le prince de la Moskowa, grand veneur, aidedu camp de l'empereur, des généraux de division de Failly, Frossard et Caslelnau, aides du camp de l'Empereur, et de plusiers officiers étrangers. L'Empereur a été reçu par LL. EExc. le maréchal Canrobert, commandant en chef toutes les troupes présentes la revue et par le général Mellinet, commandant les gardes nationales de la Seine, qui l'atten daient avec leurs états majors et un grand nombre d'officiers généraux et d'officiers étrangers. L'Impéra'rice accompagnée de S. Exc. la princesse d'EssIing, de ses dames du Pa lais et du général baron de Béville, aide de camp de l'Empereur, est arrivée en calèche précédant l'Empereur de quelques minutes Sa Majesté s'est rendue, en passsant devant les lignes de troupes, sur le point où devait s'exécuter le défilé L'Empereur a passé entre les deux lignes formées par la garde nationale et l'armée, puis Sa Majesté est venu se placer devant le pavillon central du Palais de l'Industrie pour assister au défilé. Ce mouvement s'est exécuté avec un ordre parfait: La solennité militaire a été favorisée par un temps magnifique. La population s'était portée en foule sur le terrain de la revue, dont elle garnissait toutes les ave nues, pour assister cet imposant spectacle. La vente sur la voie publique a été retirée au journal VÉclipse, en raison de la publication d'un dessin obscène qui va donner lieu une poursuite. On lit dans le Figaro Notre collaborateur Paul deSouesmes (un campagnard intelligent) possède aux environs de Fontainebleau une charmante habitation situé au bord de la Seine, et con nue dans le pays sous le nom du château de Barbeau. Un de nos amis, qui l'est allé voir hier, nous raconte qu'il a assisté là-bas l'agonie d'une vieille femme piquée le malin la cheville par une vipère... Grâce aux chasses organisées par l'administration la vipère est devenue très rare dans la foret de Fontainebleau, mais les terribles repti les onj émigré aux alentours. Donc la malheureuse, âgée de quatre- vingt deux ans, travaillait dans une vigne lorsqu'elle aperçut au pied d'un échalas le serpent endormi. Elle posa son pied sur le corps de la bêle qu'elle voulait écraser, mais celle ci se retournant la mordit la cheville, qu'elle déchira facilement, vu qu'on porte peu de bas en cette saison dans les campagnes. A ce moment, j'ai senti comme de la glace dans tout mon corps, disait la mourante quelques minutes avant de ren dre l'âme. La vieille comprit de suite la gravité de sa blessure. Coquine?s'écria t elle, tu m'a donné le coup de la mort, mais tu mourras aussi Elle la poursuivit et eut la force de lui écraser la tête de son pied déjà gonflé. Et puis elle rentra et se coucha... Elle expirait.dans l'après midi, ayant pris trop lard les remèdes qui doivent être adminis trés immédiatement après la piqûre pour efficaces. Il résulte des plus récentes commu nications faites la Société centrale d'agri culture, que la récolte des pommes, dans les contrées cidre, sera, cette année, d'une abofidànce extraordinaire. Dans la Basse- Normandie, du côté d'Avranches, la récolte présente une apparence telle que, dès présent, on peut obtenir 800 potssoit 1,690 litres de bon cidre, pour 40 fr., soit 5 cent, le double litre. Joseph Henry vient de mourir. Il y a environ vingt-cinq ans, il avait tiré sur Louis-Philippe, non pas qu'il ait eu quelque grief contre ce souverain ou qu'il ail eu quelque objection faire contre son systè me de gouvernement, mais uniquement pour que le nom de Joseph Henry fut cé lèbre. Il avait, comme vous voyez, fort mal pris ses mesures. Cet Erostat du régicide fut arrêté, jugé, et comme il ne fuLpas bien prouvé que le pistolet dont il s'était servi ail pu porter, eu égard la dislance, que les mobiles du crime louchaient l'insanité, il évita l'é- chafaud et ne fut condamné qu'aux travaux forcés perpétuité. La révolution de 1848 lui ouvrit les portes du bagne. Nous ne sa vons s'il profita immédiatement de sa li berté pour quitter la France; toujours est-il qu'il vient de mourir l'bôpipal dans la misère et dans l'obscurité. Une correspondance particulière de Iloubaix informs que dimanche un incen die a détruit les ateliers de préparation de tissage mécanique de Wiboin Molle, situés Grande-Rue. En moins d'une heure, cet établissement ne présentait plus qu'un amas de ruines. 300 métiers lisser vont chômer pendant deux mois. La machine qui les faisait mouvoir a de grosses avaries. On a pu préserver les magasins de tissus. Plusieurs personnes ont été blessées par l'écroulement des murs. On ne sait pas encore l'importance des pertes. Nous apprenons, dit la Franche-Comté que tout le village de Fanchebouche a été consumé par un incendie: 82 maisons sur 93 sont devenues la proie des flammes. On attribue ce sinistre l'imprudence de quelques enfants qui auraient mis le feu des fourrages engrangés en jouant avec des allumettes. Petits vers, envoyés sous pli Schnei der le jour de la clôture de la Chambre. VUnion agricole affirme que le coupable est un député. L'ouverture du chemin de fer, complè tement achevé, qui va relier New York San