RR. était elle connue Bruxelles, qu'un
grand nombre de maisons se sont pavoi-
sées aux couleurs nationales.
Le baptême du neveu de notre bien aime
souverain aura lieu la semaine prochaine,
en la collégiale des SS. Michel et Gudule.
C'est Mgr. Decbampsarchevêque de Ma-
1 inés, qui administrera ce sacrement au
prince nouveau-né, qui a été ondoyé par
Mgr. Donnet, curé de la paroisse royale de
S* Jacques-sur Caudenberg.
Le Roi et la Reine, qui étaient venus
avant-hier après midi en ville, ont été féli
citer LL. AA. RR.
Le parrain du prince nouveau né sera, as-
sure-t on, le roi Léopold II, et la marraine,
la princesse de Hobenzollern-Sigmaringen,
mère de la comtesse de Flandre.
La discussion relative la contrainte
par corps a continué hier la Chambre
des représentants. Le combat a été vif entre
M. Tesch et M. le ministre de la justice.
L'honorable député d'Arlonen habile
homme et en juriste très retors, a tenu la
dragée haute M. Bara. Le ministère l'em
portera sans doute dans le vote maisen
attendant, M. le ministre de la justice nous
semble avoir été bien battu par son adver
saire dans le débat.
YPRES*
MATINÉE MUSICALE
Donnée au bénéfice de la veuve du mu
sicien Bùnger, par la musique et la Section
des Chœurs du 10° régiment de ligne, sous
la direction de M. Walhain, le Dimanche 15
Juin 1869, midi, au local des Halles,
Crand'Place.
Les personnes qui désireront se procurer
l'avance des Cartes d'entréevoudront bien
s'adresser M. Walhain, Marché aux Bêtes,
JS5.
La session annuelleordinairetles conseils
provinciaux du royaume s'ouvrira de plein
droit le mardi 6 juillet prochain, dix
heures du matin.
Les assises des provinces de la Flan
dre orientale et de la Flandre occidentale,
pour la session du troisième trimestre 1869,
s'ouvriront Gand le 5 juillet et Bruges
le lundi 12 juillet. M. le conseiller Meche-
lynck est nommé pour présider les assises
de Gand et M. le conseiller Tuncq pour
présider celles de Bruges.
On écrit d'Ostende, le 51 mai Hier
soir est arrivé dans notre rade le steamer
de S. M. Britannique Blizzard, qui vient
surveiller ses nationaux, lesqu'ils se livrent
assez souvent dans nos eaux la pêche de
la crevette.
Déjà pareille mission fut remplie en
1864 par le sloop de guerre anglais Lizard,
qui entra au port, puis en 1866 par la fré
gate éperon anglaise Amazon qui resta
en rade.
Des officiers du steamer Buzzard, sont
venus terre aujourd'hui dans leurs em
barcations et ont fait visite au consul de
S. M. Britannique, o
Le 7'imes annonce que le ballon cap
tif est retrouvé. Après la rupture de la
corde, il s'était élevé dans les airs et il
avait poursuivi sa route en passant au-
dessus de Watford et de Tring, et un peu
au nord d'Aylesbury. Il avait ainsi traversé
la ligne du chemin de fer d'Aylesbury et
de Buckingham, la hauteur de la route
de Granborough. Vers ce point, la nacelle
était près des terres et le câble qui y
était attaché avait traîné plusieurs fois sur
le sol. Il finit par s'embarrasser dans un
grand orme sur les dépendances de là fer
me de Bulolyh Claydon, dans le Buckin-
ghamshire.
Cette ferme fait partie de la propriété de
sir Harry Verney. Cinquante soixante
personnes témoins du fait attachèrent les
cordes du ballon aux arbres voisins et sir
Harry Verney, accompagné du colonel
Frat, arrivèrent bientôt sur les lieux et
firent garder le ballon toute la nuit, de
peur qu'il ne fût endommagé. Le récit des
journaux qui annonçaient l'enlèvement du
ballon parvenait bientôt Aylesbury, et
M. Yow, propriétaire du fugitif, recevait
un télégramme en vertu duquel il envoyait
ses hommes pour le ramener de nouveau
captif.
