Les blés sont immobiles, mais les seigles font bonne contenance. Les légumes secs sont très fermes. Il n'en est pas de même des pommes, qui mollissent. Les plantes fourragères se comportent généralement bien, mais audernier marché de La Chapelle la paille avait une mau vaise tenue. La sainfoin se présentait mieux. Les sirops blancs sont calmes et les al cools (iers; les vinaigres attendent. Les suifs en branche faiblissent, mais les fécu- les se défendent bien. Quant aux sucres indigènes voilà huit jours qu'ils hésitent. On attend qu'ils se prononcent. Ouf! L'origine du mot cancan n'est rien moins que moderne On l'écrivait autre fois: quamquara, et c'est ainsi que l'on désignait les discours prononcés en latin par les jeunes étudiants en théo logie devant leurs professeurs. L'expression se popularisa, on l'ortho graphia quan quan (on la retrouve en core sous cette forme dans de vieux dic tionnaires français), puis can can en l'appliquant toute espèce de parlarge bruyant et oiseux quelques étymologistes assurent que c'est une imitation des sons proférés par les oies et les canards. Il y a 20 ou 50 ans. lorsqu'à Paris, dans Ses bals publics, les danseurs se livrèrent des fantaisies chorégraphiques fort tlrô- laliques, leur audace occasionna beaucoup de cancans de la part des gens tranquilles, et le mot s'appliqua au sujet des conver sations. Un aéronaute français, M. Chevalier, vient d'arriver New York se proposant de traverser l'Atlantique aussitôt que la saison le permettra. Cet intrépide voyageur a déjà parcouru, en cinq heures, la distance qui sépare la France de la Prusse. Il compte, pour son nouveau voyage, sur l'invariabilité des courants qu'on peut constater dans les hautes régions de l'at mosphère. Le ballon de M. Chevalier, l'Espérance, mesure 93 pieds de hauteur sur 150 de diamètre. Il contient 120.000 pieds cubi ques de gaz. La nacelle a la forme d'une chaudière et peut contenir 52 personnes. Le grand voyage transatlantique aura pro bablement lieu au mois de juin prochain. Pourvu que ce ne soit pas là un projet en l'air! Une découverte, dont l'utilité est immense pour l'industrie comme pour la science, est celle du verre. Il est peu près impossible de lui assigner une date. On trouve dans les catacombes d'Egypte des momies parées d'ornements en verre taillé et doré. La fabrication du terre occupait Rome un grand nombre d'ouvriers. On connaît la réputation des glaces de Venise. Ce sont les Arabes qui importèrent Venise l'art de la verrerie. Les miroirs furent rais en usage vers le 13' siècle. Roger Racon,néen Angleterre en 1214, moine du comté de Soramerset, appliqua la courbure des verres aux lunettes. Le microscope fut inventé dans le cou rant du 16e siècle. Les lunettes d'approche au commence ment du 17* siècle, perfectionnées ensuite par Galilée. Le télescope date du milieu du 17* siècle. Les plus puissants télescopes ont été établis par Herschell, musicien hanovrien, vers la ûn du 18" siècle. 3 il vient d'arriver un fonctionnaire de la municipalité de Florence une aven ture assez curieuse et qui est en ce moment le sujet de toutes les conservations. M. Brandimarte Saletti, secrétaire de la municipaliléde Florence,confia l'huissier deservice, il ya quelques jours, au moment de quitter son cabinet, un billet de 100 fr. avec ordre de se rendre dans un bureau de loterie et d'y jouer 20 francs sur quatre numéros qualerne sec, qualerne qu'il poursuivait depuis longtemps L'huissier mit le billet dans sa poche, oublia la commission, et quand il se la rappela, il n'était plus temps de se rendre au bureau de loterie. N'osant avouer sa négligence M. Brandimarte Saletti, qu'il savait grand amateur de loterie, sur la quelle il fondait de grandi espérances de fortune, il résolut donc d'attendre le tirage qui devait avoir lieu dans la journée. Le qualerne ne sortira pas, se (lit il, et alors je rendrai les 100 fr. M. Saletti, qui sera bien heureux de ne pas les avoir perdus. M. Saletti arriva son bureau le lende main matin dix heures; trop occupé, il ne demanda pas le reçu de son argent l'huissier dans lequel, du reste, il avait la plus grande confiance. A l'heure du tirage, il courut au plus prochain bureau et il vit ses quatre numéros llamboyant sur le ta bleau des numéros gagnants! Il se trouvait possesseur de 1,200,000 francs, le qualerne payant soixante mille fois la mise! Hors de luiM. Saletti courut son do micile où, quand il eut pu prendre haleine, il annonça ce qui venait de lui arriver. Nous renonçons décrire la joie de toute la famille, les rires, les larmes, les cris, les extravagances que causa le bienheureux quaterne. On s'embrassait, on se serait les