CHEMINS CE FER. 3 bien que le nombre des constables, qui, en 1830 était de 3 3i0 dans la capitale soit maintenant de 8.500 la statistique des crimes augmente d'une façon effrayante. Puis les signataires proposent une surveil lance plus active des maisons mal famées et des recéleurs, el enfin l'application de la baslonnade tous les actes criminels commis avec violence. Les truffes qui arrivent maintenant Paris, de Sardaigne, de Corse et de Savoie, viennent de subir une baisse très notable. De 20 francs qu'elles se sont payées le demi kilogramme en décembre, on les afliche aujourd'hui 8 francs au détail. Une scène qui a produit un eiïet sai sissant, sur les personnes qui y assistaient a eu lieu récemment Wies (Autriche), l'occasion de l'enterrement d'une dame dont le cercueil a été porté par six de ses enfants, tandis que le septième, qui était prêtre, célébré la messe. (Meue Presse.) A l'époque où le froid sévit et où les engelures, les crevasses, les rhumatismes vont eclore, nous croyons utile d'indiquer nos lecteurs trois remèdes faciles dont on nous garantit l'efficacité Pour les engelures Faire infuser dans de l'eau tiède une poignée de tan et se tremper les mains trois ou quatre fois par jour dans la décociion. Pour les crevasses Huit ou dix fois par jour, se faire chauffer les mains et se les frotter alors avec du jus d'oignon, ou tout simplement avec un oignon coupé en deux. Pour les douleurs, surtout provenant de refroidissements, il faut faire un mélange de parties égales d'alcool el d'essence de térébenthine et se frictionner longuement les parties souffrantes avec ce liniment. S'il est vrai que les remèdes les plus simples sont les meilleurs, ces trois là doi vent être excellents. Le déput italien Zaccagnini possède un moulin Gargano, province de Capila- nata. Ce moulin est loué pour une somme de 850 francs par an; l'agent du fisc chargé de l'application de la taxe sur la moulure l'a imposé pour une contribution de 14,400 francs. L'honorable député, qui fait partie, soit dit en passant, de ceux qui ont voté la loi, a pris un parti héroïque: il s'est rendu chez, un notaire el a fait dresser un acte aux termes duquel il fait donation de son moulin l'Etat. C'est donc l'Etat qui se paiera désormais lui même l'impôt de plus de 14,000 fr. sur un revenu de 850 fr. Parmi les filaires ou vers qui attaquent le tissu cellulaire des animaux, et plus particulière ment celui de l'borume, on a cité de tout temps le ver de Médine. Cet entozoaire est excessivement rare, et les observations médicales ne signalent son apparition qu'il de très longs intervalles. Un cas remarquable de la maladie occasionnée par la présence de ce ver a été récemment observé sur la personne d'un nègre, habitant d'Hoossa, cité de la côte occidentale de l'Afrique. Un chirurgien de marine, invité b visiter un abcès surveuu b la jambe d'un nègre, pe>ça la tu meur qu'il regardait comme un aothrax. Quelle ne fut pas si surprise quand, de l'orifice de la plaie, il vit surgir un <er! L'animal, dont la tête est poorvoe d'une sorte de suçoir, se bissa lentement, et peu b peu laissa sortir le quart de la longueur de son corps. Le praticien s'arma d'un petit bâton qu'il présenta au ver, et autour duquel celui-ci s'en roula entièrement. Ce filaire avait un mètre de long environ. Les nègres qui marchent ordinairement nu pieds, sont plus fréquemment atteints que les Européens par le ver de Médine, nommé aussi dragooneau. 11 s'insinue dans la peau, y dépose ses œufs, y croit, s'y développe et détermine par sa présence des douleuis telles, que les naturels de la cô e d'Afii- que lot donnent le nom de ]urie infernale. Fit A A CE. Paris, 26 janvier. Le Journal officiel annonce de Madrid que le gouverneur civil de llurgos a été assassiné tandis qu'il allait aux archives de la cathédrale pour faire l'inventaire, conformément aux récentes instructions; ce crime a causé une indignation profonde. Les volontaires de la liberté se sont ran gés immédiatement du côté du gouver nement; les autorités civiles ont remis leurs pouvoirs aux autorités militaires. L'instruction est commencée; diverses ar restations ont été opérées. Une messe funèbre a été célébrée jeudi matin, dans la chapelle des Tuileries, pour le 76" anni versaire de la inori de Louis XVI. L'Empereur et l'Impératrice y ont assisté avec le personnel de leur service d'honneur. M. Jeflferson Davis a visité jeudi l'École impériale militaire de Saint Cyr. Il était accom pagné de deux officiers de l'ancienne armée du Sud et de M. Slidell, qui représenta les États confédérés en Europe pendant toute la guerre de sécession. M. le général de Gondrecourl a fait aux visi teurs les honneurs de i'École avec la plus exquise courtoisie. Le bataillon, surpris dans ses exercices, se trouvait en ce moment sous les armes; un élève en a pris le commandement. Pendant le repos, M. Jeflferson Davis s'est en tretenu en anglais avec plusieurs élèves; il a visité les études, les amphithéâtres, la salle des collec tions, les tables de marbre où sont gravés les noms des élèves devenus généraux, les manèges où les cavaliers étaient au travail. Il s'est retiré fort touché de l'accueil sympathique qu'il avait trouvé. L'Académie française ne procédera pas avant le mois d'avril b l'élection de trois membres en remplacement de MVI. Empis, Vienne! et Berryer. Parmi les nouvelles