D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Mercredi 20 Mai 1869. 5.389. 52me Anne J\0 Élection Provinciale du 24 Mai 1869. Premier Bureau. Ville d'YpresInscrits. 598 Votants. 591 Blancs déduire42 Reste Deuxième Bureau. Becelaere, Bixscliote, Boesinghe, Brielen, Dickebusch, Elverdinghe, Noordschote Gheluvelt, Lange- mar k, OostvleterenReninghe, Sl-J( in VlamerlingïieVoorrae- zeelWoesten, Zillebeke, Zuyd- l schc Inscrits. Votants. Blancs déduire. 549 50(5 159 7 1104 reste 152 501 M. RABAU, Louis, brasseur Ypres Voix perdues 526 151 447 25 1 24 Le télégraphe transmet les premiers ré sultats connus des élections de France. Dans la G", M. Guéroult, le député sor tant, a été mis hors de combat; un ballotage aura lieu entre M. Ferry et M. Cochin. Dans la 7*, les voix s'éparpillent sur cinq candidats. Il y aura ballotage entre M. Jules Favre et Rochefort. Dans la 5% M. Raspail arrive en pre mière lignesuivi de près par le député sortant, M. Garnier Pages. Il y aura bal lottage entre eux. Des neuf membres qui composaient la députation de la capitaleil n'y en a que #trois qui soient réélus au premier tour ce sont MM. Picard, dans la 4'circonscrip tion Jules Simon, dans la 8*, et Pelletait, dans la 9e. Si l'opposition de Paris s'accentue dans le sens radicalen revanche les élections des départements sont plus favorables mais, là aussi, les nuances intermédiaires s'effacent, et le gouvernement reste seul en présence de la Révolution. M. Thiers a échoué Lille, Poitiers et Marseille. Depuis le vole en faveur de la monarchie, les Corlès espagnoles n'ont plus trouvé rien qui les arrêtai dans la discussion du projet de Constitution. Aussi les dernières séances ont elles faire un grand pas la question, et l'on s'attend voir adopterdans la séance d'aujourd'hui les dernières articles de la loi fondamentale. L'atonie parlementaire se prolonge Florence, et n'était la présence du vice roi d'Egypte, nous n'aurions signaler de cette ville que les doléances de la Gazelle d'Ilalie, qui se plaint de l'indifférence des députés. Il paraît, en effet, que le palais Pilti devient de plus en plus désert. Trois jours de suite le président a dû lever la séance faute d'un nombre suffisant de membres pour voter. L5,comraeen Portugal,c'est sur la ques tion financière que l'opposition établi son plan de campagne. Le Parlement prussien sera probable ment convoqué pour le 15 juin. Le gouver nement du roi Guillaume veut se ménager une ressource pour le cas où le Parlement fédéral de l'Allemagne du Nord rejetterait les projets de lois financiers qu'il discute en ce moment. A Poperinghe.M.Devos Van den Bussche, candidat catholique, a été élu conseiller provincial, en remplacement du représen tant ministériel, M. Jules Van Merris. La Banque Nationale a fait fabriquer de nouveaux modèles de billets de banque. Tous les anciens billets seront retirés de la circulation; les nouveaux billets seront émis partir du 25 de ce mois. M. Delvigne Dumortiergendre de l'honorable M. Dumortier, dépoté de Rou- lers vient d'être nommé président du bu reau de bienfaisance de Tournay, en rem placement de M. Le Maistre d'Anstaing. A Boston un homme a fait une as cension en vélocipède, avec des roues a rainure, sur une corde tendue vingt pieds de hauteur. Une communication de la légation française la Haye porte que les anciens soldats de la république et du premier em pire français n'ont droit la pension de 250 fr. instituée récemment par le gouver nement de l'empereur Napoléon qu'à la condition d'être restés Français. La reine d'Angleterre vient d'accom plir sa cinquantième année. Sa Majesté est née le 24 mai 1819, et est montée sur le trône le 20 juin 1857, succédant son L'enfant se frotta les yeux comme pour essuyer ses larmes, pois il dit d'une voix douce en regar dant Pierre tristement B9FACÂTEVR FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. l" BUREAU. 2" BUREAU. TOTAL, REVUE POLITIQUE. L'opposition révolutionnaire a triomphé Paris dans deux circonscriptions. M. Gambelta est élu dans la première, où il évince M. Carnot; dans la troisième, M. Bancel a été nommé, distançant de beau coup M. Emile Ollivier. Dans la seconde, il y aura ballotage entre M. Thiers et M. Devinck. LES ENFANTS DE LA. V EUVE. (Suite et fia. Voir notre dernier numéro.) Au bout d'uD an, intervint un arrêt do conseil qui ordoonait que te mendiant Monrousseau et l'enfaut seraieut transférés de Vernon au Fort- l'E'èqoe, li Paris, poot y être interroge's par l'il lustre de Lamoignon, qui était alors maître des requêtes. Lors de cet interrogatoire, le vieux men diant, emprisonné depuis le commencement du procès, déclara qu'il était bien réellement le père de l'enfant, lequel s'appelait Louis Monrousseau; mais ce dernier soutint qu'il était le fils de la dame Lemoine et il fui appoyé en cela par uo grand oombre d'habitants de Veroon, appelés comme témoins, et qui s'accordèrent dire que ce jeune earçon était bien Jacques Lemoine qu'ils avaient connu parfaitement avant sa disparition et dont l'identité était incontestable. Une épreuve que l'on croyait devoir être décisive, fut alors tentée; on coufrouta le prétendu Jacques avec Pierre, l'aîné des enfants Lemoine, rentré depuis peu ou bercail. Si tous êtes réellement Jacques Lemoine dit M. de Lamoignon au petit mendiant, tons devax connaître ce jeune homme? L'enfant regarda attentitement Pierre, pois il eut l'air de réfléchir, et apiès quelques instants, il répondit Mon Dieu, monsieur; je suis malheoreox d'être renié par ma mère, que je n'ose plus recon naître personne. C'est justement que totre fâcheose situation ait un terme qu'il faut répondre franchement. Encore one fois, pouvez-vous dire quelle est la personne en présence de laquelle vous êtes? Je le dirais bien si je voulais, dit le jeone mendiaot sans se troubler; mais après ce qui est arrivé, j'ai peur de trop parler. Qoaot ii moi, dit Pierre, je déclare n'avoir jamais »u cet enfant ailleurs qu'ici. Oh! s écria le jeone mendiaot en se levant vivement c'est bien osé ce que voos dites lè! On oe sait pas commeot tout cela finira; et vous avez tort de vouloir me nuire. NOUVELLES DIVERSES. Mou eofaot, dit M. de Lamoignon, vous êtes bieD réservé pour votre âge; cela o'est pas naturel, et semble annoncer que vous obéissez une fâ cheose influence, a de mauvais conseils Si vous vouliez me reconnaître, moi je ne vous renierais pas. Et partir de ce momeDt. M. de Lamoignon, quelques instances qu'il fît, ne put obtenir uu inot de ce singulier enfant. Nous ne suivrons pas dans toutes ses phases cette immense procédure qu'il nous suffise de dire qu'après nue instruction qui n'avait pas duré moins de quatre aos, la cause, en vertu d'un airêt du conseil, fut enfio portée l'audience du Parlement, sous la présidence de M. de Lamoigoou, qui, dans l'intervalle, avait été élevé la dignité de pieuiier président. Cette affaire qui avait excité l'ioiéiêt public au plus haut degré, était encore i upo'taute cause du choix des avocats C'étaient pooi Jeanne Vacberot, veuve Lemoine, M" Pousse)sieur de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 1