mmc ETAT-CIVIL D'Y PUES, Ififfit î^ri! r -ig|f 3 c 2 sitanC Louvain, Bruges, Malines, etc. On croit que le prince impérial ac compagnera sa mère. Une nouvel le cou leur pour les cheveux vient d'apparaître Paris. I.e rouge est en foncé. On se teint maintenant couleur beurre frais. Deux dames ont fait sensation au bois avec celte couleur, ce n'est pas trop laid. On ne connaît pas l'origine de cette couleur Bismark qui survivra au grand chancelier de Prusse comme le filet Cha teaubriand a survécu l'auteur des Martyrs. Le Peuple va nous renseigner cet égard Ce n'est point, comme l'ont dit quelques chroniqueurs, le gilet du célèbre ministre prussien qui a mis la mode celte couleur un peu maladive c'est au châle de mada me de Bismark que revient tout l'honneur de cet engouement. La femme du premier ministre du roi Guillaume a pris sous sa protection la ville de Breslau et ses nom breuses fabriques de châles qui ne se dis tinguent pas par la variété de couleurs. Le nabab du Bengale est arrivé Paris. On a pu le voir au bois et sur le boule vard, avec son fils et sa suite. Ce qui attirait surtout l'attention des promeneurs, c'était son costume, littérale ment fait de drap d'or. Mais le plus curieux est sa coiffure. Le prince portait un véri table couronne royale. Son jeune fils, la tête intelligente et fine, avait également une sorte de couronne d'or sur la tête. Ou décore les marins d'une expérience con sommée du nom de loups de mer. A ce compte, dit fa Presse libre, Mm9 Maguire a incontestablement droit au litre de louve de mer. Le Chieflain, de j ,3oo tonneaux, capitaine Maguire, est parti le 28 octobre de Calcutta pour New York. Tout alla bien d'abord mais cinq semaines après le départ, le capitaine, atteint de la fièvre de Calcutta, devint incapable de faire son service. Pour comble de uialbeur, il n'avait que des novices dans son équi page. Il appelle sa femme a Depuis vingt ans, lui dit il, vous m'accom pagnez dans mes voyages. Je désire que vous preniez le commandement du navire. Le voulez-vous? Je le veux. Et Mmc Maguire inouïe sur le pont, réunit l'équipage et lui fait cette harangue Par ordre de mon mari, je suis comman dant du Chieftain. Qu'on m'obéisse! Plusieurs années après ce drame implacable, le propriétaire du champ où les victimes reposaient fit planter quelques saules pleareurs autour de cette tombe immense, et une enceinte en planches la préserva provisoirement de toute profanation. A la rentrée des Bourbousen 1814 le comte d'Artois posa la première pierre d'un monument ex piatoire qui futappeléla Chapelle des Victimes. Cette chapelle existe aujourd'hui; elle a la for me d'un tombeau égyptien; une large et haute pyramide la domine entièrement et en forme l'entrée. Cette chapelle est desservie par des Capucins de l'ordre de St-François qui oot une maison atte nante ce monnmeut. C'est de la bouche des bons moines que j'ai recueilli plusieurs détails sur cette scène incroyable de la Révolution française. Ils ont bien voulu me faire descendre dans le caveau où sont écrits les noms des victimes. Deux cent onze têtes sont empilées comme des boulets au fond du caveau les squelettes, moitié brisés, hachéssont couchés au-dessus. Au fond de l'hémicicle voûté, où sont tous ces restes d'une sanglante histoire on remarque les tombeaux de M™* de Senzel de M. et de Mm* de Précy dont les corps y furent apportés en 1822. Une orne magnifique en marbre blanc, placée b l'eotrée de la chapelle, reoferme le cœur de ce brave et loyal royaliste dont la constaoce et l'opi niâtreté servirent de prétexte aux crimes de Col lot - d'Herbois. Ouest.) Dès cet instant, la courageuse femme donua les ordres, commanda les manœuvres, annota le livre de bord, enfin remplit toutes les fonctions de ca pitaine, o'abaudotinant le pont, cù elle restait jour et nuit, que pour aller de temps autre donner son mari les soius que son état réclamait. Le 10 janvier, le Chieftain a touché b Sainte- Hélène et s'y est arrêté dix jours. Le coosul des États-Unis, pensant, d'après l'avis des médecins, que M. Maguire était petdu sans