s'en apercevoir, elle monte sur une chaise d'où elle tombe malheureusement, la tête en avant, dans l'eau bouillante. Malgré les prompts et les bons soins qui lui ont été prodigués, cette malheureuse enfant est décédée, par suite de ses brûlures, pendant la nuit du dimanche au lundi. Une autre petite fille vient également de mourir, au Try Charly, victime d'un accident semblable. Le grand-maître de Police de Saint- Pétersbourg a fait savoir au ministre de l'intérieur que l'Empereur avait ordonné qu'à dater du 1" janvier 1869 les débits de boissons fortes soient éloignés d'au moins 86 mètres des palais des membres de la famille impériale et des édifices des théâtres impériaux (les buffets de ceux-ci n'y pouvant rien perdre), l'instar de ce qui avait été déjà ordonné relativement aux temples chrétiens, aux casernes et aux autres grands établissements publics. Il paraît que les Prussiens aiment beaucoup la viande de cheval. D'après un journal allemand 3,800 chevaux ont été abattus pendant l'année 1868, afin de satis faire le goût délicat des hippophages ber linois. Lesdébats judiciaires sont quelquefois indiscrets, et ils révèlent au public des faits qu'il ne soupçonnait pas. Ceux, par exem ple, qui pensaient que lord Brougham est mort avec toutes ses dents apprendront, par la réclamation dont un dentiste a saisi la cour de l'Échiquier, que ce haut person nages avait dû recourir aux artices d'un dentier postiche. Le demandeur, M. Lowe,dentiste anglais, réclame 157 livres (3,925 francs) pour soins donnés et dents fournies au noble lord en 1862. Quand il présenta sa note, le débi teur en contesta le chiffre, qu'il prétendit être trop élevé, et cette note resta impayée jusqu'au jour du décés. Cette note a été présentée alors au frère du défunt, en sa qualité d'héritier, et celui- ci éleva la même objection, mais il paya cependant une somme de 42 liv. (1,050 fr.), prétendant ne rien devoir au delà, et disant que la rémunérationlui paraissait suffisante d'après les tarifs et les prix en semblable matière. Il produit aux débats deux attes tations de MM. Ilepburn et Cartwright, dentistes de Londres, qui trouvent les prix fixés par le demandeur supérieurs ceux qu'ils exigent dans leur pratique. Le jury, après délibération, alloue au demandeur 22 livres en plus de ce qu'il a reçu. C'est donc 1,500 fr. que les fausses dents de lord Brougham auront coûté sa succession, indépendamment des frais de ce petit procès. Nous trouvons dans le Journal de CAgriculture un moyen de garantir les ar bres contre les ravages des mulots. C'est un praticien des Vosges qui décrit ce pro cédé de la manière suivante Un cultivateur qui je parlais des dégâts des mulots m'a indiqué le procédé suivant pour garantir l'avenir les nouvelles plan tations que je me propose de faire. Il s'agit de placer au fond du trou qui doit recevoir l'arbre, et tout l'enlour au delà des raci nes, une couche de petits rameaux de ge névriers munis de leurs feuilles aiguës comme des aiguilles, et dont la décompo sition est fort lente. Aucun rongeur n'ap- proche de ces dards, qui se trouvent ainsi mélangés la terre où ils viennent fouiller. C'était en 1851, San Franciscoau jourd'hui unedes plus belles villes du monde une femme et surtout un enfant apparais sant dans les rues étaient considérés corn- me chose rare et extraordinaire, et chacun s'arrêtait sur le teiiil de sa maison pour les suivre du regart. La cité californienne ne renfermait, en eTet, qu'une population vi rile de chercheirs d'or et d'avanturiers de toute espèce. A celle époqifi là un soir au théâtre, l'orchestre venat de faire entendre ses pre miers accords, Icrsqu'il fut interrompu par les cris et les pl urs d'un enfant. Soudain du haut du paridis, un vieux mineur s'é cria Arrêtezionc votre maudite musi- - que, et laissez nous entendre le bébé il y a dix ans que jf n'en ai entendu crier un seul. Le public serangea du côté de l'inter rupteur, et, failinouï, les cris d'un mar mot, ckulés partout ailleurs, furent applau dis outrance. FRANCE. Le Journal oficiel publie un décret ap prouvant la décaration signée le 7 janvier 1869 avec la Belgique pour la garantie réciproque de U propriété littéraire et ar tistique. Il y avait nercredi vingt et un ans qu'a éclaté la révolution de Paris qui ren versa le trône de Louis-Philippe et qui fit proclamer la République (24 février 1848). ANGLETERRE. Les réduction* de dépenses pour l'armée et la marine s'élèveront la somme de deux millions de livres sterling. Ces économies cependant ne porteront point préjudice îux forces navales de l'An gleterre. Sous le dernier ministère, il n'avait été construit qu'un seul bâtiment cuirassé en fer, le Ironclad. Sous le ministère actuel il en sera con struit trois. Dans la séance de ce jour de la Chambre des lords, le duc d'Argill a prononcé un discours en faveur de la loi de l'éducation en Ecosse. ITALIE. Les inscriptions sur les rôles des vingt et un arrondissements maritimes apparte nant au royaume d'Italie s'élevaientla date du 31 décembre 1867, au chiffre de 169,451 hommes, lesquels, partagés eu deux