La journée du 5 mai, Ojo Caliente
(Mexique), a été signalée par un phénomène
qui a malheureusement eu des conséquen
ces terribles.
Une grande colonne de feu est tombée
sur l'église, o^'i se trouvait une assistance
considérable. On a entendu une détonation
pareille l'exrttosion d'un grand dépôt de
munitions. Les voûtes de l'église se sont
écroulées, ensevelissant sous leurs ruines
une foule de victimes.
Aux dernières nouvelles, on avait déjà
retiré des décombres quarante cadavres et
dix huit blessés, mais on ne savait pas en
core quel chiffre s'élevait le nombre des
morts.
Ce malheur est le résultat d'une com
motion électro atmosphérique. Plusieurs
instruments du télégraphe ont été détruits
en un moment.
Nous lisons dans le Courrier de Mar
seille: Une scène dont on était loin de
prévoir le dénouement se passait avant-
hier, vers huit heures du soir, dans la rue
Impériale.
Une dispute entre un homme et une
femme avait pris naissance au milieu de la
rue la femme tenait dans ses bras un en
fant de deux mois environ mais malgré
son précieux fardeau, elle n'en tenait pas
moins tête son adversaire, et des paroles
vives et provocantes elle se montrait dis
posée passer au voies de fait.
Au moment où les deux champions
allaient en venir aux mains, une autre
femme, prise de pitié pour la jeune et
pauvre créature fort compromise dans ce
débat, sortit d'un groupe de spectateurs et
arracha l'enfant des bras de la mère. La
querelle n'en devient que plus vive
l'homme recule, la femme le poursuit et,
peu peu, les deux combattanlss'éloignent
ils finissent même par disparaître aux
yeux de la foule.
La charitable dame dont l'intervention
avait soustrait le jeune enfant aux dangers
de la lutte attendit longtemps le retour de
la mère. Vaine attente. Elle dut enfin re
connaître qu'elle avait été victime d'un
abandon d'enfant accompli non point
furtivement comme d'ordinaire, mais de
vant de nombreux témoins qui, tout com
me la bonne femme, n'y ont vu que du
feu;
Les Cortès ont adopté l'ensemble de la
Constitution par 214 voix contre 55.
M. Delôour qui a été entendu après le
second discours de M. Tesch, a rivalisé de
logique et de fermeté avec l'honorable dé
puté d'Arlon. Il a relevé avec énergie le
mot de gâchis dont s'était servi jeudi
M. le ministre de la justice en parlant d'un
projet de loi qui a été adopté par le Sénat.
PROG R Ait ME:
i# Ouverture de la Dame Blanche. Boeldieu.
i' Soutenir do Prophète(i" exéc.) Walhain.
"3" Les Eaux Bonnes, fantaisie pour
hautbois (arr. par Walhain). Verhoust.
4* Charmants Nuages, chœur h
trois voix. Van Volxem
5# Prière et Chœur de Moïse (avec
harmonie). Rossini.
Prix d'entrée 1 Franc.
Uo instant s'écoule pour lui daos l'impatience de
l'attente, il espère que l'astre reparaîtra au ciel.
Tout coupon veut violent s'élève: la lettre
glisse entre ses doigts, emportée par l'ouragan et
elle vole vers les feux ennemis, la lettre de sa
uièrel... la seule communication qu'il y ait eue en
tre elle et lui depuis si longtemps... il va la perdre
sans l'avoir lue Le vent l'emporte toujours.
Anéanti par la surprise et la douleur, Victor reste
immobile, les yeux fixés sur son trésor, qui lui
échappe... Le malheureux est cloué 'a son poste...