candidatures, on cite celle de M. Auguste Barbier, le poète des ïambes, qui se présenterait pour occuper le fauteuil de M. Vienne!. Très-bonnes nouvelles du duc de Guise. La fracture est complètement remise et le prince pourra sortir d'ici b peu de jours. On pense que le duc de Guise reprendra le litre de son frère aîoé, mort il y a peu d'années. Le doui de Condè ne doit pas mourir. Dans sa retraite du bois de Boulogne. M. de Lamartine travaille, paraît-il, un petit poème en Alexandrins qui aura pour titre VOubli, el qui ne doit pas comprendre plus de six cents vers. L'auteur dit b ses intimes que ce sera son testament liitétaire. Carambolage de voleurs. C'est telle ment joli que c'est b ne pas y croire. Nous ne le croirions pas nous-même, si le fait ne nous était attesté par une personne digne de foi. C'était samedi, sur le boulevard Montmartre, b Paris, un hoonête provincial était en extase devant des bijoux en or b vingt-neuf sous, contrôlés par la Monnaie. Un voleur b la tire, qui filait le brave homme depuis une demi- heure, jeta la sonde dans sa pocbe et en extirpa un portefeuille. Un gavroche qui, de son côlé, cherchait aven ture, s'aperçut du tour de passe-passe, et, se pen chant b l'oreille du filou Part b deux! fit-il, ou j'appelle le sergent. Le voleur, effrayé, ten dit le portefeuille au pâle voyou et tira au large. Le portefeuille renfermait un billet de banque de cent francs. Gavroche, heureux comme un roi, entra chez un marchand de vin do coin et de manda ou petit verre. Le trois-six avalé, il tendit son billet de banque et demanda sa moooaie. Où as-tu volé ça? fit le marchand de vin. Je ne l'ai pas volé; je l'ai trouvé sur le trottoir. Sais-tu lire? Non. Eh bien ton billet est de cioquaole francs. Vous en êtes sur?Vois toi-même. Je m'en rapporte b vous; rendez- moi ma monnaie. Le marchand rendit loyalement 4$ francs 90 centimes. Mais le lendemain en voulant passer le billet dans un payement, le billet fut reconnu faux. Ta bleau. Conclusion et morale Tout n'est pas profit dans le métier de voleur. (Journal officiel.) y—y—y—11 ANGLETERRE. I.okdres, 96 janvier. D'après un télégramme adressé au Times le bruit circule que le nouce du pape quitte l'Espagne. On s'attend un édit de liberté de cons cience. Le roi de Portugal a cédé la caisse de l'Etal une partie de la liste civile de la fa mille royale. Onguent et Pilules Holloway. Gué- rison Certaine. Connue la bataille de la vie se livre aussi bien contre ceux qui sont naturellement faibles, que contre ceux qui ont une forte consti tution, il est de la dernière importance de préserver les premiers des maladies qui peuvent survenir. Une égratiguure b la jambe, une légère euflùre, ou une inflammation b la cheville du pied, qu'on pourrait taire disparaître immédiaiemeut au moyen des médicaments Holloway, dégénèrent en mala dies graves par le manque des soins les plus ordi naires et clouent le patient sur uu lit de douleurs, laissant sa famille b la charge de la paroisse. Chacun doit avoir chez soi les Médecines Holloway. Elles épagoeront aux parents et aux enfants beaucoup de misères et par-dessus tout, elles dissiperont leurs maladies, moyennant une somme insignifiante, en comparaison des lourdes charges des docteurs. Santé tuus par la douce Revalenta Du Barry, qui guérit, sans médecine, ni purges, ut fiais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, reuvois, vomissements, coustipatioo, diarihée, toux, asthme, pbtbisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des brouches, vessie, foie, reins, intestinsmuqueuse, cerveau et sang. 70,000 cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, Mra° la marquise Bréhan etc., etc. Plus nauirissante que la viande, elle économise 5o fois son prix eu d'autres remèdes. Cure N° 62,476, Dieu soit béni! la Rf.valenta Du Barry a mis fio b mes 18 ans de souffrances horribles de l'estomac et mauvaise digestion. J. Compare!, curé St0 Romatue-des lsles. Cure N* 65,3x 1. Dieu soit béni votie délicieuse Re valenta m'a sauté la vie et rendu la santé. A. Bruuellière, curé. Vervant. Cute N" 55,860. M11" G al lard, rue du Grand - S' - Michel 17, Paris, dune phthisie pulmonaire. Cure N° 47,421. M11* E. Jacobsde souffrances horribles des nerfs, indigestions, éiuptions, hystérie, mélancolie. En boîtes de i/4 kil.. 2 fr. 25; 1/2 k., 4 fr.; le kil., 7 fr.; 6 kil., 52 fr.; 12 kil., 60 fr. La Revalenta chocolatée rend appétit digestion, Sommeil et énergie aux personnes et aux enfants les plus faibles, et uourtii dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinaire. En boîtes et en tablettes de 12 tasses, fr. 2-25 de576 tas ses, 60 fr., ou environ 10 c. la lasse. Eovoi contre bon de poste. Barry du Barry et C*, 12, rue de l'Empereur, b Bruxelles. Se vend Y près, chez MM. Frysou, phar macien; BecuWe, pharui,; G. Veys, pharin.; et veuve Mahieu, confiseur; et dans toutes les villes, chez les premiers pharmaciens épiciers et confi seurs. n A dater du 14 décembre 1868, la marche des trains sur les lignes ferrées d'Ypres Poperinghe, d'Ypres Courtrai et d'Ypres Roulers sera fixée comme suit Ypres Poperinghe 9,34, 10.17, H 4(1 2.40, 3.39, 8.37, 9.39. Ypres Courtrai: 5.40, 9.29,12.18. 5 20. Poperinghe Ypres: 5.20, 7.00. 9 lit 11.00, 12.00, 5 00, 6.00. Courtrai Ypres 8.30. 10.40, 2.33, 4.30 (le lundi seulement), 8.35.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3