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Nous lisons dans le Pungolo de Milan
Giacomo R...jeune homme qui a déjà
fait connaissance avec les prisous et que
les diverses peines qu'il a subies n'ont pas
corrigé, était, depuis quelque temps, aussi
activement que vainement recherché pour
quelques nouveaux exploits.
Pendant une de ces dernières nuits,
une patrouille de gardes de la sûreté pu
blique, soupçonnant qu'il s'était caché dans
le cimetière de Porta Vitloria, y a fait une
visite, et, cette fois, avec plein succès. Gia
como était profondément endormi dans la
bière qui sert au transport des défunts
pauvres de la commune de Corpi Sanli.
Cette bière est déposée dans la salle mor
tuaire. Etonné, en se réveillant, de se voir
entouré de gardes, il a prolesté contre la
police qui osait veuir déranger les morts
eux mêmes!
La charmante île de Lacroma a été
vendue récemment pour 53,000 florins
autrichiens au lieutenant du corps sanitaire
M. Tomiescis. Or, voici que, avant la ré
daction définitive du contrat de vente, un
docteur en médecine italien offre pour
cette île le triple de la somme indiquée.
Reste donc savoir quel sera, en fin de
compte, l'heureux possesseur de Lacroma
qui appartenait autrefois l'archiduc Ma
ximilien et où se trouve une abbaye fondée
par Richard Cœur de Lion. (Corr. générale.)
Le Cosmos raconte un cas de résis
tance vitale extraordinaire observé par un
chirurgien de Dublin, le doctpur Kinkead.
Le 10 septembre dernier une femme âgée
de 70 ans se présente chez lui, le priant
d'examiner le dessus de sa tête, qui avait
été brûlé. Les linges enlevés le médecin
reconnut qu'une partie de l'os frontal et
que les deux pariétaux étaient tout fait
dénudés, parfaitement desséchés, ayant
l'apparence des crânes retirés d'anciens
cimetières. Il y avait, de plus, une fracture
du pariétal droit. Celle femme raconta
qu'elle avait toujours joui d'une bonne
santé, lorsque, il y a dix ans environ, elle
devint sujette des attaques d'épilepsie qui
revenaient environ trois fois par trimes
tre Au mois de juin dernier, étant seule
chez elle, elle eut une attaque et tomba
dans le feu; sa tête porta contre la grille.
C'est alors que se produisirent ces effrayants
désordres. Cependant trois mois s'écoulè
rent sans qu'elle songeât recourir au mé
decin; elle se pansait elle même. Du reste,
elle n'avait point souffert, môme du côté de la
tête; point de paralysie, aucun désordre
cérébral, intégrité parfaite de tous les sens;
pas même de céphalalgie. C'est là le côté
étonnant de cette observation. Néanmoins,
fatiguée d'attendre une guérison qui ne
venait pas, elle se décida voir M. kinkead.
Au qualorzièmejourdu traitementappliqué
parcelui ci, lacalotte crâniennecommença
se détacher. La santé générale était re
devenue satisfaisante. Enfin le 10 novem
bre, pendant le pansement, les os tombè
rent dans la cuvette. La partie mise ainsi
découvert était parfaitement plate, comme
si le sommet de la tête eût été enlevé avec
un couteau. Quatre heures après, la mala
de, très gaie, déclara qu'elle se sentait bien
mieux qu'auparavant, et depuis son terri
ble accident elle n'a pas éprouvé une seule
attaque d'épilepsie.
La Gazette des Tribunaux de Berlin
parle d'un intéressant procès qui sera
bientôt appelé devant le tribunal de cette
ville. On sait que différentes tentatives
furent faites pour favoriser la fuite de
l'empereur Maximilien de la prison de
Queretaro. A cet effet, don Navarra, ancien
ministre de l'Empereur, remit une somme
je 10 mille pesos entre les mains de M. de
Magnus, ministre prussien Mexico. Ces
tentatives ayant échoué, don Navarra ré
clama la restitution des 10 mille pesos,
celle somme provenant, d'après lui, de ses
propres deniers. Mais M. de Magnus répon
dit qu'il avait remis l'argent l'empereur
d'Autriche comme principal héritier des
biens de Maximilien. Aujourd'hui don
Navarra cite M. de Magnus devant les tri
bunaux pour rentrer en possession de
l'argent qu'il a déboursé.
