CHIRURGIEN-DENTISTE,
PLACE DE LOI Y VIA, 3, A BRUXELLES.
(Officielle.) Le brigadier Topete,en entraî
nant les équipages de quelques bâtiments,
a commencé un soulèvement dans la baie
de Cadix. Il a été secondé Séville par le
général Yzquierdo et par la garnison.
Le général Concha s'est empressé de
prendre des mesures pour étouffer l'insur
rection et a déployé une grande énergie.
M. Novaliches, envoyé en Andalousie, va
prendre l'offensive immédiatement.
L'esprit public est raffermi par les mesu
res du gouvernement.
La tranquillité règne Madrid et dans
le restant de la Péninsule.
Les départements maritimes de Ferrol
et de Carthagène sont restés fidèles.
L'Espagne continue alimenter la chro
nique du crime et du brigandage. On écrit
de Madrid au Droit
C'était jour de fête San-Culgat del
Vallès, en Catalogne. Un nombre considé
rable d'omnibus voilures et véhicules de
toute espèce transportait dans cette localité
une infinité de personnes. Une bande
composée de douze individus, armés de ca
rabines et de tromblons, se mit en embus
cade un point nommé Pou del Glas, et,
avec une hardiesse incroyable, arrêta tous
les véhicules qui passaient. Au fur et
mesure de leur arrivée, lesvoyageursétaient
forcés de descendre, puis ils étaient solide
ment attachés, et, sous peine de mort, il
leur était enjoint de garder le plus profond
silence.
Dans le dernier omnibus se trouvaient
heureusement deux hommes et un caporal
de la garde civile, qui intimèrent aux vo
leurs de se rendre. Ceux ci répondirent
par une fusillade des plus nourries, et une
lutte s'engagea, lutte opiniâtre et de déses
poir du côté des voleurs. Le chef de la
bande reçut une balle dans la gorge et
tomba mort sur le champ de bataille; un
autre a dû être blessé, mais il put s'enfuir,
ainsi que tous ses complices. Du côté des
voyageurs, il y a eu plusieurs blessés. Le
chef de la bande était porteur de papiers
en règle; il a été reconnu comme un com
merçant de Hoslafrauchs, et son cadavre
est resté exposé sur la roule jusqu'au
mardi soir.
On mande de Home, le 19 septembre
L'administration militaire pontificale a
reçu dés comités catholiquès un nouvel en
voi consistant en douze canons et cent
vingt caisses de munitions.
Une dépuiation des dîmes catholiques
des Pays Bas est venue offrir au Pape un
drapeau destiné l'armée pontificale.
Nous apprenons que M. ADLEii, cé
dant aux sollicitations de sa clientèle,
viendra un jour tous les mois, Ypres.
C'est une heureuse nouvelle pour notre
ville, car la réputation, le talentet l'estime
générale dont il jouit depuis longues années
sont un gagede confiance pour les personnes
qui ont recours son art. N'oublions pas
qu'il est le seul dentiste dans toute la Bel
gique qui a été couronné d'une mention
honorable de la faculté de médecine.
M. ADLER, a déjà produit plusieurs ou
vrages remarquables, entr'aulres l'ostéo-
légie, traité sur l'art dentaire, en vente
chez les principaux libraires de Bruxelles.
Nouveaux procédés de DENTS et DENTIERS ARTIFICIELS inaltérables ne nécessitant aucune extraction de
racines et se posant sans la moindro douleur. Succès garantis les seuls dans toute la Belgique qui par décision
du corps médical ont obtenu uue MENTION HONORABLE de la Faculté de Médecine. -- Redressement dus
Dents aux enfants âgés de moins dé quinze ans, breveté du Roi des Relges. Spécialité pour la conservation
des Dents malades par la mastication et l'orification sans douleur. M. ADLER sera visible Ypres,
I'Hôtel de la Tête d'Or, le SAMEDI 3 OCTOBRE, de 8 4 heures. -- Nota M. Adlcr se rendra chez les
personnes qui le feront demander.
Voici quelques nouveaux détails sur l'explosion
•de la fabrique de cartouches de l'asenal de Metz
Une femme a ieçu plus de dix blessures de»x
la tête, deux dans les reinstraverse's par des
balles, la cuisse brisée; elle n'a cependant pas perdu
connaissance. Uue autre, presque sans vêtements,
se soutenant h peine, la figuie complètement bifi
lée, noire, un œil presque arraché, sortit aussi de
la fumée. D'autres mutilés la suivirent. On ne
comprend pas comment ces paavres victimes pou-
aient marcher.
On teirouvaii des bras, des jambes, des têtes
isolées: c'était un spectacle affienx! Un officier
tirant le bras d'un soldat pour lé dégager, ce bras,
détaché presque de l'épaule, lui resta dans la main.
Des personnes désespérées firent irruption sur le
lieu du désastre et avec des cris déchirants se
mirent chercber leurs parents perdus. Ou cite un
chasseur qui pressait les poutres brûlantes daus sa
main les renversait et a«ec des sanglots déchi
rants, cherchait a reconnaître dans chaque cadavre
une personne aimée. Une mère qui avait ses trois
filles dans l'arsenal écarta avec une force surhu
maine les soldats du poste chargés de garder l'en
trée, et se précipita affolée dans les ruines. Ses
trois filles étaient mortes.
Le nombre des morts serait de quarante, dont
irente-et-un ouvriers ou ouvrières civils et neuf
militaires. Deux femmes ti un homme qui se trou
vaient aux cabinets d'aisances furent épargnés.
