D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 52me Année. Samedi 24 Octobre 1868. v 5,328. foi amiiçtÉ. •>- coNsfrtrfwft Mtbt. Le gouvernement provisoire d'Espagne n'a pris encore aucune décision au sujet de (a réunion des Çorlès consiituaines. Sa principale préocçupaMw paraît être en ce n^pqaent de trouver la combinaison la plus (avpraWe an rétaWisse#eni de la monar- çbie. Le choix du prétendant proposer aux sucrages dn pays; est une question très-délicate, qui pe peut èyje résolue sans qpe les puissances étrangères, aient été presseuMéa- Nous trouvons dans des correspondances de Madrid quelques reuseâgneroeBts sur la situation éqo#omÂque dq l'Espagne, Dans la plupart des provinces les an ciens impôts rentrent comme pan le passé, le produit en est régulièrement dirigé vers la capitale et offre au gouvernement pro visoire, dans les circonstances actuelles une ressource précieuse, quoique insuffi* santé. La province qui acquitte le plus régulièrementses impôts est la Catalogne, et personne ne réclame contre certaines taxes qui étaient très,impopulaires du temps, de la Reine. En revanche, les dé crets libres,échangistes n'ont pas été mis exécution, et tout le monde attend pour résoudre ces questions qu'un gouverne ment, définitif soit installé. Un grand nombre de villes et d'inten dances se préoccupent de la question ali mentaire et prennent des mesures pour encourager l'importation du blé, qui va manquer par sqiip- de l'insuffisance de la récolte.. Le Dehatle de.Vienne, fournit des-écjair- cissements sur l'attitude que les députés polpnajs se proposent de prendre au Rpiqhsratb* Ils sont venus Vienne sans instructions delà part de leurs mandataires. La pro position de la Djète de Gaficie.relative la révision du Statut cjsleithàûien sera régu lièrement soumise au Rejçbsrath et don nera lieu, parconséquenU une discussion qui fera connaître les intentions du gou vernement. Au reste, les esprits sont tout fait la conciliation. M. Gladstone se montre infatigable dans la lutte qu'il soutient contre le ministère Disraeli. Il ne se contente pas d'adresser des circulaires.ses,é|epteurs; il se prodi gue de sa personne, parcourt les villes et les bqurgs, et chacune de ses visites aux électeurs est marquée par;un éloquent.et chaleureux plaidoyereu faveur del'Irkude. Muni Voici le dqrnier bulletin officiel de la santé| du jeunp prince royal nouvelles diverses, On lit..dans la ,Patrie de,Rruges; Sa* medi midi,, une meule de 4,600 gerbesdç seiglqappartenant à,,I hospice ides, vieil lards ,d,e Ruysseledçâa élÂjncen^é^L'au- leur est arrêté. La perle est évaluée 600 francs. La meule u'était pas assurée. Dans la nuit du 15 au 16 octobre, des voleurs se sont introduits dans une cha pelle située Beveren, sur la grande roule de Uousbarugge vers Duolierque, ont forcé le tronc des pauvres et en ont enlevé le contenu qui. ne pouvait!,s'élever qu'à quel ques, centimes. —.11 Résulte d'un rapport de M. le-consul de Belgique Lille que M le maire de cette ville reçoit fréquemment des affiches qui lui sont envoyées, non munies du timbre .français, par des bourgmestres et des di recteurs d'établissements publics belges, pour être placardées en ladite ville. L'absence de la formalité du timbre, exigée en France, ne permettant, pas de satisfaire aux demandes qui font l'objet dés envois dont il s'agit, M. le maire de Lille a exprimé le désir que cette circon stance soit portée la connaissance des intéressés. Si la pêche du hareng salaison bord continue de donner de bons résultats, il n'en est pas de même, dit la Vigie de Dieppe, de la pêche du hareng le long des côtes. Le résultat obtenu celte semaine a été des moins satisfaisants. Un déplorable malheur est arrivé, jeudi, Grammont. La femme du cabare- tierJean De Vos,était deseendueà la cave tenant la main un grand ferre bière. On- ignore-à la suite de quelle circonstance elle trébucha et- tomba du-haut en'bas de l'escalier. Quand on la releva,- elle rendait le dernier soupir. Les éclats du verre lai avaient fait une profonde et mortelle en taille dans le cou. Un déplorable accidént1, suite d'une imprudence qui n'est que trop commune chez les écoliers, est arrivé avant-hier au lycée impérial