gouvernement et le cercle de Kaliscb, ain si que dans le gouvernement de Lnblin. Depuis le 1" juillet de l'année der nière il existe Berlin Une caisse d'assu- rancesur la vieponr les employés inférieurs des postes. Au 19 novembre dernier, cette caisse, placée sous la srirveiilance du gouverne ment, comptait 864 assurances et un capi tal assuré de 345 mille thalers. Un bomme s'était arrêté au coin d'Ar- bour square Stepney, Londres, pour al lumer sa pipe. Il frotta une allumette contre une des colonnes en fonte destinées recevoir les lettres (pillar boxes), lorsque tout coup un bruit épouventable se fît entendre, et l'homme fut renversé violem ment sur le sol. En se révélant, il s'aperçut que la colonne avait sauté et que les leutes étaient épar pillées ça et là par terre. Cet accident est dû une crevasse qui s'est déclarée dans les tuyaux de gaz pla cés immédiatement au-dessous de la co lonne. Le gaz avait rempli le pilier en fonte, et il avait suffi d'une étincelle pour l'enflammer. FRANCE. La Gazette de France publie la lettre sui vante, qUe M. le comte de Gbambord a écrite M"" Arthur Berryer J'apprends, madame, lë malheur qui vient de vous frapper, et je ne veux pas tarder un instant vous dire combien je a m'associe du fond de mon âme votre affliction filiale. La France perd dans la personne de b M. Berryer un de ses plus nobles enfants, la cause du droit son plus éloquent dé- Tenseuret moi un de mes plus fidèles amis. Je n'oublierai jamaiscroyez-le b bience qui a fait durant le cours de sa longue carrière la force, la gloire et l'honneur de sa vie la constance de son dévouement, la sincérité de sa foi, la chaleur de son cœur, l'élévation de son «caractère, la puissance de sa parole, l'ascendant de son génie Je n'oublierai pas non plus les services qu'il a rendus notre cher pays, ma famille et moi-même. Soyez auprès de son petit fils, mon filleul, l'interprète de ma douloureuse sympathie, et dites lui de se montrer toujours digne du nom qu'il porte. Rece- b vez l'assurance de mes sentiments bien sincères. Henry. L'Empereur et quelques invités ont fait une excursion au Mont de Berny lieu historique où divers forages ont révélé l'existence de sources romainesgallo- romaines et d'autres curiosités antiques. Le conservateur du musée du parc, M. de Roucy, a expliquéaux visiteurs le caractère et la valeur historiques de cette découverte. Il y aura encore deux chasses Corn- piègne dans le cours de cette semaine; lundi la première, si le temps le permet. A la dernière chasse dans les tirés de Royal Lieu et de Lacroix l'Autriche et la Prusse ont eu l'avantage sur la France le prince de Metternich a abattu 217 pièces; M. de Pourtalès, 204, et le comte de Solms, chargé d'affaires de Prusse, 181. L'empe reur n'en a tué que 179; M. de Moustier, 107; le général de Moskowa, grand-veneur, 179. MM. dePersigny. de Chasseloup Lau- hat, le général de Monlebello et le duc d'AIhuquerque n'ont atteint que des chif fres relativement inférieurs On a félicité dans les salons les (rois représentants de l'Allemagne sur leur adresse et leur succès dans celte grande chasse. On a beaucoup plaisanté sur leur victoire cynégétique. Mais ceux qui ont fait la chasse la plus abondante n'appartiennent pas la cour; il y avait là quarante cinquante chasseurs de la ville, pfôpfiétaires des terrains voi sins dé la forêt, qtii se tenaient sur leur sol, guettant le gibier effrayé et l'abattant première vue. Plus de deux mille pièces de gibier, et principalement lièvres, lapins, perdrix ont mordu la poussière leur pas sage par-dessus le treillage qui sépare la forêt de la plaine. Le lendemain, le chemin de fer en a emporté une charge Paris. Il parait, dit le Pays, que l'on s'est trop hâté de juger la fortune personnelle du baron de Rothschild. On avait parlé de droits de succession s'élevant la somme de 10 millions. Mais on avait compté sans l'inventaire préalable, qui ne sera point achevé avant un an. Puis, partir de la clôture de l'in ventaire, on a six mois pour verser les droits de mutation et de succession au fisc. L'Impartial reconnaît la gravité de l'in- snrrection de Cuba. Il dit qu'il est urgent de pacifier promp- tement l'île et de lui donner ensbite les li bertés qu'elle attend de la révolution. Le gouvernement ne doit pas hésiter décréter les réformes applicables aux co lonies espagnoles, il faut notamment ré soudre la question de l'esclavage. L'Impartial dit aussi que l'Espagne doit faire les plus grands sacrifices pour vain cre l'insurrection Cuba. Hier, Puerto Santa-Maria de Cadix, il y a eu une manifestation républicaine avec armes, elle a refusé et formé des bar ricades. Une barricade a été attaquée et emportée par les troupes de marine les républicains se sont dispersés. L'ordre a été troublé samedi Puerto- Santa-Maria par le soulèvement d'une partie de la force populaire, qui a pris les armes pour demander la destitution de l'alcade élu par le suffrage universel. L'or dre fut immédiatement rétabli. Les per turbateurs furent mis la disposition des tribunaux mais, profitant de l'absence des quelques troupes de la garnison de Cadix