tasses d'égale grandeur, de traire jusqu'à la dernière goutte, et pourra constater ainsi si, en effet, la quantité de crêmte que contiendra chaque tasse augmenté éii'al lant de la première la dernière, liés ex périences ainsi faites constatent aûlsAI que le lait gagné fa fois en qualité autant qu'en quantité. Plusieurs de l'armée belge viennent de recevoir avis de leur mise la retraite la date du 26 décembre prôchain. Pendant la nuit du 17 au 18 courant des malfaiteurs se sont introduits dans l'église de Wulpen, au moyen d'escalade et d'effraction, et y ont fracturé le pupitre du trésorier, qui ne renfermait que des bô'ots de chandelles. Cé's malfaiteurs ont vainemenlt essayé d'oavrir là porte de la sacristie, elle a résisté leurs efforts. Ils se sont alors mis en devoir dé fouiller deux troncs <jûi n'étaiehl pas fermés et <fui heureusement ne devaient rien contenir. La policé faîi d'activés recherches pour découvrir les auteurs. Un trait de mœurs anglaises: Un commerçant delaCité acheta dernièrement lin coffre fort qui lui fut garanti (rois ans par le fabricant. Lè cdffi-e fdrt est installé dans le cabinet de l'industriel et fracturé par des voleurs huit jours après. Le com merçant, furieux, on le comprend, assigne devant lecoroner le marchand, prétendant que la vente était huile de droit; et deman dant des dommages intérêts. Ce dernier, appelé devant le coroner, prétend que son coffre foM était bien réellement impossible forcer, et se refuse toute restitution. Pour sortir de cet embarras, le juge fait insérer dans les journaux la note suivante: Les personnes qui ont fracturé le coffre- fort de M. X..., négociant, soht priées de -venir donner des explications. Elles pour ront se retirer sans être inquiétées. Le jour de l'audience, les voleurs Arri vèrent, firent devant le juge une répétition de là scènë et se retirèrent. Le marchand fut condaniné payer une somme impor tante M. X„. Aptès AUsterlilz il n'y aVàit (jué 8.000 décorés en Frânce, aujourd'hui que l'Empire est la paix èt qu'AusterlitS est remplacé par Sadowa, il y en a 102,849. C'est beaucoup, mais c'est peu relativement la Belgique qui a la gloire inottïe de compter 80,000 décorés environ, dont près de la moitié de l'Ordre de Léopold. L'énlrêpôt Céfel dék dédàhés dé Paris vient de prendre une mesure qui intéresse les expéditeurs de Sucres belges. Depuis le mois de rtoveinbre. les sucrés déclarés dès leur rémise au chemin de fer du Nord commè destinés l'Entrepôt réel de Parià' y seront transportés sans frais aulres qtlé le coût des plombs que pourrait réclamer la douane; La Compagnie des entrepôts a, de plus, réduit ses tarifs et permis aux ex péditeurs, moyennant un droit minime, de laisser déposer quelque temps ces mar chandises l'Entrepôt. Pour jouir de ces avantages, il faut que l'expédition soit di recte et par wagon de 5,000 kil. au moins. Dernièrement, une toute petite fille, miss Byam, demeurant chez ses parents, lowa City, fit une chute et fut déclarée morte par les médecins. On voulait atten dre, pour l'enterrer, le retour de son père, alors en voyage; mais les médecins décla rèrent qu'il ne fallait pas différer l'inhu mation. Quelques jours après cette triste céré monie, le père revint. La nouvelle de la mort de son enfant le frappé de stupeur, et il témoigna le désir de voir une dernière fois ses traits chérik. Le petit cercueil fut tiré de la fosse et apporté la maison. Quel horrible spec tacle quand on l'eut ouvert! L'enfant, qui avait été placée sur le dos. était maintenant étendue plat ventre. Elle s'était labouré le Visage et les chairs de ses ongles; ses doigts crispés retenaient des poignées de cheveux qu'elles s'étaient arrachés Ce n'était plus qu'un cadavre désormais, mais quelques heures plus tôt. on l'aérait tmu vée vivante encore. (Courr. des États Unis.) Les débats de la demande en réhabilita tion de Joseph Lesurques. présenter- VI. le garde des sceaux par M11" Virginie Le surques, commenceront le jeudi 3 décem bre, devant la chambie criminelle de la cour de cassation. La journée de samedi a été employée Compiègne faire visiter le château de Pierrefonds et quelques sites historiques au prince et la princesse de Galles, puis a une chasse tir dans les tirés du Buts sonnet, entre la route de Soissons et la plaine de Choisy. Il n'y avait que huit in vîtes cette chasse, dans laquelle ont été abattues 2.000 pièces. Lord Lyons, ambas sadeur d'Angleterre, était au nombre des invités. Le prince de Galles et les officiers de sa méison avaient revêtu l'habit écarlate des chasseurs anglais. Un petit incident a si gnalé là grande chasse de la veille. Au moment où la vénerie poursuivait le cerf, au détour d'une allée, le prince de Galles s'est trouvé en face d'un groupe de cerfs dont un s'est précipité sur le chevalqu'il a renversé, ainsi que son cavalier: l'Em pereur, qui était un peu plus loin, est accouru des premiersau secours du prince, qui a remonté lestement cheval et a pu continuer la chasse. L'héritier de la cou ronne d'Angleterre passe bon droit pour an cavalier alerte et un chasseur intrépide. Le prince et la princesse de Galles sont de retour l'hôtel Bristol. La princesse n'a pu rester plus longtemps éloignée de ses enfants. Avant hier ont eu lieu les obsèques de Rossini la Trinité. La messe a été dite par M. l'abbé Gallet. L'église n'avait aucune tenture intérieure. La foule était immense; toutes