H. Porcs de l'âge de 1 ans au plus, du poids
de iâo kilogr. au moins.
La 1° prime, 5o francs, an sieur De Breo, Dé -
siré, boucher a Ypres, pour le porc n* g.
La 2" prime, a5 francs, au sienr Debyzer, Be-
iii marchand de bestiaux h Oositleteren, pour
e porc n" 7.
On nous prie d'insérer la protestation
suivante qui a été envoyée au Major com
mandant la garde civique d'Ypres.
Nous soussignés, membres de la garde civi
que d'Ypres, sentons la nécessité de protester
contre la conduite du major commandant lors
de ta revue-inspection du 18 juillet.
Nous n'ignorons pas, qu'en agissant comme
il l'a fait, le major a usé d'un droit que la loi
lui confère, mais il y a différentes manières
d'interpréter la loi sur la garde civique. Ainsi
la loi ne dit pas qu'il faille tenir les gardes
deux heures durant, sans repos, par un soleil
torride, sur une plaine où le sable les étouffe,
et sur une place où le pavé leur brûle les
pieds; et cela malgré le désir du colonel-
inspecteur lui même.
Il y a là un manque d'égards qui ne peut
que semer la désunion entre le chef de la
garde et ses subordonnés, et c'est contre ce
manque d'égards que nous protestons.
Ypres le 29 juillet 1869.
(SUIVENT 75 SIGNATURES.)
NOUVELLES DIVERSES.
Le bureau des mouvements militaires
dirigé par l'état-inajor de l'armée vient de
prescrire les changements de garnison
suivants
Le 1" de ligne, qui est Liège depuis
inq six ans, retourne Gand.
Le 2* de ligne va de Gand Arlon.
Le 3' vient Bruxelles, où neuf compa-
gnies pourront loger; le reste ira Vil-
vorde, etc.
Le 4' de ligne reste Liège, sauf un ba
taillon désigné poor Louvain, le colonel
des grenadiers ayant manifesté le désir de
voir rentrer Bruxelles le bataillon déta
ché Louvain.
Le 5* et le G' de ligne ne changent pas.
Le 7' de ligne quitte Ostende, saul un
bataillon. L'étal major de deux bataillons
iront Bruges (suppression de l'état major
Ostende).
Le 8' de ligne ira Liège et au camp de
Beverloo.
Les9',10*etll,deligne nechangent pas.
Enfin, le 12"de ligne va d'Arlonà Anvers.
Les garnisons de Huy et d'Albsont sup
primées.
l/ariillerie, la cavalerie, la gendarmerie
et l'intendance ne font aucune mutation.
On a fait au Jardin botanique de
Gand une expérience pour connaître le
ppids que peut supporter une feuille de la
Yicloria llegia, une plante récemment ac
climatée en Belgique. Après l'avoir cou
verte de toile, pour en éviter les déchiru
res, on a chargé la feuille, et l'on est arrivé
.1 deux cent vingt-six kilogrammes. Les
poids ayant été enlevés, un des ouvriers
du jardin, robuste gaillard, pesant au
oioius 75 kil., s'est assis sur la feuille, qui
u, a pas eu l'air de s'en douter.
L'aquarium du Jardin Zoologique
vient de recevoir 4 crocodiles, dont un de
6 pieds de long. D'autres de ces reptiles
ainsi que des serpents destinés aux collec
tions du Jardin Zoologique sont attendus
sous neu de temps.
S. A. B. le comte de Flandre, toujours
prêt favoriser et patronner les entre
prises d'utilité publique et scientifique, s'est
fait inscrire pour cinquante actions de l'a
quarium du Jardin Zoologique.
Un convoi de voyageurs a déraillé le
26 en sortant de la station du Midi. Quel
ques wagons vides ont été brisés; le convoi
a pu continuer sa route après un retard de
quelques minutes. Personilfe n'a été blessé.
Voici un procédé très-simple qui
permet de découvrir si les farines que l'on
emploie sont falsifiées.
Pour faire celle opération, qui est plutôt
mécanique que chimique, on prend un
tube de verre de 5centimèlres de diamètre
et d'une longueur de 15 20 centimètres
on y verse de 5 10 grammes de farine
suspecte, puis du chloroforme, de manière
le remplir presque entièrement enfin
on le,bouche avec soin et on agile pendant
quelque temps.
Le tube étant laissé en repos est placé
verticalement, on aperçoit bientôt la farine
qui se réunit la surface du liquide tou
tes les substances minérales qu'elle con
tient tombent au fond du vase, et. entre
les deux, reste le chloroforme pour re
cueillir le dépôt qui s'y est formé, de sécher
celui ci sur le papier et de l'examiner ana-
lyliquement.
Ce procédé est fondé sur l'insolubilité
de la farine dans le chloroforme et sur la
différence de densité de ces substances.
On écrit de Herderen la Gazette de
Liège, que depuis le 17 de ce mois, la sto
matite aphteuse a exercé ses ravages dans
celle commune. Déjà 75 bêtes bovines et
25 porcs eu ont été atteints.
Quoique cette maladie soit très conta
gieuse et que les vaches qu'elle atteint ne
donnent plus qu'un cinquième ou un si
xième du lait qu'elles fournissent d'ordi
naire, elle n'a rien de dangereux sous le
rapport de la mortalité et beaucoup de
bêtes atteintes sont déjà ou guéries ou en
voie de guérison.