envoyées Peurto-Santa Maria, les insur gés, poussés par les réactionnaires, s'in surgèrent Cadix et prirent les armes contre les autorités populaires et la garni son. Celle ci répondit énergiquement cette attaque et enferma les révoltés dans la municipalité et dans quelques maisons voisines. La tranquilité a été complète dans le reste de l'Andalousie ainsi que dans les autres provinces. Le journal de Valence Las Provincias, de dimanche dernier, donne la nouvelle que voici On a reçu hier dans notre ville un té légramme particulier annonçant la présen tation au gouvernement de la pétition signée Valence et demandant dérogation au décret de suppression des couvents de religieuses. Le gouvernement avait donné l'ordre de suspendre cette mesure. Lesnombreuses personnes qui s'étaient intéressées en faveur des religieuses des couvents de Valence recevront avec joie celle nouvelle, qui leur donne l'espoir que leurs réclamations seronlliien accueillies. La pétition des dames de Valence était revêtue de 17,000 signatures. Le Pensamiento et les journaux catholi ques continuent publier les nombreuses pétitions des dames espagnoles. Chaque jour, le-Pensamiento consacre trois ou I quatre de ses colonnes reproduire les f signatures innombrablesqui accompagnent ces pétitions. -• ParIs6 décembre. Froshdorf* lë 3o novembre 1868. La Presse de Paris rappnrie le fait suivant A vaut-hier matin, au moment où les démolisseurs pénétraient dans une des maisons de la rue Riche lieu destinées être démolies pour le tracé de la roe Réanmnr leur attention fut appelée par des plaintes et des gémissements qui sortaient d'une des chambres de cet immeuble. Les ouvriers se précipitèrent dans cette pièce, où tin tableau na vrant les attendait. Une femme, encore jeune, mais affaiblie par la misère et les privations, se tenait blottie dans an coin, dans de pauvres couvertures, avec dent enfants, l'un de sept ans, l'autre de trois ans, dont elle ne pouvait apaiser les cris de souf france. Les raaçofis se consultèrent des yeux, et en on instant du bouillon, du vin, du pain vinrent reconforter la pauvre famille. Mais le brmit de cette aventure se répandit dans le quartier; des sergents de ville en eurent connaissance; ils pé nétrèrent leur rour dans la maison, et la pauvre mère dut les accompagner avec ses enfants chez le commissaire de police, M. Decbeylard, afin de fournir des eiplications sur sa présence dans un immeuble abandonné. Ces explications furent bien tristes. M"" Amélie R..., née L..., avait épousé, contre le gré de la famille de son futur, an bomme plus riche qu'elle, qui, voulant encore augmenter sa fortune l'avait engagée dans desspécnlslioris malheureuses, la suite desquelles il était devenu fou et s'était u conduire dans une maison d'aliénés, où il était encore. Restée seule avec ses enfants, Mrae R... avait d'abord demandé un de ses oncles, le seul parent qui lui restât, la permi-sion d'aller le re joindre en province; elle ne reçut pas de réponse et, H'ud autre côté, la famille de sou mari l'aban donna complètement. Après avoir vendu ses bijoux et sa garde robe, elle dut laisser ses meubles pour le payement de deux termes de loyer et quitter son logement le 1 5 octobre dernier. Elle resta dans un petit hô tel jusqu'au moment où, ses dernières ressources étant épnisées et ne sachant où passer la nuit, elle était venue se réfugiée.dans la maison abandonnée. M. Decbeylard était cruellement embarrassé la distinction des manières et du langage de Mm° R..., l'évidente sincérité de ses paroles, enfin les quelques papiers qu'elle avait conservés ne lui permettaient pas de donter de l'exactitude de ce qu'elle avançait mais le délit de vaabondageg était flagrant, et M. le commissaire de police ne pouvait qu'envoyer Mm" R... an dépôt de la Pré fecture, quand son secrétaire crut se rappeler avoir va le nom de cette dame dans les annonces do Moniteur universel on consulta la collection et il fot bientôt constaté que M* Lamy, notaire Paris, avait, en effet, publié des annonces par les quelles il invitait Mme R..., née La se présen ter dans son élude. Un inspecteur du commissariat fut dépêché chez le notaire. Il en revint bieutôl, apportant les nouvelles suivantes L'oncle de R... était mort, lui laissant une petite fortune de 4o 5o.ooo fr. Le notaire, qui ignorait l'adresse de l'héritière, avait prié sot» collègue de Paris de rechercher \-mm R..., ce qui avait motivé les annonces du journal officiel. L'i dentité de la légataire ayant été facilement Cons tatée, M" Lamv n'hésita pas a»aucer Sue provi sion qui permît M"" R... de prèudiê nu loge ment convenable et de pourvoir ses premiers besoins; mais, avant tout, elle versa une somme de ioo fr. 3 la caisse de secours contre les acci dents, établie par l'entreprise dont les oovriers l'avaient secourue, et ne put faire accepter une bague de trois louis au secrétaire du commissaire de police.dont la mémoire l'avait si.beureusemeut sertie dans celle circonstance. ESPAGNE. MadKid, 5 décembre. Madrid, 6 décembre. Madrid 6 décembre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1868 | | pagina 2