CYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT IFpuesT N° 5,363. 52me Année. e el du sel, produit Mercredi 24 Février 1869. son ne brûle point point l'estomac, n éblouissemenl, le nérale faites Tout se calme en Grèce,el les dépêches de Constanlinople nous font pressentir la prochaine réconciliation des deux gouver nements. A l'adhésion donnée par la Grèce au protocole de la conférence, la Porte répond par le retrait des mesures édictées, au début de la rupture, contre les sujets helléniques el elle rouvre tous ses ports aux navires grecs. La reprise des relations diplomatiques suivra de près, el de part et d'autre on s'occupe déjà du choix d'un nouveau plénipotentiaire. A Athènes, les esprits s'apaisent et la proclamation des ministres a désarmé en partie les susceptibilités de l'opinion. Tou tefois, comme la majorité des Chambres reste acquise au parti de la résistant ele Roi vient de prononcer la dissolution du Parlement, en fixant les éleciions au mois de mai prochain. D'ici celle époque, les esprits auront le temps de se calmer encore, et l'on peut espérerque les nouvelles Cham bres appuieront la politique modérée du gouvernement. La discussion qui s'est ouverte hier au Corps législatif de France sur les finances de la ville de Paris paraît devoir prendre de grandes proportions. C'est M. Garnier- Pages qui a ouvert le feu contre l'adminis tration de M. llaussmann, et l'opposition devait appeler tous ces orateurs la res cousse pour soutenir l'attaque. On dirait que la minorité a choisi ce terrain pour li vrer la grande bataille de la session du moins ne prévoyons nous pas que les op posants puissent déployer plus d'ardeur quand il s'agira du budget de l'impire lui- même. Les Cortès constituantes de Madrid, qui sont définitivement constituées ont réglé la marche de leurs travaux. Elles ont pro visoirement adopté le règlement de 1854. Les trois membres les plus importants du gouvernement provisoire, le maréchal Ser- rano, le général Prim et le contre-amiral Topete ont tenu expliquer leur conduite devant les législateurs constituants. Rien dans l'exposé qu'ils ont fait de leur princi pes et de leurs aspiration n'indique d une manière claire el précise leur programme politique. On s'occupe beaucoup Berlin de la contestation pendante entre le ministre des finances de Prusse et la ville de Francfort. Le gouvernement prussien s'étanl fait la part du lion dans le partage des propriétés de la ville et de l'Etat de Francfort, en échange de trois tronçons de chemins de fer, de terrains considérables et de nom breux édifices publics qui passaient aux mains de la Prussedevenue le souverain de Francfort, les habitants ont demandé d'abord 8 millions de florins. La Prusse n'en a offert que 700,000; mais l'agitation qui s'en est suivie, la proies alion énergique des bourgeois, réunis au nambre de 3,000, et l'altitude menaçante de la population ont donné réfléchir l'administration prussienne. De son côté, e conseil muni cipal de Francfort, dans une séance secrète, a réduit ses demandes 3raillions de flo rins. Ses délégués sont arrivés Berlin munis de pleins pouvoirs, et l'on pense que le comte de Fer comme on appelle M. de Bismark, saura plier propos et se prê tera un compromis honorable pour cette richeancienne el noble ville devenue la proie d'un impitoyable vainqueur. La Chambre des représentants de l'Union américaine a adopté l'amendement la Constitution déjà voté par le Sénaten vertu duquel tout citoyen sera électeur, sans distinction de race, de couleur, de naissance, de fortune ou de religion. Cet amendement consacre un nouveau progrès des idées unitaires dans les institutions américaines. On lit dans le Journal de Rome du 18 février Le journal belge l'Echo du Parlement vient d'annoncer, il y a peu de temps que la loi de 1864 sur les bourses d'études a été mise exécution, et que cette exécution aurait été obtenue en suite de l'autorisation qui en aurait été accordée par le S* Siège aux évêques de cet royaume. Cette nouvelle qui a été produite par plusieurs journaux belges, est entièrement dépourvue de fondement, car