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incendie a éclaté dimanche en notre ville.
Entre quatre et cinq heures du matin les
cris d'alarme réveillaient notre population.
Le feu venait de se déclarer dans l'immense
bâtiment de fabrique de draps et d'étoffes
appartenant M. Kr. Sirtaine.
Les pertes sont immenses. Elles attein
dront le chiffre énorme de 4 5 cent mille
fr. Tous les industriels incendiés étaient
assurés.
Malgrél'étenduedu sinistre et la témérité
dont ont fait preuve bien des travailleurs,
nousn'avons heureusement aucun accident
déplorer.
Jamais les théâtres n'ont subi une crise
semblable celle de cet été.
Les Variétés font de 6 700 fr. de recette;
elles ont 1,500 fr. de frais. Le Vaudeville
fait une moyenne de 300 fr.; il a 1,200 fr.
de frais. Le Gymnase et |e Palais Royal
arrivent au chiffre de 500 fr. par jour, et
ils ont 1.400 fr. de frais chacun. Le théâtre
Cluny fait 200 fr., et il a 450 fr. de frais.
Les Folies Marigny enfin, ce théâtre qui a
fait en quelques années la fortune de son
directeurce théâtre fait des receltes de
120 fr.
Le théâtre du Châtelet a fait lundi 280
fr.; celui du Prihce Impérial 130 fr. Aussi
M. Hostein les a l it fermés le lendemain
pour cause de grandes chaleurs. Quant aux
cafés concerts d'été qni sont dans les
Champs Ëlysées, ils arrivent faire de 5
6,000 francs de recette, et ils ont 1,500 fr.
de frais.
Trente huit années nous séparent de
la mémorable révolution française de juillet
qui amena la chute de Charles X, la suite
de ses fameuses ordonnances (journées des
27, 28 et 29 juillet 1830), révolution qui
éleva au trône la dynastie d'Orléans, de la
branche cadette des Bourbons, tombée,
son tour, le 24 février 1848.
Un bibliophile vient de découvrir,
rue Cuisarde, chez un marchand de bric à-
brac, un Virgile grandes marges qui a
appartenn Michel Montaigne. Le livre
porte la signature et des hôtes de l'illustre
auteur des Essais.
Il paraît que ce Virgile a coûté l'ama
teur cinq francs, et qu'il ne le donnerait
pas maintenant pour cent louis.
On écrit de Varsovie la Gazelle de
Dreslau, 25 juillet
Un ordre adresse de Saint Pétersbôurg
aux dix gouvernements vistuliens porte
qu'à partir du i" janvier de l'année pro
chaine, les ministres de tous les cultes ne
doivent correspondre officiellement qu'en
laingue russe, non-seulement avec l'admi
nistration de leurs supérieurs, mais encore
entre eux. Cette mesure entraîne l'inter
diction de l'allemand pour les protestants,
du polonais pour les catholiques, et de
l'hébreu pour les israélites.
L'ordre édicté des peines sévères con
tre ceux qui correspondraient en une autre
langue qu'en russe. Mais les mi'nistres de
différents cultes ne savent généralement
pas le russe. Il est d'un autre côté très dif
ficile dans les grandes villes, et presque
impossible dans les campagnes, de trouver
des interprètes capables de se charger de
cette correspondance. Aussi les rapports
entre les membres des divers clergés seront
rendus presque impossibles
Nous apprenons que M. ADLER, cé
dant aux sollicitations de sa clientèle,
viendra un jour tous les mois, Ypres.
C'est une heureuse nouvelle pour notre
ville, car la réputation, le talent et l'estime
générale dont il jouit depuis longuesannées
sont ungagedeconfiance pourles personnes
qui ont recours son art. N'oublions pas
qu'il est le seul dentiste dans toute la Bel
gique qui a été couronné d'une mention
honorable de la faculté de médecine.
M. ADLER, a déjà produit plusieurs ou
vrages remarquables, entr'autres l'osléo-
légie, traité sur l'art dentaire, en vente
chez les principaux libraires de Bruxelles.
QUANTITÉS
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ÉTAT-CIVIL II VI'KKS.
DU 11 AU 31 JUILLET ISCLUS.
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POLOGNE.
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Onguent et Pilules Holloway. Im
portant pour Chacun. Depuis plus de trente
années, ces remèdes soni classés avant ions les au
tres, par l'excellente raison qu'ils n'ont jamais été
vainement employés dans les maladies internes ou
externes. Il faudra se bien frictionner la gorge et
la poitrine pour les plaies dans ces parties, les
glandes enflées, la toux chronique et les enroue-
meius. Pour les calaithes ordinaires et la grippe,
l'Onguent bien frotté sur les parois de la poitrine,
ei secondé par quelques doses de Pilules, procurera
bientôt la guérison. Le même traitement, judicieu
sement suivi, chasse la diphtéiile, l'asthme, la
bronchite, la pleuiésie; il empêche les inflattroa-
tions'gra es de tourner en abcès nu en ulcères; ce
qui peut an iver facilement, quand les affections du
cou on de la poitrine sont négligées.