de Lille. Vers trois heures et demie, les élèves sortaient de la classe élémentaire située au premier étage. G. VVicart, âgé de 41 ans, marchant un des premiers s'élança pour descendre califourchon sur la rampe de l'escalier, mais il perdit l'équilibreet tomba d'une hauteur de cinq mètres environ sur le sol. Il fut relevé mort. Le pauvre enfant avait la partie postérieure du crâne frac turée. (La Presse.) François D...ouvrier serrurier Tburcoing, ne se souvenait plus, il y a huit jours, que cinq ans auparavantil avait retiré d'une fosse de briqueteur un jeune enfant de huit ans qui, échappé de là mai son paternelle, se livrait des exercices nautiques dans lesquels il était peu expert. François D... avait ramené l'enfant sa mèreM"' T...avant qu'elle se fût douté du danger qu'il avait couru. M~T... récompensa largement l'ouvrier, mais, réflexion faite, elle pensa qu'elle pouvait faire mieux encore pour celui qui lui avàit.conservé squ fils. M™' T... est morte dans les derniers jours de septembre «la laissé 2,000 fr. pour le SAUveut de son enfant. C'était uneiortuoequeVouvrier serrurier ne poovait pas garde? eivfière, tellement il était peu habitué à- pareille richesse. If eût bientôt trouvé dans s» tête les noms de quatre de ses ami# qu'il savait êtée aussi pauvres quoi ui> Il les in-vit», afcénipagûés, bien entendu, de leurs enflants, uiY repas modeste, mais repas de fête eepemtelW. Qbaixl Ip repas fut terminé, François D... annonça aux convives qi/if avait or ganisé une loterie pour l!e terminer la fête. Les quatre maris Seuls' devaient tirer un numéro; Ils-mirent là main dàns le'sac avec IVspéranee cfiactin dè tirer le meillëUr lot. Mais c'était'peine inutile': tbtts les1 lots étaient égaux et de 100! ft\ lie pauvre ou vrier venait dè1 répondre par une hbbffe action - un acte de reconnaissance. (Mémorial de Eitlè Un vieillard de soixante-douze ans, le sieur M..,, rentier, domicilié quai de Seine, SainuOoen (Paris), passait hier la soirée chez,un de ses-amis le sieur S:*., demeurant- rtte-de- Gbatltot: Ils-causaient gaiement enprèriant dutbéet des gâteaux, le sieur Mi., disait Ma foije suis heu reux^ (Pêtret arrivé mon â'g&'sahs"aVoir d'infirmâlés,ot j'esyvère» bien, aVCtfltaêd'e'de Dienu, continuer longtemps' encôrê- mon petit bonhomme de* chemin. A( onze» heuresv iP sfe'-rêtirâ'.1 A'près; Ihi avoir serré laimaitf,smr'lé"pftHèri; lèsièûr Sa. rentra chez lui et'ireferma-s& porte. Un instant uprèè'un grahd bVtrttl'âttita dèiotouvea» dans i'éscatîer.' C'étlèsfeûr Mt... qui avait faifune Chiffrer VteWâTChe eirmarche'rooiait-3 wqù'atfx'dâlftb'thi "rè2- deichhussée; sur lésquellésll 'rëstlàiétèntiii. Il avait cessé d'exister. L'a n des joùrs do là semaine dernière, raconte le Courrier'dé Lyçn, une caravane dé chasseurs lybndàis s'était dirigée vers les plàiries de.la Bresse. On battit la Cam pagne, lès uns d'un côté les antres d'un autre. Quand on revint au -rendez-veu»-con venu l'un desfNemrods lyonnais exhiba avec orgueil un magnifique lièvre tombé sous son plomb-meurtrier. Un autre fai sant piteuse figure fut forcé de confesser qu'il n'avait tué qu'un chat égaré dans le bois, et que, trompé par son ardeur, il l'avait pris pour un tout-autre gibier. Cri blé de plaisanterie, et de complicité avec d'autres camarades qui n'avaient rapporté de quadrupèdes d'aucune sorte, il résolut dé jouer un bon tour au chasseur favorisé par la fortune., Pendant une halte joyeuse sur la lisière d'un bois, le maton fut adroitement substi tué au lièvre dans la gibecière dece dernier. En rentrant chez lui* le soir, d'un air de triompbaleurorheareu&cbàsseur annonce sa femme et «es enfante son exploit ée la journée, et, pour pneuue-ée-son adresse, il tire de son carnier... un magnigqnp^bai-. Après qaelqueg xloocte MiHefles et bn ment de stupéfaction- bi(t*imatftcëlfe, il comprit qu'il avait étéivietisié «hwé'espië. glerie. Il en prit son parti 'sans se fâcher et se promit de prendre sa revatefbe? LE PROPAGATEUR REVUE POLITIQUE. Palais de L?ekeo, a 3 octobre. La journée d'hier a été moins bonne; cep^Or danl, l'état général du prince ne s'est pasaggrwé. s D* Wimmer; Dr Henriette. Il

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 1