BELLE MAISON,
A LOUER
AVEC JARDIN
façon imprévue et fatalement dérisoire dans la
mansarde. Elle vint eo effet frapper la porte
dI on mort. Le facteur apportaot une lettre
I adresse de R..., rappela an concierge qu'il ne
l'a»«ii pas va depuis deux jours. Et comme cette
lettre était couverte de timbres poste de différentes
couleurs, le coocierge. excité d'ailleurs par la cu
riosité. accompagna le facteur. Ils. trouvèrent le
malheureux dans la position que oous venons
d'indiquer.
Celte lettre, datée de Russie, annonçait R...
que son père, attaché depuis longues années au
service d'un grand seigneur russe, concessionnaire
de I Etat dans l'exploitation des mines aurifères,
était mort lui laissant une fortone de quinze a
vingt raille roubles de renies. Ou l'invitait a veuir
le plus lot possible recueillir la succession.
Cette nouvelle a produit une grande émotion
dans le quartier. De nombreux amateurs se dispu
tent la corde du peodu, a laquelle on attribue la
vertu de favoriser ceux qui eu possèdeot no boot.
Mais le concierge, a qui elle est échue, tieul boo.
II voit là des bénéfices réaliser, un casuel sar le
quel il Décomptait pas; peut-être même souhaiie-
t il en secret que ses locataires prennent l'héroïque
résolution de se pendre. Eo attendant la corde
fait prime dans le pays. [Petite Presse.)
Nous lisons dans le Propagateur de
Lille de jeudi soir: Hier soir, sept
heures et demie une dépèche d'Haze-
brouck annonçait M le commandant des
sapeurs pompiers que le collège commu
nal de Bailleul était en flammes, la tour
de l'église attenante déjà moitié détruite,
tes maisons voisines sérieusement mena
cées...
^ur invitation de M. le conseiller
d'Etat chargé de l'administration du dé
partement, M. I inspecteur principal du
chemin de fer du Nord s empressa d'orga
niser un train spécialet, vers neuf heu-
- es, trente hommes, sous le commande
ment de MM. Bollin, capitaine Dusautoir
et Labbé, lieutenants, partaient avec deux
pompes. A neuf heures et demie on était
sur le théâtre de l'incendie.
Aux travailleurs de la première heure
inrent se joindre les sapeurs pompiers de
Méteren puis ceux de Boeschepe Steen-
werk, Nieppe, Hazebrouck, Strazeele, Ar-
mentières.
Il est difficile de donner une idée du
navrant spectacle que nous avons eu sous
les yeux en pénéirant dans le collège.
Si la partie neuve du bâtiment qui
donne sur la rue est préservée, grâce
l'activité et au dévouement de tous, le
reste de l'édifice, sur une étendue d'une
centaine de mètres, entre cour et jardin
ne présente plus que des murs calcinés et
des débris de toiture prêts s'écrouler.
Liasses, dortoirs, chapelle, tout est détruit.
On a pu peine sauver quelques bancs,
qaelques tables, deux ou trois lits.
Les élèves étrangers la ville de
bailleo! ont été reçus dans les maisons
particulières, et des mesures ont été prises
pour les renvoyer dans leurs familles.
Personne n'a été blessé.
Voici des détails émouvants sur un
drame qui vient d'avoir Marseille pour
théâtre.
Le meurtrier se nomme Dominique Vil-
lanova, âgé de 39 ans, né Calenzeno, près
Lalvi (Corse); il est marié, père de deux
enfantsqui demeurent avec lui dans sa ville
natale.
V il lanova était arrivé depuis quatre jours
sur le continent il y venait pour s'entendre
avec divers négocianlsau sujetsdequelques
embarras commerciaux survenus son
père.
La maison Negretti et VVimar, dont le
siège est rue du Coq, n° lo, avait depuis
longtemps d'excellentes relations aveccelle
Je Yillanova père.