mains, on se tàtait pour être sûr d'être bien éveillé; on croyait rêver! On rêvailen effet;on s'en aperçut bientôt. Fin se rendant l'hôtel de ville, M Saletti rencontra M. Peruzzi syndic (maire) de Florence par intérim, et M. Digny, ministre des finances, qui il raconta son aventure. On le félicita; on essaya aussi de le calmer, et M. Digny, dit en souriant, an moment de le quitter Allons il ne nous manquait plusque lui pour viderlescolTresdel'Étai! Son bonheur était au comble. Le million naire ne fit qu'un bond jusqu'à son cabinet. Il sauta sur la sonnette qu'il agita avec frénésie: la porte s'ouvrit et, plus pâle qu'un mort, apparut sur le seuil l'huissier chargé de mettre la loterie. Donnez moi vite le reçu, s'écria M. Saletti. Voici les 100 francs que monsieur m'a remis, répondit en tremblant le mal heureux serviteur. Quels 100 francs? c'est le reçu que je veux Faites de moi ce que vous voudrez, s'écria alors l'huissier, envoyez moi aux galères, faites moi guil lotiner, mais j'ai oublié d'aller mettre la loterie. Dire la stupéfaction, l'ahurissement de M. Saletti est chose complètement impos sible. En peu d'heures se voir millionnaire et ruiné, c'est en mourir ou en devenir fou; disons cependaut qu'il vit encore et qu'il jouit de toute sa raison. (Gazette des Tribunaux.) Il y a en ce moment Bicêtre un vieillard, jouissant d'une excellente santé, qui s'est endormi depuis sept semaines sans qu'aucune interruption se manifeste dans son étal léthargique. Ce cas de sommeil prolongé n'est pas sans précédents. Les annales de la méde cine en citent de plus merveilleux encore, et voici ce sujet les observations qui ont été faites dans les hôpitaux de Paris En 1750. dans la salle de Sainte Mai line de l'Hôtel Dieu, on voyait une femme, âgée de trente ans, prise d'un sommeil léthar gique depuis six mois. On lui appliquait des ventouses, des vésicatoires. sans qu'elle ressentît aucune douleur et sans qu'elle s'éveillât. Cet état dura quatre ans, après quoi ses facultés mentales s'affaiblirent, et elle mourut. Le 15 avril 1715 un homme de 50 ans entra la Charité, et tomba quelques jours après dans un profond sommeil. Il n'avait plus de connaissance ni de sentiment; le mouvement était entièrement aboli mais il y avait couleur vermeille, respiration libre, pouls ferme et égal. Il dormit ainsi sans interruption jusqu'à la fin du mois d'octobre. On le plongea dans le bassin de l'hôpital, mais sans succès; il sortit de l'eau encore endormi. Après ces six mois de sommeil, il s'éveilla se portant très bien; mais en suite il tomba dans un étal d'imbécillité. En 1706, on reçut l'Hôtel Dieu un ma lade des environs du Mans, attaqué d'une fièvre lente. Il s'endormit le quatrième jour et eut un sommeil hebdomadaire qui était interrompu jour fixe. Pendant cette in terruption, il prenait du bouillon, du vin, et s'endormait ensuite pendant huit jours. (Débats OxGUENT lloLLOWAY. Pour les maux de jambes, les ulcères, les plaies scrofuleuses et les gonflements graodulaires, l'Onguent opère très- agréablement, mais très-sûrement et avec une ra pidité qui ressemble k de la magie. Il faudra s'en frictionner les parties affectées, apjès les avoir fo mentées avec de l'eau liède. Les purifiantes el cu- ratives propriétés de ce merveilleux Onguent n'ont jamais été coDtestées par quiconque les a es sayées. Il ne contieot pas la moindre parcelle de substance nuisible, et l'on ne peut citer aucun cas où il a occasionné le plus léger mal; taudis qu'il existe des rapports authentiques d'innombrables guérisons effectuées par cet Onguent dans tons les pays, même après que tout autre remède avait été vainement essayé. Il est aussi doux dans son action, que puissant et efficace dans ses effets. Tout malade trouve, par la douce Rrva/enta Du Barry, santé, énergie, appétit, bonne digestion et bon sommeil. Elle guétii, sans médecine ni purgesni frais les dispepsies, gastrites gastral - gies, glaires, vents, acidité, pituite, nausées tenvois, vomissements, constipation,diarrhée, tonx, asthme, phthisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau el sang, 70,000 cures, y compris celles de S. S. le Papele duc de Plus- kow, Mad. la marquise de Bréhan, etc., etc. Plus nourrissante que la viande, elle écouomise 5o fois sou prix en d'aulres remèdes. Les gastrites, gastralgies, toux, consomption, dépérissement, pour lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par la délicieuse Revalenla Arabica Du Barry de Londres. Cure N* 62,815, Thuillies (Belgique), 00 septembre i863. Dep»is vingt ans j'ai souffert d une dyspepsie avec tous les maux qui en résul tent. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3