Désormais nul ne pourra douter des cures mer
veilleuses obtenues par la Revalenta Arabica Do
Barry. Aux milliers de bénédictions déjteçues,
nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du
Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi:
Rome, a t juillet 1866 La santé du saint-Père est
excellente, surtout depuis que, s'absienant de tout
autre remède, il fait ses repas de la revalenta
Arabica du Barry, qui a opéré des effets surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ue^ient assez louer tes
avantages q-i'elle ressent de cette excellente farine
dont elle prend une assiettée chaque repas.
La Revalenta Arabica du Barry économise
5o fois son prix en d'autres reiuèdcs et guérit ra
dicalement les mauvaises digestions (dyspepsies),
gastrites, gastralgies, constipations habituelles,
hémorroïdes, vents, nervosité, désordre du foie et
de la moqueuse, acidité, pituite, nausées, vomisse
ments après repas et en grossesse, aigreurs, diar
rhées, crampes, spasmes, insomnies, toux, asthmrs,
phthisies (consomption), dartres, éruptions, mélan
colies, thuinatisine, goutte, épuisement, dépérisse
ment, manque de fraîcheur et d'énergie.
Cure N" 68 47 t. Pruuetfo (près Moodovi),
le 36 octobre 18f36- Monsieur, Je puis vous
assurer que, depuis que je fais usage de la mer
veilleuse Revalenta A'abica du Barry, c'est à-dire
deptiis deux ans. je n'éprouve plus aucune incom
modité de ma vieillesse ni le poids de mes 84 ans.
Mes jambes sont redevenues fortes, ma vue est
tellement bonne que je n'ai pas besoin rie faire
usage de lunettes; mon estomac est robuste comme
l'âge de 5o ans. Bref, je me sens rajeuni; je me
prêche, je confesse, je visite les maUdes, je fais
des voyages assez longs pied, et je me séns l'es
prit lucide et ta mémoire fraîche. Je vous autorise
donner cette déclaration toute la pnblicité que
vous voudrez. Votre très-dévoué, l'abbé Pierre
Castelli, bachelier ès théologie et curé de Priilttto
(arrondissement de Mondovi),
DU RARRY, 12, rue de l'Empereur, Bitu-
xelles. En boîtes de i|4 kit. 2 fr. 25; s (3 k.,
4 fr.; 1 kiL, 7 fr.; 2 lj2 ktl., 16 fr6 kil., 02 fr.;
12 kit., franco,''60 fr. Contre bon de 'pb'sle. La
Revalenta chocolatée DU Barryen pondre.
Aliment exquis pour déjeuner et Sunper, éminem
ment nutritif, assimilante! fortifiant les nèrfs et les
chairs,sauscauserde maux de têie, ni écbânffeaÉent,
ui les autres inconvéuients des chocolats ordinaire
ment en usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25;
24 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; 288 lasses, fr. 32
576 lasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse.
Dépôt h Ypres chez MM. Frysou, pharmacien,
Bbcuwe, ph.; G. Veys, ph.et veuve Mahibu;
confiseur. 9
YPRES, 1" AOUT 1868.
KT.tT Indiquant les quantités et le prix mayén
des Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus au marché de cette ville
NATURE
DES
1 Grains et Denrées.
VENDUES.
Kilogrammes.
VI O X' F Ai
par 100
kilogrammes.
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S .r
2 li
s
0
Froment
18,600
80
Seigle
5,4oo
20 25
Avoine
t,ioo
27-00
44
2,000
80
Féveroles.
4oo
28 00
80
Pommes de terre
6,200
Bturte
2g5 00
Pain de farine de froment brute 3t c* le kilo.
Idem pour les fondations de 3o c*. 960 gram.
Naissances t3. Sexe raasc. 5, idem fémi 8.
Mariages. Wjckaert, Ainand, domestique,
et Dieryck Françoise, domestique. Vereecke,
Pierre, tisserand, et Cnudde, Colette, dentellière.
Deslaef, Romain, facteur des postes, et Depoor-
ter, Catherine, làvanJière. Verbeke, Charles,
boulanger, et Declercq, Marie, dentellière.
DÉCÈS. Decleick, Barbe, 34 ans, marchande,
épouse d'Abdou Moreau, rue de Lille. Vange-
luwe, Martin, 73 ans, boutiquier, époux de Sophie
Battrez, rue au Beurre. Lammen Eugénie, 53
ans, dentellière, célibataire, rue des Riches Claires.
Oudon, Jeanne, 73 ans, rentiète, veuve de Jac
ques Markey, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe
raasc. 2, idem fém. o.
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