cette pré tendue autorisation n'a jamais été ni de mandée par les évêques, ni accordée par le Saint-Siège. Par arrêté royal du 18 février, M. F. Gravet, avocat Ypresest nommé juge suppléant au tribunal de première instance séant en celte ville, en remplacement de M. Van Praet. Par arrêté royal du 18 février, M. V. Pycke, notaire Aelbeke, est nommé en la même qualité la résidence de Ledeghem, en remplacement de M. Dufort, décédé. La proclamation suivante vient d'être affichée aux endroits ce destinés Vrijdag laast is de openbare rustin onze stad, gestoort geweest. Schandelijliebuilenspooringen hebben plaats geliad! Deze betreurende daadzaken moeten door plichlige ophilzingen te wege zijn gebracht ge- iveest. Het is anderzins niel mogelijk Inderdaad iedereen kenl de bedaarde gevoe- lens onzer volksklas. Iedereen weet ook dut het gemeentebestuur onzer stad allijd met rechl en welwillendlieid te werke gaat en dal het nooit andere maal- PROPAGATEUR REVUE POLITIQUE. LE MARIAGE DE MA FILLE. (Suite et ûa. Voir notre dernier numéro.) A toi.garçon, dit milord, et au même instant, Jeokio reçut dans la poitrioe un coup de tète qui l'eo.oya a six pas de là faire trois ou quatre cul butes daos le ruisseau. Uo poltron poussé a bout dé.ieot quelquefois d'un courage féroce. Il se re- le.a eo rugissant, se lança sur l'Anglais comme ou tigre, el lut asséna sur la figure uu coup de poing si furieux que l'œil bien de l'Anglais parut A fin - staot noir et eotooré d'un large cercle plombé; comme celui d'une jeune et coquette algérienne lorsqu'elle est daos sa plus grande toilette. Bien touché, Jeokio, s'écria l'Aoglais, tu es on drôle qui a plus de mé-ite que je ne le croyais. Mais hélas! le pao.re Jeokio eo fut pour ee pre mier succès et pour les coups. Quatre fois le boxeur l'envoya rouler sor le pavé, et quatre fois, avec une magoaoimiié réglementaire, il attendit que le pau vre diable (ût relevé pour l'assommer de ooaveau. Il était temps que cela fioit, car l'amoureux Jeokin était moulu. Le vieux Rhéooster, qui rentrait cbezlui, n'eut pas plus tôt recooDU la victime du pugilat, qu'où- bliaot ses griefs contre l'admirateur de Mion Guile il se jeta entre les combattaats et se fit assister de quelques voisins, qui exigèrent l'explication de ce vacarme. Nou, j'aime mieux mourir qu'il me tue qu'il m'assomme, mais il ue l'aura pas de mon vi vant. Et moi je te dis que, lors même que je de vrais assommer ooe douzaine de butors comme toi, elle sera b moi. Non. Si. Non, je vous dis que non. Je te dis que si, on j'achève de te rooer. Et les deux adversaires essayaient de se débar rasser des gens qui les tenaient, pour s'élancer de nouveau l'ou sur l'autre. Çv çadit le père Rhéooster que cela fi nisse et qu'ou s'explique tranquillement voyous, qtie voulez-vous tous deux FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. ACTES OFFICIELS. Chasse a la Bécasse. Par arrêté ministé riel do 20 février el par dérogation h l'an, i" de l'arrêté du i3 janvier dernier, la chasse b tir la bécasse dans les bois est ouverte, dans tontes les provinces, jusqu'au 3i mars, b minuit. A AN M UNE MEDEBUKGEKS, Mioo-Guile! la tulipe! dirent-ils eo parlant tous deux b la fois. Miuo-Guite dit l'Anglais, qu'est ce que c'est. La tulipe! dit Jenkio, quoi! c'est la tulipe que vous voulez épouser? Qu'est-ce qui te parle d'épouser? J'achète, et voilà tout. L'amoureux de Minn-Guite, transporté de joie de voir que le riche Anglais n'était pas soa rival, loi tendit la main Milord, c'est moi qui ai tort, et je vous de mande bien pardon des coups que vous m'avez donnés. Mon brave Jeukin, je commence b voir clair dans cette affaire; to es un boo garçon qui sait ce que vaut no gentleman au pugilat viens, entrons chez le père de la tulipe... De Minn-Guite vous voulez dire. Oui, oui, fleur pour fleur, c'est b peu près la même chose. Rhéooster leva respectoeusemeot sou bonnet, précéda milord, et tous les trois il entèrent dans la boutique du cordounier, où ils trouvèrent Minrj Guite tout en larmes, car la pauvre eoi'aut avait vu

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 1