ressources, voulait donner on autre capitaine au uavire. Mais Mra° Maguire s'y est opposée de toutes ses forces et a fait valoir ses droits. Elle a repris sou commandement, et le 4 mais le Chieftain faisait son entrée dans le port de New-Yoïk après une traversée des plus heureuses. Ajoutons que l'arrêt de uiort prononcé par la faculté contre le capiiaine Maguire lui a porté boubeur et qu'il est aujourd'hui ea pleine convalescence. Pilules Holloway. L'Estomac et l'In digestion. L'estomac fournit la substance ma térielle pour chaque organe. S'il est dérangé le corps entier languit, mais, quelqo'affecté qu'il soit, son Iod et sa vigueur peu vent toujours être restaurés an moyen d'uo traitement avec ces. irrésistibles Pilules. Elles guérissent facilement aussi les affec tions de la bile et du foie les indigestions et tons les désordres de lestomac. Des milliers de personnes sont Ib pour l'attester et il n'y en a pas une seule qui, les ayant essayées dénie leur réelle efficacité. Dans toutes les maladies d'estomac, depuis la plus bénigne dyspepsie jusqu'b l'horrible cancer, et de la plus simple nausée jusqu'aux tiraillements d'es tomac, ces Pilules soulagent immédiatement et guérissent généralement. Santé b tous par la douce Revalenta Arabica Du Barry, délicieux aliment réparateur qui a opéré 70,000 guérisoos sans médecine et saos purges. Elle économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes, rendant la parfaite santé des organes de digestion, des nerfs, poumons, foie et membrane muqueuse, aux plus épuisés même, dans les mauvaises ou laborieuses digestions (dys pepsies), gastrites, gastralgies, constipations habi tuelles, hémor rhoïdes, glaires, vents, palpitations, diarrhée, gonflement, étonrdissemeni, bourdonne ment aux oreilles, acidité, pituite, nausées et vo- missemeuts même en grossesse, douleurs, aigreurs, crampes et spasmes d'estomac, insomnies, toux, oppression, asthme, bronchite, phthisie (consomp tion), dartres, éruption s. mélancolie ,dépérissement, rhumatisme, goutte, fièvre, catarrhes, hystérie, névralgie, vice du sanghydropisie. manque de fraîcheur et d'énergie nerveuse.70,000 cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Plus- kow, M"19 la marquise de Brébao, etc., etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise 5o fois son prix en d'autres remèdes. Extrait de 70,000 guérisons. 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Vanhecelaere, Aimé, commis sionnaire, et Vanderbaeghe, Marie, dentellière. Vanoverschelde, Edouard, charpentier,et Joos, Eugénie, sans profession. DÉCÈS. Jonckheere, Jean-Baptiste, 71 ans, sans profession, veuf de Barbe Lenoir, rue de Me- nin, Baeyeu, Victorine, 22 ans, boutiquière, épouse de Charles Kaesteker, rue au Beurre. Demey, Thérèse, 89 ans, sans profession, céliba taire, rue S'-Nicolas. Debal, Rosalie, 76 ans, dentellière, épouse de François Sambaere, rue de Menin. Debollander, Louis, 69 ans, cabaretier. époux d'Amélie Samyn, rue des Bouchers. Gy- kiere, Léooie, 20 ans, domestique, célibataire, rue deMenin. -- Trachez, Henriette, 68 ans, sans pro fession, célibataire, rue d'Elverdinghe. Lamote, Pierre, 80 ans, journalier, veuf de Barbe Degryse, rue des Boudeurs. Enfants au-dessous de 7 ans 4, Sexe masc. 5, idem fém. 1. YPRES, 5 AVRIL 1869. ËTAT Indiquant les quantité» et le prix moyen de* Grain», Fourruge» et autre» produit» agri cole» vendu» un marché de cette ville i NATURE QUANTITÉS PU IX tr DES VENDUES. vi 0 y 1: A r par 100 3 Grain» et Denrée». Kilogrammes. kilogrammes. Froment 22,600 27-50 80 4,4oo 21 75 75 1,5oo 24- 5o t-t 1 i,4oo 25-5O 80 Féveroles. 2,200 25-00 80 Pommes de terre 7,4oo 5- 75 B-tnrre ûoo-oo Pain de farine de fromeDt brute 26 c3 le kilo. Idem pour les fondations de 5o c3, i,i5o gr. H- S 4 Si Z 3 3- 2. 2 -•> -- - - - -SÏÎjjP8.: - t -à S 0 is Z'-hlîs Sï|!=SM a 3 -£ 2. I *4 g - 3 s - - - O "Z - - H - - S5 - s S «-Ï j! 5 l ■- S - I"" 3 =- V - S 5-zri, =- g 1 s - - -- 35 S s J 5-3 SaTi 4-ë 1 *t"i sj!4 1 s z --°Z - - r; a y 3 Ë-S-S 5-ïl 3 S s-5.5 *0 J?

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3