YPRES* une prudence et oDe circonspeciion toutes parti culières; il les eoaage »i»emeut ne communiquer persoooe leurs impressions. L'audience est remise demain matin, b 9 heures. Audience du ^3 mars. On a procédé b l'interrogatoire des accusés. Vandeputte persiste dans ses a»eox il soutient que la femme Takkens a été complice et instigatrice des crimes commis. Il affirme que celle ci disait vouloir puoir les libéraux. Il croit qu'elle a reçu de l'ar gent pour prix de ses méfaits. La femme Takkens oppose b ces assertions un démenti énergique. Le défenseur de Vandeputte a demandé une expertise an sujet de l'état mental de cet accusé. La cour a dû statuer sur cette demande b la re prise de l'audience. NÉCROLOGIE. Une lettre de Détroit, capitale du Michi- gan (États Unis), arrivée Bruges derniè rement, apporte la triste nouvelle de la mort de Mgr Lefèvre, évêque de cette ville, arrivée le 5 de ce mois. Sa maladie, pro duite par une petite blessure faite la jambe, en descendant d'un bateau vapeur n'a duré qu'une quinzaine de jours. On sait que Mgr. Lefèvre est un compa triote, né Roulers. C'est au petit séminaire de cette ville qu'il fit ses humanités. Nous apprenons la mort d'un homme dont le nom restera intimément lié l'his toire de l'expédition et de l'empire du Me xique. Le général Almonte a succombé, l'âge de soixante-six ans. (France.) Q iî» fl rS~~» A l'occasion du 52' anniversaire de la naissance de S. A. R. le Comte de Flandre, Héritier éventuel du trône de Belgique, le drapeau national a été arboré aujourd'hui surla tour de l'Église S* Martin et le carillon s'est fait entendre plusieurs reprises. Le 5 avril lîSg, Jeanne, comtesse de Flandre, longeait la prison de cette ville. Les détenus, la plupart condamnés pour crime de lèse-majesté, voyant b travers les grilles passer leur souveraine se mirent b crier. Jeanne étonnée eu demanda la cause aux gens de sa suite, qui lui répondirent que ces malheureux la suppliaient de leur accorder grâce. La comtesse les fit mettre en liberté et ac corda au magistrat d'Ypres le privilège de libérer chaque année, le jour du Vendredi Saint, quelques déteDos. De là le uorn de Goed vrydag Kind. Cette coutume s'est prolongée jusqu'à la révo lution française de 1795. Joseph de Robels, qui succéda b Mgr. Boockaert le 25 août 1654. 11 mourut le 18 mai i65g et fut enterré daus le chœur de l'église S1-Martin. Le 7 mars 1665 Martin Praets prit possession du siège épiscopal de cette ville. Il mourut b Dunkerk. Ses restes forent transportés b Ypres et inhumés b S'- Martin. Le 20 décembre 1672, Henri Halmaele arriva en cette ville comme oozième évêque d'Ypres. Le prélat reçut le premier du Pape la permission d'accorder l'absolution générale aux agonisants. 11 mourot le 19 avril 1676 et fut enterré b Sl-Martiu. Le 20 novembre 1677, Guillaume Herinck ar riva b Ypres comme douzième évêque de celte ville. H mourut le 17 août 1678 et fut enterré dans le chœur de N.-D. en l'église de S'-Martin. Le 16 mai 1694, Martin Ratabon, gentilhomme français et cbapelaia du roi de France, succéda b Heriock, comme treizième évêque d'Ypre's. Il pas sait, chaque anoée, trois mois la cour de France. Il était géoe'reux envers les indigents. Ratabon quitta son diocèse en 1711 et fut remplacé par un gentilhomme de la maison des Momorency. Il mourut b Paris où il fut enterré le 9 juin 1728. Le 1 1 mai 1713, Charles de Laval de Momo rency fit son entrée b Y'pres comme quatorzième évêque de cette ville. Il mourut le 16 août suivant. Le 1" mai 1721, Jeau-8aptiste De Smet, natif NOUVELLES DIVERSES. Trois des plus grandes fêtes religieu ses viennent celle année dans le mois de mai Y Ascension, le jeudi 6; la Pentecôte, le dimanche 16, et la solennité de la Fête- Dieu, le dimanche 30. Le Jeudi saint tombe cette anne'e le 25 mars, c'est dire le jour de l'Annon ciation. Cette coïncidence n'avait pas eu lieu depuis 141 ans. Depuis quelques jours des fausses pièces de 1 et de 2 francs, l'effigie de Léopold 11 et de différents millésimes, ont été mises en circulation Anvers. Ces pièces, altérées du reste par des moyens fort grossiers, sont faciles recon naître Elles ont été coupées, et pour con server l'épaisseur primitive des pièces, les deux faces sont ressoudées une rondelle en cuivre, en zinc ou tout autre métal. Il y a trois ans, un petit cultivateur de Bovenkerke fut appréhendé au corps pen dant lanuit,pardesmalfaileursqui avaient le visage noirci et, la suite de sévices, fut forcé de désigner son magot, qui contenait 150 fr. Charles Sys et ses deux fils, de Vladsloo, furent arrêtés sous la prévention de ce vol, mais furent relâchés défaut de preuves. Il faut que de nouveaux renseignements aient été communiqués la justice, car Charles Sys et ses deux fils ont été arrêtés une seconde fois dimanche. Une querelle a mis la justice sur la trace des malfaiteurs. A la suite d'une altercation avec Sys, une femme lui aurait dit Fai tes attention, jeme suis lueassez longtemps vous savez bien que je me trouvais chez vous quand vous vous débarbouilliez après le vol commis chez Van