BELLE MAISON, des hommes me suivent, des agents de po lice probablement ;e ne sais plus où je suis, j'ai peur. Oh je va dire ma mère En ce moment des pas cadencés comme ceux d'une ronde de police se firent en tendre 4 la jeune fille sembla redoubler d'effroi et demanda en pleurant i'étalier qu'il la cachât tous les regards. Sans trop comprendre la cause de celle terreur il la fil entrer dans l'arrière-boutique et se remit au travail. Bientôt deux hommes, qu'à leur extérieur et leur ton impératif on pouvait croire des agents dans l'exer cice de leurs fonctions, se présentèrent. Vous avez donné asile une voleuse que nous poursuivons, dirent-ils Puis tous deux entrèrent dans l'arrière- boutique, et saisissant la jeune fille éplo- rée, la ramenèrent près du comptoir, la fouillèrent,etlirèrentdesa poche plusieurs pièces d'argenterie. C'est uDe autre affaire, dit I'étalier emmenez votre gibier. La jeune fille et les deux hommes sor tirent 4 l'honnête boucher continua se livrer ses travaux, et déjà il avait oublié cet épisode lorsque, l'heure du déjeuner étant venue, il entendit la domestique se plaindre de ne plus trouver les couverts d'argent déposés d'ordinaire dans le buffet de l'arrière-boutique servant de salle manger. Ce fut un trait de lumière pour le pauvre garçon boucher. Evidemment la jeune fille et les deux drôles qu'il avait pris pour des agents n'étaient autres que des voleurs. ITALIE. ÉTATS-TiUS. 0 On a de terribles nouvelles, la date du 5 juin, du comté de Lincoln, dans le kanzas (Amérique du Nord). Les Indiens pourchas sent les blancs et les massacrent sans pitié, hommes femmes, eofants. Des Allemands, des Suédois établis dans ces contrées ont été littéralement coupés en morceaux ou assommés coups de casse tète. Parmi les victimes on cite MM. Alver- son et Ziegler un Suédois. M. Peterson Jeux Allemands du Hanovre. Un d'eux s'appelait Wisbel. Sa femme est au pouvoir des Indiens. Des femmes, laissées seules par leurs mat is qui étaient allés au loin pour leur commerce, ont été surprises dans leur maison par des Indiens. M"" Kinds s'est sauvée ayant un petit enfant dans ses bras etsursondosuuenfant de MDSAlderdicequi ne portait un elle même dans ses bras. M"" Alderdice en avait encore un dans les bras, un sur son dos et deux ses côtés. Sur le point d'être atteinte, et n'en pou vant plus, M"* Kinds a déposé l'enfant qu'elle avait sur le dos. a traversé la rivière Salina, avec l'autre enfant attaché sur son sein, a pu gravir le rivage se cacher sous les arbres et arriver en lieu sûr, Schem- merhoru. Elle avait les pieds en sang. M"* Alderdice a été atteinte. Elle a vu fusiller ses trois aînés sous ses yeux. Tou tefois l'ainé des trois, âgé de 9 ans, après avoir reçu quatre balles et une flèche dans le dos. a été trouvé encore vivant, et on espère le sauver. I" Alderdice a été placée sur un cheval avec le plus petit de ses en fants et emmenée par les Indiens. Les IndiensquiavaientattaquéMM. Alver- son et Zieqler étaient au nombre de cin quante, sur quatre de front, marchant comme des soldats Les deux victimes les avaient pris de loin pour une troupe du gouvernement américain. Mais vers le même temps on vit galo per dans le bas de la vallée de la Salina au dessous de Bull Foot, un chef sauvage suivi de neuf autres assassins de son es pèce. Il avait un arc, des tlècbes, un revol ver, une lance pointe brillante d'acier et un bouclier revêtu de paques d'argent C'était un vieux sauvage. Il attaqua deux maisons, dont les habi tants fermèrent les portes temps, en se préparant la défense. Près de la maison de M. Hendrickson. deux garçons de huit et neuf ans, un M. Strange et l'autre M. Smootz, étaient dans la prairie. Trois Indiens se jetèrent sur eux. A coups de casse-têle ils firent jaillir la cervelle du fils de M. Strange. Le jeune Smoot2. avec une flèche dans le dos, se sauva jusqu'à la mai son. Un autre fils de M. Strange, d'environ dix ans, courut son secours avec une carabine, suivi d'un autre frère de six ans, qui portait la cartouchière et la poire poudre. Le blessé accourait vers eux avec des cris lamentables. Le frère armé de la carabine ajusta l'Indien le plus proche, ce qui suffit pour faire tourner bride aux brigands. M. Shaeffer, qui avait vu de loin ces hor ribles scènes, galopa jusqu'au camp amé ricain, un quart de mille. Il y trouva une compagnie du 7e cavalerie toute prête, qui se mû la poursuite des Indiens, et rentra au bout de deux heures sans avoir pu les joindre. N Le lendemain toute la compagnie re commença la chasse mais elle rencontra un parti indien trop fort pour elle, et elle revint demander du secours. Pendant toute la nuit, les colons vinrent se réunir au camp. Des feux brillaient sur les hauteurs. C'étaient des signaux allumés par Iudiens qui concentraient leurs forces. Le général Grant avait déjà été averti de faits semblables, et il avait chargé les quakers de négocier avec les Indiens pour les amener ne pas franchir certai nes limites. Les quakers sont respectés par les In diens, parce qu'ils n'ont jamais violé leur parole. Mais il est douteux qu'ils puissent calmer