3 ÉTAT-PONTIFICAL. sou ri t pas toutes les entreprises; mais ce qui fait ma forcec'est que la nation n'ignore pas que depuis vingt ans je n'ai pas eu une seule pensée, je n'ai pas fait un seul acte qui n'ait eu pour mobile les in térêts et la grandeur de la France; elle n'ignore pas non plus que j'ai été le pre mier vouloir un contrôle rigoureux de la gestion des affaires, que j'ai augmenté cet effet les attributions des assemblées délibérantes, persuadé que le véritable appui d'un gouvernement est dans l'indé pendance et le patriotisme desgrands corps de l'Etat. Celte session va ajouter de nouveaux services ceux que vous avez déjà rendus au pays. Bientôt la nation convoqué dans ses comices sanctionnera la politique que nous avons suivie elle proclamera une fois de plus par ses choix qu'elle ne veut pas de révolutions, mais qu'elle veut as seoir les deslimées de la France, sur l'in time alliance du pouvoir et de la liberté. Le conseil général du l'as-de Calais a voté le chemin de fer de Boulogne Ar- menlières et de Calais Ounkerque, avec garantie d'intérêts. On a beaucoup remarqué, dans une pe tite note de quatre lignes que le Journal officiel consacre aujourd'hui Isabelle II, Je titre dont il la qualifie. Annonçant que la souveraine déchue vient de faire remet tre une somme de 500 fr. pour les pauvres de la paroisse Sainte Etienne du-Mont, il l'appelle S. M. la reine d'Espagne Cette expression a vivement frappé le public, et l'on prétend que M. Olozaga en aurait té moigné sa surprise au marquis de La Valette. Le prince des Asturies suit définitive ment les cours du collège Stanislas comme externe Un précepteur l'accompagne cha que jour et le ramène l'hôtel du pavillon de Rohan. Son père l'a accompagné le premier jour jusque dans sa classe. H fait sa septième. On parle beaucoup de l'abjuration de M"' la comtesse de Sartiges, femme de l'ancien ambassadeur de France Home. Elle était protestante, et le séjour de la Ville Eternelle l'a ramenée, comme M"* de Gramont, femme d'un précédent ambassa deur près du Saint Siège, la foi et l'unité catholiques. On parle en même temps de l'abjuration probable du maréchal Handonancien ministre de la guerre, qui, quoique protes tant, n'a cessé de se montrer, daus les an terme si désiré du voyage, et Germain marcha d'abord en silence aux côtés du moine; mais bientôt cédant'a son impatience, il se hasarda le questionner. Que s'est-il passé dans cette ville, mon père? Que fait Blanche? Est-elle enfla guérie? A toutes ces questions, le moioe resta froid et silencieux. L'inquiétude commença h s'emparer du malheureux jeune homme. Arrivé dans la rue où demeurait maître Claude Germaia vit la maison du boulanger fermée; il tressaillit. Quand ils furent devant la porte, le moine la poussa et elle céda a ses efforts. Montez h la chambre de votre épousée, dit le moine avec un sourire étrange. Un tremblement convulsif s'empara de tous les membres du pauvre Germain. Il monta cependant, et, de l'escalier de bois, il pot apercevoir la lueur des cierges qui brûlaient dans la chambre de Blanche parvenu au haut des degrés, son cœur cessa de battre. Uu silence de mort régnait dans cette chambre! il eotra suivi du moine, et il vit. Il vit Blanche en prières devant une image de Notre-Dame éclairée par des cierges; Claude et conseils du pouvoir, très favorable la souveraineté temporelle du Saint l'ère. On dit que le maréchal serait amené cet acte religieux par l'exemple des vertus et de la vie modèle de M™* la comtesse Handon, sa femme. lie belles cargaisons de petits pois dans leurs cosses sont arrivées samedi aux halles par petits paniers Les marchands de primeurs les débitaient midi, par les rues, raison de 50 et 60 centimes le demi- kilogramme. Ce précieux légume frais nous arrive d'Algérie et du Houssillon. Une lettre particulière, reçue du mont Cénis, annonce qu'on éboulemenl vient d'occasionner reffrondrement d'un atelier; quarante ouvriers ont été blessés; on n'a déplorer aucune mort. Le tunnel sous la Hlanclie. On écrit rie Londres: La commission française instituée pour les études du tunnel qui doit relier la France et l'Angleterre a reçu communica tion, le 50 décembre, des premiers travaux géologiques faits par les ingénieurs anglais sur les terrains que couvrent les eaux du détroit. Les sondages sont également terminés, et tout prouve qu'une solution dans un sens ou dans l'autre est prochaine. Paris, 18 janvier. Les candidatures monarchiques de Ma drid ont obtenu 11,000 voles, les républi cains 2,700. Les résultats connus des provinces sont partout favorables aux monarchistes, ex cepté dans les provinces de Teruel et de Tarragone. Home, i -a jnnvier. Pendant que la ville de Rome jouit d'un calme et d'une prospérité qui semblent véritablement un défi de la Providence aux agents du'désordre, nos révolutionnaires frémissent de rage. Tout tburno contre eux. L'aspect des armements, l'activité dé ployée par le génie qui garnit nos forts et remparts île pièces d'artillerie et double les barricades aux portes de la ville; les ma