Mais bientôt le soldat disparaît pour faire place au
fils: plus de faction, plus d'ennemis devant lui
plus rien que cette lettre, que son seul bonheur,
qu'il va perdre pour toojours, peut être... Hors de
lui, il jette au loin son arme, et s'élance la pour
suite de sa le'tre chérie. L'arme frappe rudement
la terre, et fait feu. Le coup résonne au loin, ré
pété sur toute la ligne p les tambours battent, l'agi
tation est dans le carup. Victor n'entend rien, ne
voit rien que cette lettre, qui s'ariète enfin dans
un luisson, a quinze pas d'un feu de bivouac. Il se
précipite sur elle aussitôt de nombreux coups de
feo parlent i son oreillg.une nuée de halles passent,
«a s fflact, auprès de 'ut: il a été aperçu pat lesea.
NOUVELLES DIVERSES.
nemis. Mais rieo ne l'e'meut il lieol enfin la lettre
de sa mère, et il vient de prendre son poste, en la
couvrant de baisers.
Hélas! son poste est occupé. Des officiers l'en
tourent, on l'arrête on l'emmène. A peioe a-1-il
fait quelques pas, ne comprenant rien b ce qui loi
arrive, qu'un officier supérieur accourt au galop de
son cheval.
Que s'est-il donc passé, lieuteuanl de-
manda-t-il.
Ce n'est rieo, général, c'est une fausse alerte
donoée par un lâche, qui a abandonné sou poste
en présence de l'ennemi.
Son compte sera bientôt réglé. Faites assem
bler le conseil de guerre.
Uae soeur froide couvrit le corps do malheu
reux jeune homme.
Oh! mou Dieu! s'écria-t-il avec égarement,
si je pouvais ou moins lire cette lettre!
Ces paroles,et le mouvement qui les accompa
gna, firent remarquer le papier qu'il tenait a la
main. Malgré ses prières, on le lui arracha, et le
général lui donna une heure pour se préparer b
paraître devant le conseil.
(Pour être continué.)
Madrid 2 juin.
FRANCE.
Paris, i1"1" juill.
On est très-frappé de l'énergique insistance avec laquelle
le Moniteur, ancien journal officiel, maintient ses informations
au sujet de l'évacuation du territo repontifical par nos troupes
au mois de septembre prochain. Il revient avec vigueur sur
ce point délicat et défie littéralement l'autorité de lui envoyer
un démenti uet et catégorique. Pas d'équivoques! s'ëcrie-t-il*
ii ne s'agit ici ni d'arrangement ni de convention avec le
cabinet italien il s'agit du fait lui-même osez dire que Rome
ne sera pas évacuée au mois de septembre! Nous, réclamons
ce démenti il ne viendra pas!
La vérité est qu'il ne vient pas, et cela donne beaucoup
pc»ser.
En même temps, on se préoccupe des bruits répandus au
sujet des intrigues prussiennes Rome. Est il vrai que M. de
Bismark, si habile profiter de nos fautes, cherche nous
remplacer aux portes du Vatican et négocie secrètement avec
le Saint-Siège pour faite agréer une occupation prussi, nue la
place de l'oceupatiou française le jour où nous abandonnerions
le poste d'honneur qui semble nous peser? Le fait est au moius
très-vraisemblable. Ce n'est pas un mystère que l'adroit mi
nistre du roi Guillaume cherche tous les moyens de gagner la
sympathie des catholiques de l'Allemagne du Sud.
Il y a là, en y comprenant les sujets de l'Autriche, quinze
vingt millions d'Allemands très-attachés l'Eglise romaine,
et l'ou devine aisément quelle importance politique aurait, an
poiut de vue de3 ambitions prussiennes, une protection accor
dée au Pape. C'est vers Berlin que se tourneraient aussitôt
tous les regards du Sud, c'est là que les croyances placeraient
tout leur espoir, et de cette situation morale l'unification
complète ii u'y aurait plus uue grande distance.
On lit dans uue correspondance particulière de la Retgique
1rs lig ries suivantes
Paçis 2 juin.
Ce matin a eu lieu un grand conseil aux Tuileries, mais ce
n'est pas chose exceptionnelle depuis huit jours les conseils
se succèdent «ans interruption, et l'Impératrice y assiste régn-
llercioeiil. J di recueilli ce sujet, ainsi que je vous l'ai dit