinine que la première. II y a trois jours, dit le Gaulois, l'Empe reur et l'Impératrice, qui affectionnent particulièrement le salon chinois du palais de Fontainebleauvenaient de le quitter pour se retirer dans leurs appartements, lorsque le lustre, d'un poids énoime, brisa ses attaches et tomba sur le parquet, qu'il enfonça demi. Nous lisons de le Progrès du Mord de samedi Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu'un incen die considérable a éclaté ce matin Dun- kerque, dans les vastes entrepôts de MM. Bourdon et C'\ Une dépêche est arrivée Lille pour requérir des secours. Vers trois heures, un bataillon de ligne est parti de la gare toute vitesse. M. le secrétaire général de la pré fecture est parti dans le même train. D'après une autre dépêche, qu'on nous communique l'instant, il paraît qu'on a- vail la crainte que le feu ne se communiquât aux navires. La marée étant basse, il était impossible de les éloigner du foyer de l'in- cendie au moment où il éclatait dans toute sa violence. On sait que les magasins de MM. Bourdon sont situés sur le port. On lit dans l'Express de Londres Dejateh Alamaico, nom qui signifie: a II a vu le monde est le légitime héritier de feu l'empereur Théodore. Immédiate ment après la prise de Magdala, Dejateh Alamaico fut amené au camp anglais par sa mère. Celte reine nommée Terh Wark (c'est-à dire Or pur), était fille de Oubié, précédemment prince du Tigré, et lors de la défaite et de la prise de son père par Théodore en 1854, elle se décida épouser son vainqueur, n'ayant encore que douze ans, principalement comme moyen de ga rantir un traitement honorable son père Oubié et ses frères Griongevol et Karsa. Cela n'empêcha pas Théodore de gar der son père prisonnier jusqu'à sa mort, tandis que ces frères languissaient en cap tivité dans la prison d'Etat Arb Amba et en dernier lieu Magdala, où ils furent mis en liberté par l'armée d'expédition anglaise. Les trois dernières années de la vie de la reine se passèrent assez malheureu sement, parce qu'elle avait reproché son mari (Théodore) ses durs traitements et son manque de bonté envers son père. Cela amena des récriminations, et un jour Théodore, dans un accès de rage, lui de,- manda si elle ne savait pas qu'il était le roi des rois là dessus il essaya de la frapper, mais elle lui répondit qu'il n'ose rait pas frapper la reine du roi des rois, et il se retira. Quelques jours avant sa mort, elle en voya chercher le capitaine Speedy et le pria de demander S. Exc. le commandant en chef que son fils fût confié M. Speedy. Basha Fellaka,commeThéodorea vail nom mé le capitaine Speedy, était chrétien, am- hara de cœur, et avait toujours été aimé de ce peuple. Il est amusant d'entendre l'enfant appeler le capitaine Speedy, Abba- Fellaka, c'est à-dire père Speedy. Son affec tion pour lui est est extrême, et il semble très malheureux quand il est séparé un seul instant de son protecteur. M. Solly, dans une lecture qu'il vient de faire sur la fabrication de la bière en Angleterre, raconte qu'il se trouve en ce moment Londres 10,000 public bouses et beershopset que, si on les plaçait les uns la suite des autres, ils formeraient one ligne continue d'environ 45 kilomètres! D'après un rapport du docteur Let- heby, Londres dévore journellement 4,200 tonnes de poisson, 4,500 moutons, 700 bœufs,. 90 vaches, 4.000 cochons, 5,000 volailles, un million d'huîtres et près d'un million de pains de quatre livres. Dans tout le royaume uni, on compte 2.000 stations télégraphiques, reliées par 80,000 milles de fils électriques. La mère et l'enfant se portent bien. se soustraire au supplice qu'avait nie'iité son crime. A trois semaioe de là, dans le village d'Àrgen- teuil, régnait une agitation extrême. Les habitants avaient suspendu leurs travaux,, quitté leurs de meures; ils étaient tout réunis la porte de l'hôtel du Heaume; et les voir partagés en groupes, s'en tretenir avec feu, interroger avidemeot ceux que sortaient de l'hôtellerie, il était clair qoe, dans cette maison, il devait se passer quelque chose d'étrange d'inaccoutumé. En effet, dans la vaste salle com mune de l'hôtellerie, transformée ce jour-là, en salle d'audience, Laurent Bigot, assisté du bailli d'Argenteuil, interrogeait les nombreux témoins d'un fait déjà un peu aocieo. Combien de démarches, d'efforts, avait fait ce zèle magistrat, depuis le jour où il avait quitté Rouen! Combien d'officiers subalternes il avait questionnés, sans trouver le moindre indice du crime dont il cherchait les traces! Puis, au moment où, désespérant du succès, il allait songer au retour, soudain un éclair avait lui. On était venu lui dire FRANCE. Paris, 6 juillet. ANGLETERRE. m—IIII—mare—BH—ma—b» que, quelques mois avant, un cadavre avait été dé couvert dans des vignes, près d'Argenteuil. Bigot s'était empressé de s'y rendre; il venait de voir ce corps demi-rotigé, par les bêtes, et, dans l'état où étaient ces tristes restes, il avait été facile de re connaître des rapports entre eux et la taille très- élevée du malheureux Zambelli, telle qu'elle Ini avait été décrite par Cornélio son frère. Le bailli commençait, hante voix la lecture des actes dressés lors de la découverte du cadavre, lorsque tout coup uu cri perçant vint l'interrompre; et, au mê me instant, on vieillard aveugle, qne personne n'a vait encore remarqué, se présenta au magistrat et l'assistance. Il semblait en proie nue vive agi tation et faisait signe qu'il avait quelque chose dire. C'était le vieux Gervais, pauvre tnendiaot, né dans ce pays où il était aimé de tous. Lorsque ses courses le ramenaient Argenteuil; on le logeait dans l'hôtellerie. Il venait d'y arriver, revenant d one longue tournée, et i! était allé s'asseoir ina perçu sur un des deux bancs de pierie pratiqués Lo.ndkes, 7 Juillet. La princesse de Galles est accouchée hier matin, 4 heures 25 minutes, d'une princesse. dans l'intérieur de l'immense cheminée. C'était de là qu'il s'était élancé en poussant un cti, lorsqu'en pi étant l'oreille, ce que lisait le bailli, il avait entendu parler d'un cadavre découvert dans les vignes. Mais absent depuislongleraps d'Argenteuil, que pouvait-il savoir? Aveugle, d'ailleurs, que pouvait-i! avoir dire? Laurent Bigot regardait avec une sorte de respect cette belle et noble figure de vieillard, dont la sérénité semblait un défi an malheur. Infortuné, dit-il, qoe pouvez-vous avoir oous apprendre? Mais remis d'un premier mouvement dont il n'avait pas été le maître, l'a veugle maioteant paraissait lembarrassé et indécis Ah! monseigneur, puis-je parler? dit-il; n'y a-t-il point de danger pour ina vie? Et il tour nait de tous côtés sa tête blanche, d'un air de dé fiance et d'effroi. Parleg, parlez eu liberté, lui dit Bigot; mais encore une t'ois, que pouvez-vous savoir Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2