On sait que l'entreprise franco italienne
du percement du mont Cenis aura bientôt
une rivale. Une compagnie allemande hel
vétique italienne se propose de percer sem-
blablement le mont Saint Gothard, entre
Gœschenen et Airolo. Le futur tunnel sera
long d'environ 20 kilomètres et coûtera
neuf années de travaux. Le devis présumé
est de 70 millions de francs.
Il y a quelque temps un colporteur
se présentait, aux environs de Cincinnati
(Etats Unis), la porte d'une ferme et de
mandait un abri pour la nuit. Le maître de
la maison étant absent, les domestiques
répondirent qu'ils ne pouvaient le recevoir.
Alors le colporteur demanda la permission
de déposer sa charge, qu'il viendrait re
prendre le lendemain; cela fut accordé.
Vers le soir, les jeunes filles de la maison,
étaient fort curieuses, eurent l'idée d'aller
voir ce que contenait le sac du colporteur.
Jugez de leur effroi en constatant qu'il ren
fermait un homme. Elles se retirent sans
bruit et font part de leur découverte aux
valets de ferme. Ceux ci s'arment de leurs
revolvers, et, arrivés devant le sac, font
une décharge générale. Un effroyable cri
de détresse se fait entendre on eût dit le
rugissement d'un lion blessé. Un homme
fendit avec son bovieknive(couleau poignard)
l'enveloppe de toile qui le recouvrait et,
armé d'un revolver, roula tout sanglant au
milieu des assaillants Ceux-ci ne lui lais
sèrent pas le temps de se défendre. Une
nouvelle décharge de quatre revolvers ti
rant simultanément l'étendit mort sur
la place On constata que c'était un brigand
redouté qui désolait depuis longtemps le
pays. Sa mort va rendre le calme la con
trée, où les assassinats étaient devenus
presque quotidiens.
La première ascension il a Grand Captif de
Lond res a eu lieu lundi, quatre heures du soir,
après une longue série d'expériences préliminaires
qui avaient réussi dans tous leurs détails. L'aérostat
a enlevé vingt huit personnes^ une hauteur de 6oo
ruètres avec une il esse de oo mètres la minute.
Le rappel terre a eu lieu avec une vitesse pareille.
Le voyage aérieo, qui a eu lieu par un vent de
quatre mètres la secoode, s'est effectué de la facou
la plus régulière; le ballou oscillait a peine sur son
câble, tant sa force ascensionnelle est prodigieuse.
L'équipage du ballon se composait de M. Gabriel
Yon, commandant des ascensions, de Jules Godard
et d'un assistant aéronaule. Parmi les passagers se
trouvait M. Glaisher, directeur de l'Observatoire
de Greenwich.
C'est aujourd'hui que des expériences publiques
doivent avoir lieo devant la presse anglaise, spécia
lement coovoquée. Le balloo est double en volume
de celui de l'Exposition universelle. Il peut empor
ter trois fois plus de voyageurs b uoe hauteur deux
fois plus grande avec une vitesse variant presque
dans la même proportion. Il est mené par deux
machines vapeur de 5o chevaux chacune. Arrivés
k 5oo mètres, les voyageurs ont commencé a perdre
de vue la terre, qui, au sommet de la course, ne se
raauifeste plus que par les interstices des vapeurs.
La ville de Londres était cachée, mais da côté de
l'ouest la vue s'étendait sur uo pays où les maisons
et les champs sont entrelacés de la façon la plus
étraoge. Un succès complet a couronné cette splen-
dide expérience.
Do temps où aucun livre et aucun plan
n'existaient pour indiquer les limites des paroisses
Londres, on avait organisé une cérémonie qui
consistait emmener k un certaio jour devant ies
bornes de jeunes enfants. Là. on les frappait de
verges, pour bien marquer le lieu dans leur mémoire
et les aider le transmettre de même a lenrs eD-
fants. Les temps ont changé. Il y a quelques années,
on a remplacé les enfants par des chats, ruais la
Société protectrice des animaux est intervenue, et
l'on se conteote maintenant de battre la borne.
