FRANCE. VAISSEAUX BLINDÉS. assez avancée; l'identité avait été reconnue, l'acte de décès dressé; enfin les funérailles venaient d'avoir lieu, lorsque hier soir Ma thieu apparut l'iroproviste sur la place de la Brouchetère. lin promeneur qui l'a perçut du haut des glacis pensa tomber en pâmoison, tant sa stupéfaction fut grande; pendant cinq minutes il se crut le jouet d'une hallucination. Il fallut pourtant se rendre l'évidence. C'était bien Mathieu, en chair et en os il s'avançait lentement, posément, vers la ville, entouré d'une mul titude de gamins cet âge est sans pitié qui l'agaçaient qui mieux mieux. Ce cortège d'honneur poursuivit jus qu'à son gîte l'heureux ressuscité. Mathieu n'en était pas plus fier pour cela; insensible ces manifestations asorbé par dos sen timents très-divers la joie du retour et la crainte d'être battu par sa tendre moitié, il s'en va décrivant dans les rues d'innom brables arabesques effet d'un bain inté rieur qui n'avait rien de commun avec l'eau de Sambre. Enfin Mathieu atteint le seuil de son poulailler.Carolinese lève,ellea reconnu... son haleine l'enfant prodigue; les deux tendres époux, oubliant le passé, tombent dans les bras l'un de l'autre. La valise de M. Jamar. La police d'Anvers a opéré hier une arrestation des plus importantes. Deux voleurs de la pire espèce sont tombés dans ses filets: le pre mier Français de naissance, le second natif de Rio Grande, tous deux repris de justice. Ces dangereux voleurs ont laissé dans tou tes les villes de la Belgique des traces de leur passage A leur arrivée Anvers la police apprit bientôt qu'une valise déposée chez un hôtelier de la ville n'était autre que celle de M. Jamar, ministre des travaux publics de Belgique. On y trouva le grand cordon et la plaque de l'ordre du Saint- Esprit et encore différents insignes. Les autres valeurs ot objets que contenait la valise ont été saisis pour la plupart sur les prévenus, qui ont été écroués la prison cellulaire. (Précurseur.) Le Directeur du cirque brésilien Bailleul, vient d'être dévoré par unelionne. Voici les détails que donne sur cette épou vantable drame l'Echo de ta Lys: Le dompteur des lions se trouvait in disposé et ne pouvait remplir son emploi. Grand émoi dans la troupe des écuyers! La scène du dompteur dans la cage est palpitante d'intérêt. Dans cette circonstance, M. Brennett, Hubert raconte ses malheurs, commeut il s'est trouvé tout h coup plus riche qu'auparavant, grâce aux deux portraits... Il en était là, lorsque, jetant par hasard les yenx do côté de la cheminée, il s'é crie que *ois-je Ciel les voilà I mon portrait celai de ma femme, est-il possible I..... Louise et Mm° Hubert ayant aperçu les portraits, tombent aux pieds da comte, et baignent ses mains de leurs larmes. Eh bien ma bonne amie, dit M. de Lisban avec one vive émotion, avez-vous perdu la tête - Ah! Monsieur, quelle délicatesse quelle générosité donner 4o,ooo fr., de nos portraits Eh mon cher Hobert rien de pios simple, en vérité pouvais-je payer trop cher l'image de ceux qni ont exposé générensement leur vie pour sauver la raienDe? Cette image chérie est toujours dans mon cceor je mourrais d'envie de l'avoir aussi toujours sous mes yeox, et, grâce vous, je suis assez riche pour sacrifier quelque chose one faotaisie. Mais, monsieur le comte, 4o,ooo fr.!.. Vous ne calculiez pas, Hubert, quand vous pouviez me faire du bien, et aujourd'hui vous vous en avisez lorsque je suis assez heureux pour vous le rendre C'est mal, très-mal vous vou loir compter avec moi, c'est me faire sentir que je le directeur du cirque, prit une résolution téméraire. Malgré toutes ses observations de ses amis, il saisit la cravage du domp teur, ouvrit la cage et s'avança. Il s'agissait après quelques exercices préliminaires, de donnera manger aux terribles rois du désert. M. Brennett avait jusque-là réussi jour sou rôle tant bien que mal mais quand il en vint