Le vétérinaire et l'autorité locale ont
prescrit la séquestration des animaux ma
lades, et la gendarmerie montre une gran
de activité a faire observer cet ordre. On
pense que cette épizootie a été importée
par des porcs venus de la Bologne.
L'administration des postes de France
met en ce moment l'élude un projet de
réforme partielle qui mérite d'être men
tionné on installerait de nouvelles boîtes
aux lettres deux compartiments. L'une
porterait Boîte aux lettres pour les dé
partements et l'autre Boîte aux lettres
pour Paris
Le triage ainsi simplifié, les bureaux de
quartier garderaient les lettres de leur
arrondissement, qui seraient distribuées
d'heure en heure. De la sorle une lettre
mise la poste, par exemple, midi moins
cinqarriverait son deslinaire une
heure.
Beaucoup d'habitants du West End
de Londres doivent se souvenir d'un hom
me aux chevaux gris qui, dans les vingt
dernières années, avait l'habitude de pro
mener dans les rues de Londres une espèce
de voilure rouge ayant la forme d'une
pompe incendie, et attelée de quatre
chevaux. Il conduisait toujours lui-même
équipéel babiléen cocherdela vieille école.
Qui était il quelle avait été son existence?
C'est ce que l'on ne pouvait dire. Il passait
cependant pour avoir apporté de France
l'argent qui lui permettait ces fantaisies
excentriques.
Cet original, qui s'appelait on se faisait
appelé M. Savage est mort ces jours der
niers et a laissé, par un dernier trait d'ex
centricité, sa fortune entière plus de
120.000 liv. st., ou trois millions de francs
l'empereur .Napoléon III.
Un journal suédois donne des détails
intéressants sur le commerce de la glace
tel qu'il se pratique en ce moment entre
l'Angleterre et la Norwége. Une société
anglaise s'occupe principalement de cette
branche d'industrie. C'est une société par
adions appelée la société des glacières de
Venham. Elle a pris ce nom parce qu'elle
exploitait d'abord le lac Venham situé
dans le Nord Amérique près de Boston.
Depuis quelques années, elle a tourné
toute son activité vers la Norwége, et elle
a acheté un lac situé au fond d'une vallée,
entourée de hautes montagnes dans le voi
sinage du Drœbak, près du golfe de Chris
tiania.
Elle s'est en même temps rendue acqué
reur de tontes les habitations situées dans
les environs, afin qu'aucune souillure ne
trouble les eaux des sources qui se déver
sent dans le lac. On exploite la glace en y
traçant de longs sillons au moyen d'une
sorle de charrue,et ensuite en la découpant
avec la scie, en gros blocs cubiques que
l'on entasse de manière faire des provi
sions suffisantes pour deux ou trois ans.
Ainsi, partie de la glace que l'on consomme
en ce moment en Angleterrea été recueillie
en 1866 la tin de l'année. En outre du
trafic considérable de cette société, une
certaine quantité de navires marchands an
glais, forcés d'hiverner dans les fjords de
Norwége, reparlent au printemps pour la
mère patrie avec des chargements de
glace consommée en Angleterre est pres
que exclusivement de la glace norwégienne.
En 1865, on a exporté de la Norwége
45,593 tonnes métriques de glace, et sur
ce chiffre, il en est allé 44,055 tonnes en
Angleterre.
Le caissier du Central Bank, de New-
York, a disparu en laissent un déficit de
près de 200,000 dollars dans ses comptes.
il paraîtrait qu'après tout il est parti de
New-York sans un sou. (International.)
Un fait grave et déplorable, qui se
produit pour la première fois dans l'insti
tution des grands concours de Borne, vient
de provoquer l'exclusion d'un des artistes
admis celte année au contours définitif.
Celui ci allait se terminer dans quelques
jours, et les six lauréats du concours préli
minaire voyaient approcher le terme de
leurs efforts, lorsque l'un deux, le concur
rent de l'Académie de Louvain. fut surpris
en délit de fraude et une enquête s'ouvrit
ce sujet. Tous les membres du jury ont dû
être convoqués spécialement, et nous ap
prenons qu'après une longue information,
les preuves de la fraude ont été jugées con
vaincantes et le concurrent iucriminé
condamné se retirer du concours, (l'réc).
Les journaux de l'Australie nous ont
apporté la nouvelle d'une découverte uni
que au monde dans les mines d'or de Mo-
liague, huit mille de Dunolly, le pays le
plus riche en filons aurifères. Deux mineurs,
nommés John Deason et Bichard Oates,
travaillaient peu de dislance d'un endroit
désigné sous le nom de Wayraan's Beed.
Ces deux pauvres diables, qui depuis deux
ans avaient peine gagné de quoi subvenir
leurs besoins les plus urgents, et qui
on n'eut pas fait crédit d'un schilling au
grog shop du seulement, n'avaient pas perdu
courage. Bien leur en prit, car Deason,
qui creusait entre les racines d'un arbre,
sentit tout coup de la résistance sous
son pic, dont la pointe se brisa dans un
objet très dur. Oates vint l'aide de son
camarade, et en peu de temps ces deux