ÉTAT-CIVIL DTP II ES, 3 >- c =7 i 1 Il paraît que la race des voleurs d'en fants n'est pas éteinte. Avant-hier, en plein midi, rapporte le Public, on a volé Paris une jeune enfant de quatre ans, fille d'un charcutier de la rue Feydeau. Cette enfant se promenait quotidiennement autour du pâté de maisons formétpar les rues Feydeau, de la Bourse et de la place de la Bourse. Malgré la vi gilance de la mère, on a pu soustraire l'en fant dans une de ses tournées. La police fait d' actives recherches. On écrit d'Orchies au Mémorial de Lille: e La veille du jour des Bois, la dame C..., cultivatrice Mourhin, craignait d'ê tre victime d'un vol pendant qu'elle assis tait la messe de l'Epiphanie, eut l'idée de cacher son épargne, consistant en dix pièces de 20 francs dans le fond d'un chaudron contenant des pommes de terre destinées aux porcs. Le lendemain son mari, qui ne se dou tait de rien, distribua comme de coutume la nourriture des bestiaux. Mais l'un de ses deux porcs ne larda pas donner des signes de malaise et il se décida le tuer. Qu'on se figure alors lebahissemenl de notre cultivateur, en trouvant une som me ronde dans les intestins de l'animal! La poule aux œufs d'or était donc une vé rité. Le sieur C... s'extasiait sur ce rare phénomène, lorsque sa femme intervint et lui révéla le mot de l'énigme. Cependanttrois pièces manquaient. On visita la porcherie plusieurs fois de suite, mais les perquisitions demeurèrent infructueuses. Il n'y a plus au ourd'hui qu'une ressource, et on nous assure qu'elle va être employée: c'est d'immoler le com pagnon du mangeur d'or, car sans aucun doute, il a pris sa part du merveilleux festin... et il ne peut rendre les 60 fr. qu'avec sa vie. On lit dans le Journal de Saône-et Loire La semaine dernière, dans l'une des salles de l'hospice de la Charité de Maçon, se passait une scène émouvante qui a vivement impressionné les quelques personnes qui en ont été les témoins. Une femme jeune encore, dont la mise annon çait l'aisance, était assise, tenant dans ses bras et serrant contre son cœur un petit garçon de sept huit ans, vêtu du grossier uniforme des enfants trouvés. La jeune femme avait le visage inondé de larmes, et d'une voix touchante, elle disait Mon enfant! mon enfant: ne me reconnais-tu pas? Etonné presque effaré, le bambin répondait: Non, madame, je ne vous re connais pas du tout! Un vieillard che veux blancs, agenouillé devant ce groupe et l'enserrant dans ses bras, sanglotait. Voici le drame dont cette scène était le dénoûmenl Il y a quelques années, dans une loca lité peu éloignée de Mâcon, vivait un mé nage que la fortune traitait en marâtre. En vain le mari était laborieux et intelli gent, la femme honnête et économe. Nul effort n'aboutissait, et la misère approchait grands pas. Une idée désespérée, éner gique,s'empara de l'esprit des deux époux: aller tenter le sort dans le Nouveau-Monde puisqu'il leur était si inclément dans l'an cien Mais on avait un enfant de deux ans peine; pouvait on l'exposer aux aventu res que ses parents allaient subir? On se décida l'exposer, muni d'un signe de re connaissance, la porte de l'hospice de Mâcon, et l'on partit. Le