présenter de la chair crue la lionne, celle ci sentit ses instincts féroces se réveiller. M. Brennett, peu au courant des usages du dompteur en pareil cas, au lieu de tenir tète, eut peur et fit un pas vers la porte. Ce fut son malheur. Il se passa une scène d'horreur que la plume renonce décrire... puis on relira de la cage une vingtaine de lambeaux pantelants, sangui nolents, informes... C'étaient les restes de l'infortuné directeur. Le 25 mars, les agents de la douane on découvert la gare de Valenciennes, dans deux wagons de charbon, deux mille huit cents petites boîtes en zinc, peintes en noir, de manière être facilement confon dues avec les blocs de houille, et dont cha cune contenait environ 250 grammes de tabac fumer, c'est dire au total plus de 700 kil. Paris, 7 avril. L'Empereur vient de faire don la Bi bliothèque impériale de quatre superbes médailles représentant Alexaudrede-Graud et Philippe de Macédoine. Ces médailles, connues sous le nom de Trésor de Tarse, ont coûté cinquante mille francs. L'Impératice ira passer une partie de la saison Engbien. Le fait est aujourd'hui certain, et cette station toute parisienne fait déjà de grands préparatifs pour rece voir la «onvpraiufi. La reine Isabelle assistait mardi soir i la représentation du Barbier de Sévilte, au Théâtre-italien. Elle occupait la loge impé riale avec le roi, le comte et la comtesse de Cirgenli, le comte d'Espeleta, son grand- chambellan et les autres personnes de sa suite étaient dans la loge de service. Le nabab du Bengale a quitté Paris dimanche pour se rendre Londres. Invité ces jours derniers un grand dîner l'am bassade anglaise, il s'y rendit en grand costume, en habits de cérémonie, qui sont splendides et du prixde plusieurs centaines vous dois encore plos que je ne vous donne. Mais je vois ma petite Louise qui rougi: et baisse les yeux. Je devine sa pensée; elle m'accuse. Com ment se dit-elle, il a en notre infortune, et il est venu si tard Dotre secours que de chagrins pourtant il nous eût épargnés Mes bons amis, quand j'ai appris votre malheur, j'étais Lyon pour des affaires importantes, et retenu dans mon lit par une vigoureuse goutte. J'ai fait partir en toute hâte ud jeune peintre de mes amis. Il arrive, il se concerte avec l'uu des peintres les plos célè bres de la capitale, et... Bien I... je vois a présent ma bonne petite Louise, qui sourit la paix est faite, et je veux la cimenter. A ces mots, il s'ap proche de Louise, et lui imprime un baiser sur le front. La famille d'Hobert resta tonte la journée chez M. de Lisban. Il avait invité les jenoes gens des villages voisins pour la fêle qu'il voulait donner a Louise. Quand la nuit fat arrivé, il fit illuminer son château et ses jardins. Un petit orchestre, venu de Paris, se plaça sur un théâtre élevé sons de beanx arbres d'où pendaient des lampions de tou tes couleurs, et mit en mouvement te bal champêtre. Des tables convertes de rafraîchissements sont dressées sor le gazon, et la fêle se termine par on feu d'artifice. Rien ne peut égaler la joie du comie; il se trouvait heureux de sa reconnaissance. de mille francs, sans compter les bijoux e! diamants. Sa tunique d'apparat, garnie de torsades d'or avec des boulons en brillants, vaut elle seule 90,000 francs. ÉTAT-FONT1FICAL. Le Pape a béni lundi dernier le mariage du prince Robert, duc de Parme, avec la princesse Marie Pie des Deux Siciles fil leule de Sa Sainteté. Pie IX avait envoyé, il y a quelques jours, au jeune duc la palme ornée de feuillages d'or qu'il portail la procession le dimanche des Rameaux. Actuellementchaque nation aspire se procurer ce. puissants instruments de guerre, mais si ce sièole de charbot» et de fer se gloritie eu raison de ses ressources et de son pouvoir, nous ne devons pas oublier la néces-ité de chercher les moyens de forlilier le corps du maiiucomme celui de sou vaisseau, en réconfortant sa constitution. Cette