Francisco aura lieu le 4 septembre prochain. Ce sera, quant la longueur, le premier chemin de fer du monde; il dé passera deux mille kilomètres. Il peut de venir aussi le plus important. Le Times qui donne cette nouvelle, y voit une ex pansion presque immédiate, dans des pro portions incalculables, des relations de l'Europe avec l'extrême Orient. En vertu du jugement rendu contre l'ex- prince Alexandre Karageorgevitchses biens situés en Roumanie ont été mis sous séquestre. Nous apprenons que M. ADLER, cé dant aux sollicitations de sa clientèle, viendra un jour tous les mois, Ypres. C'est une heureuse nouvelle pour notre ville, car la réputation, le lalenlet l'estime générale dont il jouit depuislonguesannées sont un gage de confiance pour les personnes qui ont recours son art. N'oublions pas qu'il est le seul dentiste dans toute la Bel gique qui a été couronné d'une mention honorable de la faculté de médecine. M. ADLER, a déjà produit plusieurs ou vrages remarquables, enlr'autres l'ostéo- légie, traité sur l'art dentaire, en vente chez les principaux libraires de Bruxelles. Extraits de 65,000 guérisons. Messieurs, comptez fous sur la paix. A moins que vous n'ayez la guerre. Qu'on soit loujoms libéral, mais Au besoin réactionnaire. A moins qu'on n'ose vous tromper, On vous conserve, patriotes! Ces foins que vous allez couper, Vous êtes dignes d'en souper. Mais n'eu mettez pas dans vos bottes. ANGLETERRE. ORIENT. Onguent et Pilules Holloway. Dan gereuses Maladies- Que de maladies incurables proviennent de légers symptômes négligés, les pustules, qu'on peut guérir proiupfeiuent 'eu ce soignant, deviennent, faute desoins, des tourments irrénédiables. Ceux qui connaissent les propriétés curatives de l'Onguent et des Pilules Holloway, et qui négligent d'en faire Usage, pour extirper les premiers germes des maladies héréditaires, aoroot supporter la peine résultant de leur incurie. Les remèdes Holloway chasseront les éruptions de la peau, les maladies scorbutiques et scrofulcuses, et guériront toutes sortes d'ulcères, plaies, blessures et abrasions. Par l'emploi de ces sains, prompts et excellents médicaments, on évitera bien des souf- frages, bien des dépenses et les générations pré sentes et futures en ressentiront les bienfaits. Désormais mil ne pourra douter des cures mer veilleuses par la Revalenta Arabica Du Barry. Aux milliers de bénédictions déjS reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazelle du Midi«Rome, 21 juillet 1866. La santé du Saiot Père est excellente surtout depuis que, s'abslenant de tout autre re mède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Les misères, dangers et désappointements que, jusqu'ici, les malades ont éprouvés dans les drogues nauséabondes, se trouvent b présent remplacés par la certitude d'une radicale et prompte guérison moyennant la délicieuse Revalenta Arabica Du Barry de Londres, qui rend la parfaite santé anx organes de digestion, aux nerfs, poumons, foie et membrane muqueuse, aux plus épuisés même, guérissant les mauvaises digestions (dyspepsie), gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémorrhoïdes, glaires, vents, palpitations, diarthée, gonflement, étourdissenrentbourdonnement dans les oreilles, acr.idité, pituite, nausées et vomisse ments; douleurs, aigreurs, crampes et spasme, d'estomac; insomnies, toux, oppression, asthme, bronchite, phlbisie (consomption), dartres érup tions mélancolies, dépérissement; rhumatisme, goutte, fièvre, catarrhes, hystérie, névralgie, vice du sanghydropisiemanque de fraîcheur et d'énergie nerveuse. N° 5o,4t6: M. le comte Stuart de Decies, pair d'Angletetre d'une dyspepsie (gastralgie), avec toutes ses misères nerveuses, spasmes, crampes, nansées. N* 58,6i4 Madame la Marquisa de Rréhan d'une maladie du foie avec insomnies, hystérie, marasme et palpitations intolérables, qui avaient résisté aux meilleurs médecins pendant sept ans. N" ig 84a Mm° Marie Jolv, de 5o ans de constioationdigestion, des oerfs, asthme, toux, flatus, spasmes et nausées. N* 46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux vomissementsconstipation et surdité de 25 années. N" 53,860 MIU Gallard, d'une phlbi sie pu'tnonaire, après avoir été déclarée incurable, et de n'avoir que quelques mois vivre. Elle a opéré 60,000 guérisons où tout autre remède avait échoué. DU BARRY, 12, rue de l'Empereur, Bru xelles. En boîtes de i|4 kil. 2 fr. a5; l|2 k., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.; 6 kil., 32 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La Revalenta chocolatée Du Barry, en poudre. Aliment exquis pour déjeuoer et souper, éminem ment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de maux de tôle, ni échauf- fement, ni les antres inconvénients des chocolats ordinairement en usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25 24 tasses, ft. 4; 48 tasses, fr. 7, 288 tas ses, fr. 32; 576 tasses, fr. 60, soit environ 10 cen times la tasse. Dépota Ypies chez M\l. Frysou,pharmacien; Becuwe, ph.; G. Veys, ph.; et veuve Mahilu, confiseur.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 3