les illustra tions y étaient représentées. M. de Laferrièreen costume de cham bellan, et M. Nigra étaient la droite du chœur. Mm" Alhoni, Palti et Nilson, MM. Faure et Nicolini ont chanté des fragments du Slabet; les chœurs, la Prière de Moïse. Tout était terminé deux heures. FRANCK. I'aius 22 novembre Voici quelques détails complémentaires sur l'enterrement de Rossini La cour de Rome était représentée la cérémo nie par le prélat auditeur et par le secrétaire de la nonciature; l'Autriche par le prince de Mefternich; la Prusse par son chargé d'affaires; la Belgique par M. Beyens; la Bavière par son minisire. La messe a été célébrée par M. l'abbé Gallet, vicaire de Saiot-Roch, qui avait confessé et assisté le défnnt dans ses derniers momeots. Une couronne de feuilles de laurier en-or était déposée sur le cercueil. Uoe main pieuse avait, dit - on, déposé auprès de cette couronne une bran che dn laurier de Virgile, cueillie jadis par le poète Méry sur la tombe du poète de Mautoue. Sur des coussins étaient étalées la plaque de grand-officier de la Légion d'honneur et une trentaine de cordons des ordres étrangers dont Rossini était membre. Trois cents artistes ont concouru b l'exécution musicale. Le Requiem de Jotnuielli a été chanté par les chœurs du Conservatoire avec lé cèncourb de toutes les illustrations de chant présentés h Paris. Au moment on le cercueil a éié placé sous le catafalque, au roulement des tambours du 5l"™de ligne a succédé le fameux morceau des Ténèbres de Sémiramide, de l'opéra composé par Rossini et. i 8"3. L'or gue de la Trinité, tenu par M. Chau - »el, l'a exécuté admirablement. Le Vidit suum. du Stabaï, de Pergolèse (Elle oit ce fils hien'aimé mourant)a été chanté l'offertoire par M'11" Nilsson avec une tristesse na vrante. Le Pro peceatis du Stabat de Rossinichanté par Faure et le duo du même maître, par Mm" A!boni et Patti, ont produit un immense effet. Pendant l'absoute, l'orchestre de Sax a joué l'admirable Marche funèbre de Beethoven, arran gée pour la solenuilé par Gevaert. Deux musiques de la garde nationale, rangées devant le square de la Trinité, ont joué la marche funèbre de la Gazza ladra (de l'opéra du défont, joué en 1817), pendant que le cortège se formait pour se rendre de l'église au cimetière, et ont escorté le convoi jusqu'au Père-La Chaise. Le corps de Rossini a été déposé provisoirement dans un caveau, en attendant le mouumeot qui va être élevé b sa mémoire. A propos de i'aititnde dans l'église d'oue partie de l'assistance, Union se livre des réflexions trop justes pour être passées sous silence Les quelques milliers de personnes qu'on appelle Tool Paris le Paris des courses et des premières représentations assistaient b la cérémo nie religieuse. Ce monde sceptique et frivole a perdu jusqu'au sentiment du respect et des con venances. l'Eglise ressemblait une salle de concert os de théâtre. On entrait le chapeau sur la têteon causait, on riait; des bravos b peine comprimés se faisaient enteodre après les chants; les applaudis sements ont failli plus d'une fois éclater. La plos grande partie de l'assemblée, oubliant l'autel et le corps du défont se tournait tournée vers la tri bune des chanteurs, parlant haut et lorgnant et cela au moment même de l'élévation, loisqu'b la voix de l'officier les soldats commandés pour le service d'honneur menaient le genou en terre. Ce scandale a paru déplorable non-seulement aux personnes religieuses, mais b tous les vrais amis de l'art, parce qu'il tendrait b prouver une fois de plus l'incompatibilité b notre époque et che2 nous des solennités musicales avec le respect dû b la sainteté des églises. Si l'illustre maestro, qui a sollicité de Pie' IX l'autorisation pour les femmes de chanter daos les églises, avait été témoio de la profanation des saints mystères b ses funérailles, il aurait compris le dan ger d'admettre b la pa-ticipation de l'office poblic des chanteuses qui attireraient la foule des indiffé rents et qui deviendraient bientôt un objet de dis traction et de curiosité. Du moins faudrait-il chaoger la disposition de nos tribunes d'orgue pour rendre possible cette innovation. Rendons hommage aux célèbres artistes de la Capitale pour leur concours empressé et leur tenue digne. Eux du moins paraissaient prendre part sérieusement b ce deuil de l'art. La divine musique de Jomelli, de Pergolèse, de Mozart et de Rossini, merveilleusement chantée par les plus belles voix eut fait au grand artiste, mort en chrétien, des funérailles dignes de lui, si le scandale du public n'avait déshonoré la céré monie fnnèbre. ALLEMAGNE. Terrible accident de chemin De fer. Plusieurs journaux ont annoncé d'après un télé gramme qu'un terrible accident était arrivé le 9 novembre sur la ligne dé l'Ouest en Bohètne, près de la station de Horowiiz. Les journaux autrichiens donnent maintenant les détails de cette catastrophe. Un train de voyageurs était parti de Pilsen pour Prague b 4 heures du matin, avec tin détachement de 255 soldats en congé. La neige tombait depuis la veille déjà et la circulation sur cette ligne était devenue très-difficile. Vers 5 heures du matin, le train se trouva b un demi-mille de la station de Horowitz, où l'encombrement de la voie l'empêcha de continuer. Comme on savait qu'un train de marchandises devait suivre sous peu, on fit b ce

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2