la colère des blancs. Les sauvages qui existent encore en Amérique sont au nombre de 500,000. Ils sont refoulés dans l'Ouestaux environs de l'Arkansas. ETAT-CIVIL 1TYPIIES, A LOI lit SITUEE RUE DE LILLE, N* 57, Jardin, Écurie, Itemise, Entrée en jouissance immédiate. Pour les conditions s'adresser chez LAMBIN-MORTIER, rue de Lille, 10 Le? journaux anglais publient un téle'gramme de Zurich, 26 juin, annonçant que Mazzirn «enait de •quitter cette ville pour aller se fixer de'finiliveroeol a Londres. Voici de nouveaux détails au sujet de l'assas sinat du consul général d'Autriche, M. lughtrami, commis a Litotirne le 24 mai Oenx arrestations ont été opérées; voici quel les sont les charges qui pèsent sur les iudi.idus incarcérés. Deux d'entre eux out été trouvés, dans la nuit du 24 au 25, porteurs de poignards et de (Boochoirseiisanglanlés; interrogés immédiatement leurs réponses ont été embarrassées. Le premier de ces denx iudi.idus, né ii Li.uurne, est le chef de la corporation des portefaix pisans en 1848con duit, eu effet, devant M. de Crenneville, alors commandant militaire de Livourne, pour voies de fait sur la personne d'un soldat aottich en, il fut par lui coudnnné au foi.et. L'autie accusé aurait lépmdu une femme qui lui demandait d'où ve nait le sang dont ses vèteuieots étaient souillés: Je viens de tuer le bourreau de Livourne! Des désordres ont eu lien ces jours ci propos de cette affaiie. Une démonstration a été faite contre plusieurs citoyens qui avaient jugé bon de siguer, eu |854, une adresse a M. de Grenneville, «lors qu'il quittait le gouvernement de la ville. Les perturbateurs ont été dispersés. ONGUENT ET PILULES HOLLOWAY. - Remède in faillible pour les Maux de Jambes et fouie espèce de Blessures. Lu euUi exlruonhnuire de ers précieuses Meilecmes, d.o s chaque patlie du monde oivitï.n, «si une pieuve des plus cou vaii»car*t»s de leur ellicacité défissent prompt euicnv 1rs maux de jambes les vieilles blessures les sciofules f et I» s maladies de la peau Des toillteiâ de persouues soulFrautes de ct'i lerrib'es maladies ont été giiéties, après que tout autre remède avait échoué; il est un fait indubitable, qu'il n'y point de Casqttelqa'ob»liué ou enraciné qu'il soit, que c#a met veilleuses iVtédeciues ne soulagent proiopteroeut et ne guérissent ensuite Leur action combinée est irrésistible. Il est inutile d'eu dite d'avantage en faVeut de ces célébrés Pilules. Que ceux qui doutent de leurs suprêmes qualités en fassent ssai. La Revalenla Arabica du Barry économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes, et guérit radicalement les mau vaises digestions (dyspepsies), gastiites, gastralgies, constipa tions habituelles, hémorroïdes, veuts, nervosité, désordiedu foie et de la muqueuse, acidité, pituite, nausées, vomissements après repas et eu grossesse, aigreur-., diari liées, crampes, spasmes, insomnies, toux/asthmespblbisie (consomption dartres, éruptions, mélancolies, rhumatisme, goutte, épuise- nieut, dépérissement, m an pie de fraîcheur et d'énergie. 70,000 cures y compiis celles de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, Mme la marquise de Biéban etc., etc Plus nonr- nssaute que la viande, elle économise 5o fuis son prifieu d'aulies remèdes. Cure Nu63,i8'|. Jumet, piês Cbarleroi, 9 mai i86j>. Votre précieuse Revalenta Arabica vient d'opérer la gné«Î8on de ma femme, sujette des souffrances et des vomissemen's continuels. Il est inutile de Vous ennuyer de longs détails sur sa maladie et sur les maux qui, depuis a us, la tourmentaieu t sans trêve. Lutin, un brave médecin de uoseuvnous lui con seilla de faite usage de votre farine. Elle commença s tu servir le 19 avril dernier, et déjà, au grand élenoement de plusieurs petswiiues, les vomissements otlt cèàié; le sommeil est ledeventi paisible les douleurs dueojurde l'estomac, et d s reins cedeut insensiblement et sont déjà presque nulles-. Je suis résolu attester devant tout le inoude les immenses ser vices que la ftevalënta Arub ca a rendus ma femme, et a conseiller l'u-age de Cette farine toute personne sonfîVaute etc. Agréez, J.-L. DUKY menuisier. Eu cuites de i/q kil., a fr. a5; 1/1 k., 4 fr. le kil. 7 fr 6 kil., 3 i fr n kil., bo fr. 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Dauueel, Marie. -S mus. vans profession, veuve de Jean Augillis, rue des Hécotl 1*. -- Nevcjans, Uisulc 75 ans, deutelliere, épouse de François Mortier, rue du FlaC ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 1. - Sexe mtscr.liu m idem féminin u YPRES, 10 JUILLET 1869 CTIT Indiquant le. quantité» et le |>rlx ntnjen de. f.rhliin, CourratM et autre» produit» «.frt- role» vendu» uu niarehé de eette ville NATURE des (àrnliiN et Denrées. QUANTITÉS vem>1 es. kilogramme*. PhlX M V K V par 100 kilogramme.?. j - t 27 3 Fromeni 16,200 29 00 80 Seigle 5,4oo 22 5o 75 100 26 00 4-t 800 25-oo 80 Féteroles. 600 25-5o' 80 Pommes de terre 2,200 8 00 B-urre 24o oo Pain de farine de fromeni brute 27 c* le kilo. Idem pour les fondations de 5o c*. 1,110 gr. AVEC PORTE LATÉRALE, ETC..

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3