catégories, comme il est prescrit par le code de la marine marchande, donnent la navigation 134,952 hommes et 55,499 l'industrie maritime. Les inscriptions se sont accrues, de 1863 1867, dans la mesure suivante 1865, inscrits 125.685; 1864, 134,830; 1865, 149,555; 1866, 155,747; 1867, 169,651. Le service des ports et des côtes, la Vénétie non comprise, pst fait par 6,915 bâtiments, qui se subdivisent ainsi Remorqueurs vapeur, 11; bateaux de sauvetage, 64; bateaux de pilote, 15; ba teaux, 493; barques servant l'embarque ment et au débarquement des marchandi ses, 2,420; service des passagers, 3,536; transport du lest, 503; bâtiments magasins, 41; bâtiments pour transporter l'eau, 31. Le nombre de ces mêmes bâtiments était en 1863, de 5,275; en 1864, de 5,995; en 1865, de 6,552; en 1866, de 6,930; en 1867, de 6,915. La marine marchande italienne, en y comprenant la circonscription de Venise, s'élevait, au 51 décembre 1867, 17,000 navires voiles pour la navigation inter nationale et de cabotage elle portait 792,430 tonneaux. Le mouvement signalé celte époque indique une augmentation de 839 bâtiments et de 55,193 tonneaux. A la fin de cette même année, le com merce employait 46 vapeurs roues (22 en bois, 24 en fer) d'une portée de 7,425 tonneaux et d'une force totale de 1,580 chevaux; 45 vapeurs hélice (2 en bois, 41 en fer) portant 14,742 tonneaux et d'une force de 6,672 chevaux, 2 bâtiments mix tes en bois, jaugeant 921 tonneaux et ayant une force de 196 chevaux. (Exlrail des documents destinés aux annales du commerce extérieur.) PRESSE. PARiâ f *ï6 février. [.ordres, ?5 février. Voici un nouvel exemple de la lenteur de la procédure anglaise. Il y a vingt-ciuq ans, une demoiselle Walter d e a i t épouser un M. Daoier, qui mourut subitement le jour fixé pour le mariage, laissant un testament qui conférait tonte sa fortune a sa fiancée. Les parents de Danier attaquèrent le testament et la contestation alla son cbemio de juridiction en juridiction, de chicane en argutie. Dans l'intervalleMllc Walter se maria, eut plu sieurs enfants qui moururent tous, et vint enfin décéder elle-même. Ces jours-ci le procès aient d'être jugé en sa faveur en dernier ressort, et c'est son frère, M. Walter, d'Oxford, qui a été mis en possession du joli denier de 80,000 livres ster. 2,ooo,ooo de francs. Cependant, pour l'Angleterre, cette dorée de vingt-cinq ans n'est pas exorbitante; il y a dix ans, un procès y fut vidé, où avait figuré comme témoin le fameux comte d'Eguiout, qui fut déca pité par ordre de Philippe II. On 8 souvent parlé de certaines vieilles dispo sitions du droit féodal, en Prnsse, qui prohibaient les mariages entre nobles et roturiers, et qui vien nent d'être abolies par la Chambre des députés de Berlin. Il y a peu de temps encore les magistrats et ie clergé appliquaient cette ancienne législation, qui souvent créait une situation irrégulière et fâ cheuse aux enfants issus de ces mésalliances. I.a Gazelle de Silésie a cité cette occasion plusieurs faits curieux qui se sont produits dans le district de Breslau. Un colporteur noble, voulant épouser la fille d'un riche paysan, s'est vu forcé de renoncer la particule nobiliaire, et sur son refus, le mariage n'a pu avoir lieu. De désespoir, il s est donné la boisson, et l'ivroguerie l'a con duit, au bout de deux ans, au tombeau. Dans la même ville, no cordonnier noble, placé dans la même alternative, n'a pas hésité renoncer a son vonet, devenu l'époux de la fille d'un riche houcher, il s est élevé jusqu'à la dignité de bourg mestre. Manteuffel lui rendit sa noblesse en i85i la suite de services rendus au pays pendant la période orageuse de la révolution de 1848 et i84<). Aux environs de Berlm, un noble voulait épou ser la fille d'un honnête propriétaire plébéien. Le consentement royal lui a été refusé jusqu'au mo ment où il a pu prouver que l'arrière grand-père de sa fiancée avait été jardinier Posl^am au ser vice do roi. Ces fonctions ont paru équivaleutes un titre de noblesse, et le mariage a eu lieu. t Pilules Holloyvay. - Affectionbilieuses. Au priruemps et la fin de l'année, rien n'est pins commun et peu de maladies sont plus déso lantes que celles provenant des dérangements du foie. L'approche des nausées, de la migraine, de la lassitude et la perte d'appétit se feront recon naître immédiatement comme des symptômes dé fections du foie, qu'ou peut très-promplement arrêter, en régularisant l'action de cet organe. Les Pilules Holloway exercent snr la sécrétion de la bile une saine influence qni est connue et appréciée dans toute la Grande Bretagne et ses colonies. Ces I ilules goéi issent, alors que tout autre médicament a échoué. Ceux qui, depuis plusieurs années, souf fraient de la bile, de maux de tête, du foie, ont, grâce ces Pilules, été complètement rendus la saoîé el a une bonne diges'ion. Tout malade trouve, par la dooee Revaleuki Du Barry, santé, énergie, appétit, bonne digestroB et bon sommeil. Elle guérit, sans médecine ni purgesni frais, les dispepsies, gastrites, gastul-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2