remarque a été suggérée dans de nombreuses circonstances bien constatées, dans lesquelles les Médicaments Holloway out restauré des constitutions complètement brisées. Soulager momentané ment la douleur, c'est un bien pour l'humanité soutirante mais, ce qui est iuiiuimeDt préférablec'est de déraciner le mal et de restaurer le système sa vigueur primitive. Les Médicaments Holloway extirpent la maladie et développent par l'activité qu'ils donnent, le fluide vital, le germe de la santé Des milliers de personnes qui dans leur profonde misère, et bout de ressourcesont vainement essayé toute sorte de remèdes, ont euliu leur grande satisfaction trouvé dans les Hilules et Onguent Holloway une perle d'un grand prix, un trésor caché et un mystère résolu. Ceux qui, une seule fois, ont essayé ces remèdes s'y attachent invariablementuon-seulement parce qu'ils n'ont jamais manqué de guérir, mais encore parce qu'ils sont une sauvegarde, ou un antidote contre les maladies de toute sorte. En effet, ils fortifient la constitution et maintiennent la vigueur de tous les organes du corps et la pureté do sang, de sorte que le système entier devient invulnérable aux attaques de la maladie. Si l'ou peut dire que le corps est uue harpe a mille cordes, les remèdes Holloway sont les moyens par lesquels ou la tient toujours dans le ton, en la restaurait! sou accord primitif, quand elle est dérangée. Mais ce qui nous étonne, cesoul 1r s merveilleuses organisation et direotiou de l'établissement central .le Londres le foyer d'où les rayons solitaires se répandent dans les parties les plus reculées de la terre. Là ces Médecines sont continuellement sous la main et la portée de toutes les classes, oui, de toutes les classes du Monde entier! Ces souverains remèdes dont les matières premières proviennent de purs végétaux, sont préparés de telle sorte qu'ils sont actifs ou passifs, suivaot les cas les Pilules contiennent des propriétés toniques, aussi bien que détergentes, et développent même l'une ou l'autre, sclou les symptômes; l'onguent, étant tout la fois expulsif et absoi- bant, agit de la même manière, de sorte que, combinés ensemble, ils aideut la nature chasser l'ennemi commun la maladie Nous disons qu'ils assistent la nature,car il ne faut jamais oublier que le plus sage, le plus sûr et le plus infail lible mode de traitement médical, doit être basé sur le pr incipe qui consiste assister et faciliter la nature triompher de la maladie et fortifier la constitution pour le rétablissement de la santé; telles sont les deux grandes vertus accomplies par les Pilules et l'Ougueut Holloway. Jiyyer Times. Pilules Holloway. -_ Sang pur. Com me ce fluide vilal, quand il est dans un état sain, sootieui et reuouvèle chaque partie du système, (mais quaud il devient appauvri ou impur, il exerce ptécisémeot l'effet contraire), il est de toute évidence que toute médecioe qui ne parvient pas la circulatition, ue peut jamais détruire La mala die; mais une préparation susceptiple d'exercer quelqu'influence sanitaire sor le sang doit parvenir chaque fibre vital du système le cœur, les poumons, le foie, les reins et la peau, se ressentent avantageusement de la bonne condition du sang. Les Purifiantes Pilules Holloway opèrent directe ment et avec efficacité sor la masse entière du sang véneux ou a-iériel elles fortifient l'estomac, régularisent le foie et les reins, chassent la maladie et prolongent l'existence. Le problème de se guérir sans médicament été parfaitement résolu par l'importanie décou verte de MM. Sarry, de la Rrvalenta Araôica Du Barryqui économise 5o fois sod prix en d'autres remèdes. Elle rend la parfaite santé aux organes de digestion, aox nerfs, poumons, foie et membrane muqueuse, aux plus épuisé même, gué rissant les mauvaisesdigestions(dyspepsie)gastrites, gastralgies, constipation habituelle, héinorritïJes,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2