L'autre jour on pu voir cette cérémonie s'accom
plir encore dans quelques rues de Londres. Les
autorités civiles et religieuses des paroisses se sont
transportées aux limites de leurs territoires, en
cortège, précédées de massiers portant des massues
composées d'un long manche balai surmonté
d'une boule d'argent et soivis d'uDe foule d'enfants
spécialement recrutés cet effet et armés de longues
gaules eo saule. Arrivé aux bornes, le cortège s'est
arrêté pour laisser les enfants les fouetter tour de
bras. Cette cérémonie terminée, les massiers ont
distribué aux exécutants des gâteaux et des pièces
de -"oonaie.
Oxguent HollowaY. Rougeole, Scarla
tine. Ce sont, après la naissance, les premières
graodes épreuves auxquelles les enfants soûl sujets.
Cesdeox maladies sont (rès-peruicieuses et deman
dent l'une et l'autre beaucoup de soin. Dans l'une,
c'est la poitrioe dans l'autre, c'est la gorge qui
souffre le plos mais la mère où la nourrice trou
vera dans l'Onguent Holloway un souverain re
mède contre ces désolantes maladies. Il est abordé
par des frictions sur la gorge, la poitrine et le dos;
la respiration devient immédiatement plus tran
quille, la toux moins aiguë, les lèvres moins livides,
les yeux moins ternes et l'état général ne se ressent
plus de ces gazes pernicieux qui sont lonjours les
avaot-coureurs de quelque sérieuse attaque la
constitution ou au système nerveux. Ce précieux
Onguentnon-seulement guérit les symptômes
urgents, mais encote il chasse leurs dangereuses
conséquences.
Le problème de se guérir sans médicament a
été parfaitement résolu par l'importante décou
verte de MM. Barry, de la Revalenta ylrabica
Du Barryqui économise 5o fois son prix eu
d'autres remèdes. Elle rend la parfaite sarné aux
organes de digestion, aox nerfs, poumons, foie et
membrane muqueuse, aux plus épuisé même, gué
rissant les mauvaisesdigeslionsfdyspepsie) gastrites,
gastralgies, constipation habituelle, hémorroïdes,
glaires, vtnts, palpitations, diarrhée, gonflement,
étourdissementbourdonnement dans les oreilles,
acidité, pituite, nausées et vomissements, douleurs,
aigreuis, crampes et spasmes d'estomac; insomnies,
toux, oppressions, asthme, bronchites, phtbisie
(consomption), dartres, éruptions, mélancolie, dé
périssement, rhumatisme, goutte, fièvre, cataribes,
hystérie, névralgie, vice du sang, hydropisie
manque de fraîcheur et d'énergie nerveuse. Voici
un petit extrait de 70,000 gnérisons parfaites
N° 62,476. Saint e Romaine des-11es (Snône-et-
I.oire),ce 3o décembre 1862. Monsieur,
Dieu soit béni! La Revalenta Arabica Du Barry
a mis fin mes 18 ans de souffrances de l'estomac
avec faiblesse et sueurs nocturnes, pour ru'accorder
de nouveau le précieux trésor de la santé. J.
Comparet, curé.
N° 47,121. M"' E. Jacobs, de quinze ans de
souffrances horribles des nerfs, indigestions, érup
tions, hystérie, mélancolie. N" 48,514. MIU E.
ôeomao, de 10 ans de gastrite et toutes les hor
reurs d'une irritabilité nerveuse. N" 4g,84-2.
Mm» Marie Joly, de cinquante ans de constipation,
indigestion, des nerfs, asthme, toux, flatus, spasmes
et naosées. N* 36,212. M. le capitaine Allen,
de la marine royale, sa fille d'épilepsie.
En boîtes de i/4 kil., 2 fr. 25; 1/3 k., 4 fr.;
le kil., 7 fr. 6 kil., 52 fr.; 12 ki!., 60 fr. La
Revalenta chocolatée rend appétit, digestion,
sommeil et énergie aux personnes et aux enfants
les plus faibles, et nourrit dix fois mieux que la
viande et que le chocolat ordinaire. En boîtes
et en tablettes de 12 tasses, fr. 2-25; de 576 tas
ses60 fr., on environ 10 c. la tasse. Envoi
contre bon de poste. Barry du B\rry et
O, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles.
Se vend Ypres, chez MM. Frysou, phar
macien; BecUïX e, pharra.; et G. Veys. pharm.;
et dans toutes les villes, chez les premiers phar
maciens, épiciers et confiseurs. 6.