reste se devine. En quelques années les émigranls avaient réuni une petite for tune, et, dès qu'elle fut réalisée, ils s'étaient empressés de venir réclamer leur cher abandonné. Le père faisait es démarches nécessaires pour qu'on lui pndît son fils, pendant que la mère s'efforçât de rappèler de lointains souvenirs dans jne mémoire qui n'avait pu les retenir. Quant au vieil lard qui partageait les émetions de celle joiedouloureuse,c'était l'âïetl de l'enfant. ESPAGNE. m-orio, 19 janvier. On calcule, sur 350 dépités élus, 290 monarchistes, 40 républicain et 20 bour- bonniens. Le problème «le se guérir sar»i médicament a été parfaitement résolu par l'importante décou verte de MM. Barry, de la Revalenta Arabica Du Barryqui économise 5o Lis son prix en d'autres remèdes. Elle rend la pa faite santé aux organes de digestion, aux nerfs, pinmons, foie et luembiane muqueuse, aux plus épiisé même, gué rissant les mausaisesdigestions(dysjiepsie) gastrites, gastralgies, constipation habituelle, hémorroï les, glaires, vents, palpitations, diarrhée, gonflement, étourdissement, bourdonnement dans les oreilles, acidité, pituite, nausées et vomissements, douleurs, aigreuts, crampes et spasmes d'estomac; insomnies, toux, oppressions, asthme, bronchites, pbtbisie (consomption), dartres, éruptions, mélancolie, dé périssement, i Inimatisme, goutte, fièvre, catarrhes, hystérie, névralgie, vice du sang, hydropisie manque de fraîcheur et d'énergie nerveuse. Voici un petit extrait de 70.000 guérisons parfaites N" 62,476. Sainte Romaine des Iles (S -ôoe-el- Loire),ce 5o décembre 1862. Monsieur, Dieu soit béni! La Bevalenta Arabica Du Barry a mis fin mes 18 ans de souffrances de l'estomac avec faiblesse et sueurs nocturnes, pour m'accorder de uouveau le précieux trésor de la sauté. J. Compare!, curé. N° 47,121. M11* E. Jacohs, de quinze ans de souffrances horribles des nerfs, indigestions, érup tions, hystérie, mélancolie. N" i8,5i4. M11" E. Veoman, de 10 ans de gastrite et toutes les hor reurs d'une irritabilité nerveuse. N° 4g,842. Mln° Marie July, de cinquante ans de constipation, indigestion, des ner fs, asthme, toux, fl itus, spasmes et nausées. N° 36,2 12. M. le capitaine Allen, de la marine royale, sa fille d'épilepsie. Eu boîtes de i^4 kit. 2 fr. 25; 1/2 k., 4 fr.; le k i I7 fr. 6 kil., 5 a (r.; 12 kil., 60 fr. La Bevalenta chocolatée rend appétit digestion, sommeil et éueigie aux personnes et aux enfants les plus faillies, et nourrit dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinaire. En boîtes et en tablettes de 1 2 tasses, fr. 2 - 25 de 576 tas ses 60 fr., ou environ 10 c. la lasse. Envoi contre bon de poste. barry du b\rry et C*, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. Se vend Ypreschez MM. Frysou, phar- tmeien; Becuwe, pharm.; G. Veyspharm.; et veuve M AHIeu, confiseur et dans toutes les villes, V MM——a—— I II I 1 chez les premiers pharmaciens .épiciers et confi seurs. 