nifestations de la diplomatie; l'abondance des secours envoyés au Pape et l'altitude des soldats pontificaux les portent croire que le moment est proche où une lutte nouvelle, dans laquelle toutes les chances seront contre eux, va s'engager. Avant hier sont arrivées de Helgique et de France 256 caisses de fusils remington. On dit qu'au prochain consistoire de Gnillemeiie étaieot agenouillés auprès d'elle. La pau»re enfanl remerciai! le ciel de sa guérison et lui exprimait sa reconnaissance de ce qu'elle allait ê're l'heureuse épouse de Germain. Le Uio'oe l'avait prévenue. Le lendemain les uoces se firent; tout ce qu'il y avait dans la ville de seigneurs, de bourgeois et de commères voulut assister au bonheur de la nièce dn pape. Et le soir, lorsqu'on fut revenu de l'église, et qu'on eut terminé un repas de famille, pendant lequel on vida plus d'un verre la gloire de Benoît XII le moioe qui n'avait pas quitté les époux pendant tonte la durée du jour dit b Germain Et cette escarcelle que je vois peodue a votre ceinture; avez-vous oublié que Ib est la dot de la demoiselle Blanche votre épousée? -- Non, par le ciel! et voos avez raison, mon père, s'écria Germain. Il l'ouvrit précipitamment elle contenait cent ecus d'or, et des tablettes que Germain passa au moine. Celui-ci lut ces mots tracés de la main du pape Voilb un petit présent qoe vous octroie voire oncle Jacques Fournier. Quant au pape, il n'a de parents que les paovres et les malheureux. mars, MMgrs Chigi, Falcinelli, de Mérode, Ferrari et del Magno recevront le chapeau cardinalice. Il paraît que la cour de Home désire avoir dans leSacré Collège des hom mes ayant étudié et connaissant les pays étrangers. Onguent Holloway. Dysscnterie, Diar rhée et Douleurs des Intestins. Dans tous les cas de dyssenterie et de diarrhée, si, deux ou trois fois par jour, ou sefrictionue bien l'abdomen avec l'Ongueol Holloway, on obtient immédiate ment beaucoup de soulagement, et, eu persévérant avec le même traitement, secondé par l'application de cataplasmes de son bien chaud, on obtient la guérison. Pendaut les attaques, il faudra faire usage de lait et de fariueox. Les substances solides, les fruits et les végétaux devront être soigneuse ment évités jusqu'à ce que les symptômes les plus désolants et les plus alarmants soient dissipés par des frictions avec cet adoucissant et salutaire Oo- gueut. Tout malade trouve, par la douce Revalenta Du Barry, santé, énergie, appétit, bonne digestion et bon sommeil. Elle guéiit, sans médecine ni purges ni frais les dispepsies, gastiitesgastral gies, glaires, vents, acidité, pituite, nausées teuvois, vomissements, constipation,diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et sang, 70,000 cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Plus- kow, Mad. la marquise de Bréhan, etc., etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise 5o foix soo prix en d'autres remèdes. Les gastrites, gastralgies, toux, consomption, dépérissement, pour lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par la délicieuse Revalenta Arabica Du Barry de Londrèb. Cure N° 62,815, Thuiliies (Belgique), 5o septembre i863. Depuis vingt ans j'ai souffert d'une dyspepsie avec tous les maux qui en résul tent. Votre Revalenta Arabica a fait disparaître la stupeur la chaleur, de l'estomac et les congestions cérébrales. J.-J. Noël. En boîtes de i/4 ki 12 fr. 20; 1/2 k., 4 fr.; lekil.,7 fr. 6 kil., 52 fr.; 12 kil., bo fr. La Revalenta chocolatée rend appétit digestion, sommeil et énergie aux personnes et aux enfants les plus faihles, et nourrit dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinaire. En boîtes et eo tablettes de 1 2 tasses, fr. 2- 25 de 5y6 tas ses 60 fr., ou environ 10 c. la lasse. Envoi contre bon de poste. Barry du Barry et C°, 1 2, rue de l'Empereur, a Bruxelles. Se vend Ypies, chez MM. Frysou, phar macien; Becuyve phami.; G. Veys, pharrn.; et veuve MaHIEU, confiseur; et dans toutes les villes, chez les premiers pharmaciens .épiciers et confi seurs. 5. Chacun admira la sagesse de ces paroles, et quand le premier mouvement de surprise fut passé, le moine se leva. Maintenant, ma fille, dit il b Blanche, ma mission est remplie, et je retourne b Avignon au près de voire saint oncle. Dieu vous garde, maître Claude Mais oe m'expliqoerez vous pas... dit maître Claude embarrassé. Apprenez que je n'ai pas quitté celte ville, répondit le moine, depuis le joui où je me suis présenté b vous la première fois, et que c'est par l'ordre du Saint-Père que j'ai veillé aux affaires de votre maison. Il disparut. Et le lendemain maître Claude disait en soupirant Iout cela est belle et boo, mais, par ma barbe! si j'étais pape, je voudrais que mon frère eût uu beau château, et ma nièce uue autre dot qae cent écus d'or. Ob! je ne me plaine pas de lui, mon père; il m a richement do'ée, reprit Blanche eu regar dant son époux, il ru'a fait heureuse, et m'a ap pris que toujours la vanité est mauvaise con seilHère. Euge.se Nyon.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3