3
I (.était M. Negretti qui était son corres
pondant exclusif; il était donc naturel qu'il
fil bon accueil au jeune homme.
Mais dès les premières conversations
qu'il eut avec son compatriote, l'honorable
négociant comprit que Dominique Villa-
nova était dans un état de surexcitation
qui rendrait difficile la mission dont il
était chargé; il l'engagea rentrer dans
son pays. Le jeune homme consentit, mais
au moment de s'embarquer, il fut pris d'un
accès de colère et déclara qu'il ne pouvait
s'aventurer seul, alors qu'il savait que des
ennemis puissants dirigeaient contre lui
une bande d'assassins.
L'aliénation d'esprit n'était pas douteuse,
M. Negretti avisa la famille de ce qui se
passait et confia la surveillance de ce mal
heureux un de ses employés.
Mais Villanova, toujours obsédé par la
pensée qu'il était poursuivi par des assas
sins, échappa son surveillant, et, fuyant
Marseille, il se rendit Arles.
Avant hier, M. Negretti recevait une let
tre par laquelle Villanova lui apprenait
qu'il était dans celte dernière ville, que ses
ennemis ne lui donnaient pas de relâche,
et qu'il avait été obligé de demander pro
tection la gendarmerie; qu'un gendarme
de son pays lui donnait asile jusqu'à ce que
l'on vînt son secours.
Tel était I état de choses lorsque hier
mardi (13), deux heures et demie, Villa
nova se présenta dans les bureaux de M.
Negretti. Ce négociant ne s'y trouvant pas,
le jeune homme s'assit et entra en conver
sation avec M. Ponge, aussi négociant, l'un
des créanciers de Villanova père.
Arrageons-nous ça? demanda t-il.
Oui oui - c'est convenu répondit
M. Ponge, quand vous voudrez.
Le jeune homme sortit un instant.
Quand il rentra, il se plaça de nouveau
devant M. Ponge et lui adressa la même
question
Arrangeons nous ça?
La réponse fut identique.
A ce moment, Villanova sortit un revol
ver de sa poche et tira sur M. Ponge avant
que celui ci eût vu son mouvement.
La balle pa-ssa entre la poitrine et le bras
et alla se perdre dans un meuble; uusecond
coup n'eut pas plus de résultat.
Villanova se trouvait alors au seuil de la
porte; pour se garder du meurtrier, M.
onge, avec I aide d un ouvrier tapissier,
qui pour lors collait des papiers aux murs
du bureau, repoussa Villanova dans le cor
ridor et ferma la porte.
La scène changea d'acteurs: une jeune
bonne, qui était accourue au bruit des dé
tonations, se trouva en face de Villanova,
quiles yeux hors la têtese jeta sur elle
et lui tira un coup de revolver.
La jeune fille cherchait vainement se
mettre en sûreté; les personnes qui étaient
a l'intérieur du bureau se seraient bien
donné garde d'ouvrir la porte.
Cependant les ouvriers maçons occupés
a la construction d'une maison en face de
celle dont nous parlons accouraient aux
cris de détresse de la bonne; en même temps
queux arrivait un commis de la maison,
revenant d'une course et ignorant entière
ment ce qui se passait.
Dans le corridoril trouva Villanova,
dont il était I amitenant la main le re
volver encore fumant.
8 Qu as-tu fait? s'écria-t il.
Au mome moment, le forcené lui tira un
coup de revolver, dont la balle l'atteignit
la cuisse.
Immédiatement après Villanova déchar
gea un nouveau coup sur un des maçons
qui voulaient l'arrêter; cet bommese baissa,
et la balle se perdit dans la vide.
Le meurtrier, dans un étal d'excitation
impossible décrire, se décida prendre la
fuite.
Déjà la rue se remplissait de personnes
attirées par les cris et les détonations. Vil
lanova, pour se frayer un passage, tira en
core un coup de revolver, qui alla frapper
en pleine poitrine un malheureux ouvrier
carossier qui brossait un harnais sur le
seuil de la remise de MM. Zafiropoules et
Zarifi.