6. Pilules Holloway. Les changements de température et les temps humides frappent terri blement sur le corps humain, eu détério-alit le sang et en produisant des résultats morbides dans ses réservoirs les poumons. De lé et de tous côtés, se produisent les bronchites, les pleurésies, l'asthme la consomption les quelles affections peuvent être promptement guéries par les remèdes infaillibles d'HolloWay dont les principes actifs putifient le sang et fout que toutes les matières morbides sont promptement chassées du corps. Dans les cas d'indigesliou de faiblesse de la vue, de migraine, de lassitude physique et mentale, ces restauratives Pilules agissent comme un charme. Elles chassent les 1 humatistnes et la goutte, de même qu'elles corrigent infailliblement les mala dies des femmes, jeunes ou vieilles, délicates ou robustes. DP 15 AU 22 JANVIER INCLUS. Naissances 17. Sexe masc. 9, idem fém. 8. Mariages. Beele Angejournalieret Desmarez, Amélie, domestique. Macoq. Pierre, journalier, et Verleore, Marie, marchand de pois son. Girardin, Antoine, cordonnier, et Bouvier, Sylvie, dentellière. Ceuninck, Henri, marchand, et Vanbecelaere, Florence, sans profession. Décès. Casier, Marie, 67 ans, sans profes sion, veuve de Charles D'hondt, rue de Lille. Vaodeoberghe, Marie, 78 ans, sans profession, veuve de Louis Polderman, rue de Lille. Breyne, Auguste, 47 ans saris profession célibataire rue de Dixtn'ide. Domortier, Louis, 4 1 ans, domes tique, célibataire, rue de Menin. Helsen, Con stance, 76ans,dentellière,épouse de Louis Moynié, rue de Menio. Enfants au-dessous de 7 ans 3. Sexe masc. 1idem féru. 2. YPRES, 25 JANVIER 1869. ftTXT Imllquiint le* quantité* et le prix moyen eole» vendu* un marché île cette ville t NATURE QUANTITÉS j'HIX des vendues. y c y par 100 là rai un et Denrée*. Kilogrammes. Ulogrammes. Froment Féveroles. Pommes de terre Beurre 29,400 9 600 700 4oo 900 4,2oo 28 00 20 76 24 5o 24-00 25 5o 6- 5o 35o 00 cr> J? s l- 7b 44 80 80 Pain de farine de froment brute 27 ca le kilo. Idem pour les fondations de 3o c". 1,1 10 gr." tr, 5 -» H H cn si H çy «j s a £3 UJ es «°][j es ce s*. 0 "^3 r-J 1 Oh £3 1 C I es i i- T v« O O «j 00 I O £3 bS 3 13 i b s— 33 lé -a <3 f 3 - r\ C5 çsq 00 t i G S es 1.2 3 "2 i- - -s a X 5D y- 3 1 j a u - 2 —I 2 rc - s-2 - - 53 S.'3 a» U e - %'Z- - sLS Z - r - ts> S-4 z Z y z v ai ~3 c zd -j0 C .5 W w G àj - ii - 8 2 ."3 "J "3 *3 4) fia 5 5 CJ3 -r -fi a 3 Z :r 1 s-3 tx, s r 2 5 e rs sj r te- 2 Z a - V Z x "Z en 3 2 X C C tw 'Z z 03 -r- -X a? jz w Jî te X s - - c - te - o te "Z a _X -, -*j y s X -ë.îî? a- 3 - - o 3 ojj w r* 1— «w c a m - B - c r* r - u r ii -a c •n y - 8 X 2 -3 t. ZI r:c - s =^5 o.s 0 t r* se c - ^~>~z SÏ 5 s -a 3 u V c f .S x 55 S - n S s - - - Z V - S x '£■- 2 C 3 5 a z Z 0 z 2 -v" -c i s S S 2 z - - 3 4- - X M 9 l t - "ÇS a w -c e -, >3 tC S se 3 2 £-=-r-= 1 V **2 =x a S a Zs w J Z 3 - Z - - te--- T. V -3 3 3 S 4 s c 2 -X -r a, S r" - C a» 2^0 V "a 00 "5 fi» a t -HI <u -- X r> 3 cl o o a 1 3 - «S L U M t U a s 2 o -y r - - c - J S X t a z M - S o - o e tcv j w S -n H -- c 1 z m - Z. r - 5 t s r t -r x x Z H cr. rr a a a. V X i -, -r v a -- c o a a - g.r 3 «au - -j JJ -2 - - X c 3 -3 c - U -n tt .2 -s a 5 r£, J -fi - "T Cm a 3 «c - r«v2.Sa 57 S -à "3 2 _-E i.a ii 5 C - a s Za Z3 ZI 3 v - s i -ai.ïïî s *r z *c "S 2 CX-* .z C3 7

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3