Le soie la foule consternée des pa rents et des
amis défilait de>aot une rangée de cadavres. Une
étiquette blanche sur Ia poil ri ne avec le mot funèbre
Mort, indiquait les victimes perdues pour toujours.
11 y a eu, comme vous pensez, des scènes déchiran
tes. Un chariot du train a transporté ailleurs les
membres dispersés.
Au moment de l'explosion il y avait dans l'ate
lier 22 artificiers et 68 ouvrières; tous ont été
atteints i5 femmes et artificiers ont été trouvés
morts et carbonisés sons les décombres; 53 femmes
blessées ont été immédiatement transportées b
l'hospice civil de Bon Secours; i4 artificiers bles
sés ont été transportés b l'hôpital militaire. Sur les
53 femmes blesse'es, 12 ont succombé a l'heure ac
tuelle. Celles qoi restent u'offreot gn»re de chances
de vie; si l'on en sauve 8 ou 10, c'est le maximum.
Pour l'hôpital militaire, je n» sais ce qui s'y est
passé depuis hier, n'ayant pas eu le temps de m'in-
former, b cause de mon service. Les brûlures sont
atroces et généralisées sur tout le.corps; la face de
tous les ouvriers a été atteinte, les mains aussi sont
les organes les plus atteints.
Les cadavres «ont tellement motilés qu'il est
impossible de les reconnaître.
ESPAGNE.
Madrid, 22 septembre
- V r»i -
ÉTAT-PONTIFICAL.
Onguent et Pilules Holloway. Dans
les nonibieuses maladies externes où l'assistance
chirurgicale la plus distinguée a été donnée et
où la scieuce la plus profonde a »aioement cherché
une guérison, cesteinarqnallesremèdes,découverts
par le Professeur Holloway, ont accompli le graod
desideratum. Dans chaque génération il se trouve
des hommes qui laissent les sentiers battus et réus
sissent b trouver une voie plus courte et plus facile.
Ainsi fil Holloway, alors qu'il commença pro-
doire ses remèdes et qu'il vit les ulcères les plus
pernicieux, les inflammations les plus intenses et
les affectioua scrofnleoses les plus sérieuses, céder
b son Ongoent et b ses Pilules. Ces préparations
adoucissantes guérissent et purifient; l'un de ces
remèdes, assiste matériellement l'autre, en effec
tuent la guérison et eu renouvelant la force.
Désormais nul ne pourra douter des cures mer
veilleuses par la Revalenta Arabica Du Barry. Aux
milliers de bénédictions déjb reçues, nous sommes
heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est
constatée dans la Gazette du Midi: Rome, 21
juillet 1866. La santé du Saint Père est excellente
surtout depuis que, s'abstenaut de tout autre re
mède, il fait ses repas de la Revalenta arabica
du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur
lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages
qu'elle ressent de cette excellente farine dotot elle
prend une assiettée b chaque repas.
Guérison n' 56.935. Barr (Bas Rhin), 4 juin
1861. Monsieur, la Revalenta a agi sur moi
merveilleusement mes forces reviennent et une
nouvelle vie m'anime comme celle de la jeunesse.
Mon appétitquipendant plusieurs années, a été
nul, est revenu admirablement et la pression et le
serrement de ma tête, qui, depuis quarante ans,
s'étaient fixésa l'état chronique, ne me tourmentent
plus. DAVID RUEE, propriétaire.
Eu effet, plus de 65,000 gnérisons par cet ex
cellent aliment prouvent que les misères, dangers
et désappointements que, jusqu'ici, les malades ont
éprouvés par les drogues nauséabondes, se trou
vent b présent remplacés par la certitude d'une
radicale et prompte guérison moyennant la déli
cieuse farine de santé Revalenta Arabica Du
Barry de Londres, qui rend la santé parfaite des
organes de digestion, des nerfs, poumons, foie et
membraue muqueuse, aux plus épuisés même, dans
les mauvaises digestions (dyspepsies), gastrites,
gastralgies, constipations habituelles., bémorrhoï-
des, glaires, vents, palpifaiions, diarrhée, gonfle
ment, étourdissement, bourdonnement d'oreilles;
acidité, pituite, migraioe, nausées et vomissements,
douleurs, aigreurs, crampes et spasmes d'estomac;
insomnies, toux, surdité, oppression, asthme,
bronchite, phlhisie (consomption), dartres, érup
tions mélancolie, dépérissement, rhumatisme,
goutte, fièvre, catarrhe hystérie, névralgie, vice
du sang, hydropisie, manque de fraîcheur et
d'énergie nerveuse.
DU BARRY, 12, rue de l'Empereur, Bru
xelles. Eu boîtes de i|4 kil. 2 fr. a5; i|2 k.,
4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr..; 6 kil., 32 fr.;
12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La
Revalenta chocolatée Du Barryen poudre.
Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminem
ment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et
les chairs, sans causer de maux de tôle, ni échauf-
fement, ni les autres inconvénients des chocolats
ordinairement en usage. Eu boîtes de 12 lasses,
fr. 2-25 24 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7, 288 tas
ses, fr. 32 576 tasses, fr. 60, soit environ 1 o cen
times la tasse.
Dépota Ypres chez MM. Frysou,pharmacien,
Becuwe, ph.; G. Veys, ph.; et veuve Mahieu;
confiseur. 1 1
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