Compernolle. A la suite de la dénonciation faite par cette femme, Charles Sys et ses deux fils out été arrêtés et conduits la prison de Furnes, (Patrie.) Il se prépare dans les bureaux du ministère de la guerre un travail assez étendu en vue de prochaines nominations et promotions dans l'armée. L'astronome Nick adresse la commu- cation suivante un journal français Le mois dernier, j'avais prévenu les marins que, par suite de certains points astronomiques que j'ai fait connaître, des tempêtes étaient imminentes du 26 février au trois mars. de Lokeren (pays de Waes), fit son entrée solen nelle et prit possession du siège épiscopal. En 1731, Gnillaotne Deltaux fit son entrée b Ypres comme seizième évêque de cette ville. C'était tin homme très-érudil. Il avait rempli b l'univer sité de Loovain les fonctions de docteur. Delvanx fit restaurer la façade do sémioaire en 1765. (1) Le r5 septembre i?55, S. G. Mgr. Delvaox posa la première pierre du nouveau séminaire, aux sons des cirabales, des trompettes et des cloches et en présence du Magistrat, du clergé, des députa- lions de la Cbâtellenie et des habitants de la ville. Le 4 octobre 1706 Guillaume Delvanx fit son ju bilé de 5o ans de prêtrise et de 25 d'épiscopat. Le 12 octobre 1760, décéda en cette ville Mgr. Delvaox. seizième évêque d'Ypres. Il fut enterré dans le chœur de S'-Martin. Le 21 décembre 1764, S. G. Mgr. Félix de Wàvrans fit soo entrée solennelle en cette ville, comme dix-septième é»êque d'Ypres. Il mourut le 27 octobre 1774. Mgr. Areoberg succéda b l'évêque YVavrans comme dix huitième évêque d'Ypres. Il mourut le 10 mai 1809. (i) Le 19 septembre 1745, Joseph-Anselme Werbroock, natif d'Ypres et chauoine du chapitre de Térouannes, fut sacré évêque de Rureuionde, dans la cathédrale de S'-Marliu. L'événement a malheureusement confir mé mes prévisions funestes De nombreux sinistres se sont produits sur nos côtes et ailleurs. Des conditions analogues vont se trouver encore réunies d'ici peu de jours. Ces conditions, les voici le 20, équinoxe; le 21, quadrature; le 22, lunestice boréale, conjonction de Mars avec la Lune; le 24, même conjonction; le 26, périgée; le 27 syzigie (pleine lune); le 28, équilune des cendant, maréeéquinoxiale, l'unedes plus fortes de l'année; forces opposées, cinq concourantes; résultante bien supérieure aux moyennes générales de l'ensemble du système planétaire. D'après ces données, des gros temps sont imminentes du 22 au 26 mars, et principale ment du 28 mars au lavril, particulièrement sur la mer du Nord, le canal Saint-Georges, le Pas de Calais, la Manche, l'Océan, le golfe de Gascogne, le golfe du Lion et la Méditerranée. De nouvelles tempêtes se produiront encore sur les mêmes ragions du 23 au 28 avril. Tout le département du Nord connaît les aventures des frères Delannoy, qui se sont rendus par leurs crimes la terreur de nos campagnes. Depuis leur évasion de la prison de Lille, ces bandits avaient repris Je commandement de leurs bandes, com posées ensemble de seize hommes. Armés de revolvers et de poignards, escortés de terribles houle-dogues, ils faisaient la con trebande, et, quand l'occasion s'en présen tait, ils s'attaquaient aux personnes et aux propriétés. Toute la gendarmerie du Nord avait été mise en défaut par les Delannoy, quand dernièrement la brigade de Roubaix apprit d'un de leurs anciens affligés que c'était dans une maison isolée de la campagne des environs de Douai que les hardis mal faiteurs déposaient les marchandises intro duites en contrebande. Cet avis fut transmis Douaietil y a deux jours, la brigade de celle ville se ren contrait avec les bandes Delannoy. Une lutte dut être engagée. Si nos renseignements sont exacts. et nous ne pouvons donner le fait qu'avec ré serve, l'un des frères Delannoy, Edouard, aurait été tué; l'autre se serait rendu. Nous espérons donner bientôt nos lec teurs des détails plus circonstanciés. (Journal de lloubaix.) On lit dans le Courrier d'Orient Dernièrement, les journaux ont parlé de deux époux américains qui, d'un com mun accord, s'étaient abstenus de parler pendant cinq années. Un fait semblable et bien plus surpre nant a eu lieu Constanlinople. Un habi tant de cette ville est resté dix sept ans sans prononcer une seule parole, excepté un jour, il y a de cela un mois, qu'un pas sant, le voyant bêcher son jardin lui cria de la rue Eh l'ami, ne serait-il pas plus séant, votre âge, de vous reposer? A quoi il répondit Il faut travailler pour vivre. Le personnage silencieux n'avait pas besoin de travailler, attendu qu'il jouissant d'une honnête aisance, acquise dans un emploi qu'il a occupé longtemps la di rection de la Monnaie. Mais, malgré les années qui s'étaient accumulées sur lui, sont activité demandait être incessamment mise en œuvre. C'est pourquoiquand il quitta l'administration de la Monnaie, il se retira dans une de ses propriétés sur les rives du Bosphore. Là il employa ses Ioisirs faire le bien, cultiver ses terres et tenir sa maison dont il réglait lui même toutes les dépenses.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2