Villanova fuyait lorsque les maçons, s'ar-
mant d'un pieuse mirent sa poursuite
et l'abattirent en lui porlantsur la tête un
coup qui le terrassa.
Un officier de la ligne, en costume civil,
se jeta sur lui et reçut la décharge du sixiè
me et dernier coup de feu.
Feler, l'ouvrier carrossier, a reçu une
blessure qui laisse peu d'espoir de lui con
server la vie.
La blessure de M. Gerardi est de beau
coup moins grave.
L'enquête, aussitôt ouverte par M. le
procureur impérial, a fait reconnaître avec
des preuves irrécusables que Dominique
Villanova n'étaitqu'un malheureux insensé.
En conséquence, il a dû être séquestré dans
l'asile des aliénés.
ONGUENT ET PILULES HOLLOWaY - Grande Di-
courerte. La connaissance que nous avons qu>- lous les
différents composés du corps la chair, les os, la cervelle et
la peau proviennent également de la même nourriture, ont
amené i'Inveuteur de ces Médicatneuts cette conclusion que
la maladie provient également d'une seule source l'impu
reté du sang. Prenant ce nouveau point de vue comme cause
d'uue mauvaise santé, il s'efforça de trouver le moyen de
débarrasser la circulation de toutes matières empoisonnées on
délé jurées, et après beaucoup d'essais, il réosait produire
ses célèbres Pilules et Onguent. Lorsque l'Onguent est bien
frotté sur la peau, il débarrasse les vaisseaux de luule souillure
et réglé toute acliou désordonnée; les Pilules expulsent de la
circulation chaque atome de corruption. i.
Les misères, dangers et désappointements que jusqu'ici
les malades out éprouvés par les drogu s nauséabondesse
tiouveut présent remplacés par la ceitilude d une radicale et
prompte guérisou moyennant la délicieuse lieraient,, Arabica
Du Garry de Londres, qui rend la parfaite saoté aux organes
de digestion, aux neifs, poumons, foie et membrane"mu
queuse, aux plus épuisés même, guérissant les mauvaises
digestions (dyspepsies;, gastrites, gastralgies, constipations
habituelles,bétnoiroïdes, glaires,vents, palpitations, diarrhée
gOuflernentétourdisseroebt, bourdouuement dans les oreilles,
acidité, pituite, nausées et vomissements; douleurs, aigreurs',
crampes et spasmes d'estomac, insomnies, toux, oppre.siou
asthme, bronchite, phlhisie (consomption dartres, éruptions
mélancolie, dépérissement, rhumatisme, goutte, Gèvre, ca
tarrhes, hystérie, névralgie, vice du sang, hydropisie, manque
de fraîcheur et d'énergie pervense.
Extrait de 70,000 guérisons. CX'KF lie l-Xl-F: ..Rome,
•ai juillet 1866. La santé: du Saint Père est excellentesur
tout depuis que, s'absteuant de tout autre remede, il fait -es
repas de la Hevalb«ta Arabica db Rarky, qui a opéré des
effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les
avantages qu'elle ressent de celte excellente farinedont e!l
prend une assiettée a chaque repas. Correspondant de la Ga
zette de Midi. N° 5o,4t6: M. le comte Smart de Orcie-,
pair d'Angleterred'une dyspepsie (gaslrasgie avec tout.
ses misères nerveuses, spasmes, crampes, nausées. N»
49,842 M">« Marie Joly, de 5o ans de constipation, indiges
tions, des nerfs, asthme, toux, flatus, spasmes et nausées.
N° 46,270 M. ftoherts, d'une consomption pulmonaire
avec toux, vomissemeu s, constipation et surdité de u5 années.
DN°5i,®6o: G.""ard rue du Grand Saint Michel, 1-,
Paris, d'une phlhisie pulmonaire, après avoir élé déclarée'
incurable, et qu'elle n'eut que quelques mois vivre. Elle
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